Contes Japonais
sur Terres Mythiques
Contient : homme (19)(...) Trois rônins entrent à leur tour dans l'auberge. Ils remarquent aussitôt avec envie la magnifique paire de sabres que porte l'hommeisolé. Sûrs de leur coup, trois contre un, ils s'assoient à une table voisine et mettent tout en oeuvre pour provoquer le samouraï. (...)
En effet, non seulement ceux-ci s'étaient tus, mais pris de panique, ils n'avaient pas tardé à s'enfuir. Ils venaient de comprendre à temps qu'ils s'étaient attaqués à unhommed'une maîtrise redoutable. Plus tard, ils finirent par apprendre, avec effroi, que celui qui les avait si habilement découragés était le fameux Miyamoto Musashi. (...)
' Surpris par la tranquille assurance du moine, le samouraï rengaina et s'inclina. - ' Ici s'ouvrent les portes du paradis. ', lui dit alors le maître. Le destin plus fort que l'homme- Un grand général, du nom de Nobunaga, avait pris la décision d'attaquer l'ennemi, bien que ses troupes fussent largement inférieures en nombre. (...)
Par contre Masamune était un forgeron d'une très grande sérénité qui se livrait à un rituel de purification systématiquement pour forger ses lames. Elles sont considérées comme les meilleures du pays. Unhomme, qui voulait tester la différence de qualité entre les modes de fabrication des deux armuriers, plaça un sabre de Murasama dans un cours d'eau. (...)
Aucune d'elles ne fut coupé, elles glissaient toutes intactes, le long du tranchant comme si celui-ci voulait les épargner. L'hommerendit son verdict : ' La Murasama est terrible, la Masamune est humaine!' Le ryu (école) du combat sans arme - Le célèbre maître Tsukahara Bokuden traversait le lac Biwa sur un radeau avec d'autres voyageurs. (...)
Un jeune expert voulu en finir de ce monopole, ce règne. L'expert se présenta à l'école, un vieillard lui ouvrit la porte. Sans hésiter le jeunehommeannonça son intention. Le vieilhomme, visiblement embarrassé, tenta de lui expliquer combien cette idée était suicidaire, étant donné la redoutable efficacité du maître. Pour impressionner ce vieux radoteur qui semblait douter de sa force, l'expert s'empara d'une planche et, d'un coup de genou, il la cassa en deux. (...)
' S'efforçant de faire subit au bambou le même sort que la planche, le jeune présomptueux dut finalement renoncer, épuisé, les membres endoloris. Il déclara qu'aucunhommene pouvait casser ce bambou à main nue. Le vieillard répliqua que le maître, lui , pouvait. Il conseilla au visiteur d'abandonner son projet tant qu'il ne serait pas capable d'en faire autant. (...)
Celui-ci fit un peu la moue et déclara : ' Décidément, je suis impardonnable, je crois que j'ai oublié de préciser un détail ! le maître casse le bambou ... sans le toucher.' Le jeunehomme, hors de lui, répliqua qu'il ne croyait pas aux exploits de ce maître dont il n'avait même pas pu vérifier la simple existence. Saisissant alors un solide bambou, le vieilhommele suspendit à une ficelle qu'il accrocha au plafond. Après avoir respiré profondément, sans quitter des yeux le bambou, il poussa alors un cri terrifiant qui venait du plus profond de son être, et sa main, tel un sabre, fendit l'air pour s'arrêter à 5 centimètres du bambou ... qui éclata. (...)
Il attachait tellement d'importance à cela qu'il baptisa son ermitage 'la cabane de la juste Perception'. Rares étaient les moines qui se risquaient à rencontrer ce vieilhomme, héritier direct d'une très ancienne lignée, et devenu l'un des plus grands maîtres du japon. Certains guerriers, toutefois, n'hésitaient pas à faire appel à lui pour progresser dans l'éclaircissement de l'esprit. (...)
Saisissant sur-le-champ cette opportunité, le vieux maître lança un défi aux samouraï. Le guerrier fanfaronnant tendit au vieilhommeun sabre en bois, mais le maître refusa, arguant du faut qu'un moine bouddhiste ne saurait brandir une arme, fût-elle en bois. (...)
' Essayez donc de m'atteindre' lança le maître, exhortant les samouraï au combat. Les guerriers ne pouvaient refuser un tel défi. Empoignant leurs sabres, ils attaquèrent le vieilhommesous tous les angles. Mais à mesure que celui-ci faisait une démonstration virtuose de l'art de la défense, leur émerveillement grandissait - et diminuait d'autant leur vigueur ! (...)
Chaque coup était adroitement paré par l'éventail du maître, qui semblait attirer les sabres comme un aimant. Brisés de fatigue, les guerriers durent admettre que le vieilhommese relevait capable de transformer à volonté sa connaissance abstraite en action concrète. L'un d'eux demanda quel était son secret. (...)
Des pas assurés se firent entendre dans l'escalier, le vantail s'ouvrit mais le boken ne heurta pas le sol : le jeunehommel'avait saisi au vol et le tendait respectueusement à son père. Le troisième fils fut alors appelé et notre ami ne voyait vraiment pas quelle performance supérieure on pouvait attendre de lui ! (...)
Les rônins cherchèrent Kira partout dans sa maison avant de le trouver cacher sous une pile de vêtements sales. Ils sommèrent Kira de se faire seppuku comme unhommed'honneur. Devant le refus de ce dernier, Oishi le décapita. Les 46 rônins restant (l'un d'eux était mort durant la bataille) allèrent déposer la tête de Kira sur la tombe d'Asano pour lui rendre hommage Leur maître était vengé. (...)
Le seppuku est considéré comme la mort la plus glorieuse après la mort sur le champs de bataille. 10- De même que la fleur du cerisier est la fleur par excellence, le guerrier est l'hommepar excellence. Petite histoire de Miyamoto Musashi- Voici l'histoire de celui qui fut au Japon féodal le plus grand guerrier que la Terre ait porté. (...)
Avec son tempérament agressif et la colère provenant de son oncle, il commença l'apprentissage du maniment de l'épée très jeune. Il devint rapidement très bon et très rapide. Tellement rapide et bon qu'il tua son premierhommeà l'âge de 13 ans. L'opposant en question était un samourai de l'école Shinti Ryu de l'Art Militaire connut sous le nom de Arima Kigei. Ce dernier était reconnu pour ses qualités de combattant avec le sabre et la lance. Aussitôt que l'hommeeu dégainer son épée, Musashi l'envoya au sol par projection et le tua d'un coup d'épée à la tête. (...)16 contes, 16 songes. Autant de sources d'inspiration pour tous les rêveurs et créateurs d'univers médiévaux japonais. Après avoir lu ces contes, vous ne serez plus tout à fait le même. Un premier pas vers la sagesse ... ? Trois mouches - Dans une auberge isolée, un samouraï est installé, seul à une table. Malgré trois mouches qui tournent autour de lui, il reste d'un calme surprenant. Trois rônins entrent ...