Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : guilde (11)(...) En réponse à cela, dans l'intérêt commun de tous, marchands et acheteurs, une milice privée est financée par laguildedes marchands de Yasminabad. Zone franche : De tout temps, il a été entendu entre les kahini et les cheikhs qu'une partie de l'oasis devait rester soustraite à leur autorité. (...)
Officiellement installés en tant que mercenaires à Yasminabad, ils se sont fait une spécialité de l'enlèvement contre rançon et du meurtre à bas prix. LaGuildedes marchands de Yasminadab : Bien qu'étant une étape quasi obligatoire pour accéder au centre du désert depuis l'Est du Capharnaüm, Yasminabad est, nous l'avons vu, difficile d'accès. (...)
Afin d'aider les moins gros caravaniers et d'encourager les actions commerciales dans la région, les princes de Yasminabad demandèrent jadis aux marchands les plus influents de créer uneguilde, une société d'entraide et de gestion marchande. Laguildede Yasminabad existe depuis près de mille ans et compte aujourd'hui parmi les entreprises commerciales dont la puissance est connue d'un bout à l'autre de Jazîrat. Dirigée par un conseil de vingt-six marchands se réunissant traditionnellement hors les murs de la ville et ne prenant ses réunions qu'autour d'un brûloir d'encens à la façon des bédouins, laguildeest faite de contrastes. Usant des traditions nomades et des lois du commerce saabi, se réfugiant derrière l'image de ses caravaniers couverts de la poussière du désert, elle n'en est pas moins un groupement extrêmement riche ayant un poids politique à Jergath-la-Grande comme dans certaines villes du Capharnaüm. (...)
Bien qu'elle ne prenne ses décisions importantes qu'en public, et en respectant les codes nomades, laguildepossède à Yasminabad de nombreux bâtiments, finance des ateliers, des écoles d'art, de magie et d'escrime, et est considérée par chacun comme un troisième pouvoir. (...)
Cette école produit aussi certainement des mages-commerçants parmi les plus efficaces du continent jazîrati. Il s'agit là d'une stratégie nécessaire pour rééquilibrer la vie commerciale à Yasminabad : laguildedes marchands y a un tel pouvoir, qu'il serait impossible de garder la main-mise sur l'économie locale sans avoir des fidèles de l'école aux postes clés de cette organisation. Il résulte de ce fait des liens étroits, et souvent officieux, entre le pouvoir de la médina et laguildedes marchands. Du fait de ses engagements financiers et administratifs, cette école influe grandement sur la vie des Yasminabadi. (...)
Mages dans une cité de mages, il possèdent un statut de quasi noblesse et vivent dans des ateliers richement décorés où circulent les parfums des encens les plus voluptueux et des thés les plus fins. Laguildedes mosaïstes de Sagurtha : Les fondateurs de laguildeétaient tous des artisans mosaïstes, Héritiers des dragons, qui s'étaient fixés comme but de retrouver la mythique mosaïque de Sagurtha. Sagurtha est une cité sacrée où vivait un oracle des dieux, un sphinx, du temps de la Jergath agalanthéenne. (...)
Composée d'une cinquantaine de mages, d'explorateurs et de scientifiques, elle est commandée par un collège de sept Héritiers des dragons. Laguildedes mosaïstes de Sagurtha fera l'objet du second carnet de Yasminabad. La médina Al-Lakhdar, ville de l'Est : Surnommée la ville du « chevalier bien né » l'Al-Lakhdar est gouvernée par le très aimé prince Assar Ibn Mussah Abd-al-Hassan, l'amir al-yasmina. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...