Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
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Contient : homme (22)(...) En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'unhommeet d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. (...)
* Maître Elbess Avidjane est le plus ancien des six intendants. Agé de soixante-quatre ans, il apparaît aux yeux de tous comme unhommesage et oeuvrant pour le bien de tous à Yasminabad. Ce qui est vrai : son grand âge aidant, Elbess est bien loin de s conflits arbitraires et des rivalités d'amour propre. (...)
Patriarche de la famille Avidjane, qui constitue l'un des clans mineurs les plus importants de Kh'saaba, Elbess est unhommeriche et puissant, respecté dans tout le royaume. * Amanazir Belchemi Ibn Sal est de vingt ans le cadet de maître Elbess. S'il n'a ni son âge ni sa sagesse, il a dix fois son ambition. Amanazir est unhommeavide et corrompu, qui n'hésite pas à se fourvoyer avec les milieux du crime lorsque cela peut servir ses intérêts et ceux de l'Al-Alaeddine. (...)
On dit que Jelim Ibn Aziz AbdalSalif n'a pas le moindre doute à ce sujet, mais qu'il préfère mille fois unhommeaussi compétent qu'Amanazir et quelque peu malhonnête qu'un exemple de vertu gauche et sans talent comme on en voit tant dans les cours. * Veldric Eckärdsen est unhommeblond d'une trentaine d'années. Venu de son Nord natal pour étudier la politique et la sagesse jazîrati, il décida il y a dix ans de suivre la Parole des épouses de Manat. (...)
Nul ne sait si ce sont son talent pour la politique ou pour la sorcellerie qui lui ont valu une ascension aussi fulgurante, mais le Dorkade est bien aujourd'hui l'un des hommes les plus influents de Yasminabad. Petithommesec au visage dur, Veldric a le verbe aussi aiguisé que l'élégante épée qui lui pend à la taille. Epée que d'ailleurs, il manie aussi bien qu'unhommed'arme. Les wazirs de l'Al-Lakhdar Tous trois soumis à l'autorité de l'amir de l'Al-Lakhdar, Assar Ibn Mussah Abd-alHassan, et des maîtres des trois écoles, ils sont eux-mêmes issus de ces écoles d'escrime qui font la réputation militaire de Yasminabad. (...)
S'il a grandi à Yasminabad, ce fut pourtant aux portes du désert qu'il fit son éducation, sous la houlette d'un père décidé à tout faire pour que son fils devienne unhommeimportant. Initié à la vie de bédouin comme aux arts militaires, il fut repéré par un instructeur de l'école d'escrime royale Turuq Al-Jergath. (...)
Les années passant, il devint le chef des troupes du désert, puis capitaine de la garde du grand souk des deux portes et enfin wazir garant de l'application des lois régulières et séculières de Kh'saaba. Aujourd'hui âgé de plus de quarante ans, Najim est unhommerespecté et aimé par ses concitoyens.Hommejuste, pieu et fort, il incarne ce que chaque Saabi aime voir en ses dirigeants. Si les cheikhs lui donnent un peu plus de responsabilité et de poids politique chaque année, Najim lui regarde de plus en plus vers le désert. (...)
S'il est encore très impliqué dans tout ce qui concerne la sécurité de la cité, Zuru se désintéresse lentement de son rôle administratif, de moins en moins excitant pour le vieilhommemalade qu'il est devenu. * Chafika Ibn Rachid Abd-al-Hassan est la plus jeune des six wazirs. Elle est aussi l'une des rares femmes du royaume de Kh'saaba a occuper un poste impliquant autant de responsabilités. (...)
Elles sont là, comme cloisonnées dans leur propre purgatoire individuel, seulement capable de conseiller et de guider l'hommequ'elles hantent par le biais de métaphores et d'interventions sibyllines. Souvent aussi, elles deviennent l'esclave de leur bourreau, ceux qu'elles hantent finissant toujours par passer maîtres dans l'art de manipuler leur énergie de mort (cf. (...)
On prétend que Houbal lui-même lui rend parfois visite pour discuter avec lui de l'avenir du monde... et c'est peut-être vrai : âgé de près de trois siècles, l'homme, qui ne se mêle plus beaucoup à la vie yasminabadi, vit parmi les esprits et les fantômes qui hantent son palais. (...)
Ebrim Bar Mishmaon est le patriarche de cette communauté. Entouré d'une dizaine de sephirim, Ebrim est unhommepuissant qui mène sa communauté et ses affaires dans le respect des traditions. Conseillé par de nombreux sages et savants, et assisté par le maqqabah Chem-Tov Bar Dayane et par sa propre femme Anâva, le patriarche est unhommeaimant et aimé ayant tissé de nombreuses relations avec les mages qui gouvernent la cité ainsi qu'avec les mosaïstes de Sagurtha dont il finance une partie des recherches. Les tisseurs de tapis volants : L'une des principales curiosités de Yasminabad est qu'elle est l'un des derniers endroits au monde où l'on sait encore tisser les tapis volants. (...)
Ici vivent Assar Ibn Mussah Abd-al-Hassan et ses neuf épouses, au milieu des courtisans ambitieux ou fidèles, des domestiques zélés et des gardes d'élite. Assar est unhommejuste et aimé, très présent en ville, contrairement au seigneur Jelim Ibn Aziz Abd-al-Salif de l'Al-Alaeddine. (...)
Les tristes princes épousent la doctrine d'une des trois écoles d'escrime ayant découlé du meurtre d'Alaeddine par Lakhdar. Par le sacrifice de ce que l'hommea de plus cher, son égal, lui-même d'une certaine façon ; viennent l'accomplissement, la preuve de la noblesse d'âme, le statut de chevalier. (...)
Il en résulte une philosophie de l'instant et du choix, un enseignement qui oscille sans arrêt entre déterminisme divin et libre arbitre. L'hommen'a pas de but défini, mais les dieux placent des jalons sur son chemin pour le forcer à se poser les bonnes questions. Ces épreuves, selon la façon dont l'hommeen triomphe, ou bien les contourne, ou encore y échoue, lui enseignent toujours bien plus que le simple fait d'avoir réussi ou non. (...)
Les deux se disputent la légitimité de domination de la région et d'exploitation des mines de la terre des gouffres. Le duc Galistre de Sorthes, commandant de la garnison, est unhommebelliqueux qui ferme les yeux sur tous les incidents diplomatiques causés par ses hommes en permission à Yasminabad ou sur les attaques de caravanes saabi par ses troupes. (...)
A jamais, ils devraient forger, jour et nuit, pour le service des dieux et des Saabi qui les révèrent dans la région. A jamais, les cyclopes du désert des gouffres seraient soumis à l'autorité d'unhomme, le seigneur de l'Al-Alaeddine. Six cyclopes vivent encore dans le désert des gouffres, forgeant encore et encore, inlassablement, dans leurs puits sans fond. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...