Les yeux de la ville
sur Editions Icare au format (730 Ko)
Contient : flammes (2)(...) Lorsqu'un feu était découvert, la lutte se faisait au moyen de seaux, de haches et de pompes pour transporter l'eau, mais également de divers outillages incluant jusqu'à des catapultes permettant de détruire les maisons avant l'arrivée desflammesafin de contenir le foyer de l'incendie ; en outre les aquarii qui supervisaient l'approvisionnement en eau, avaient à leur disposition, à Rome, 591 fontaines au Ier siècle, sans compter les bains et les ressources propres de chaque maison (citernes, viviers, arrivées d'eau dérivant des aqueducs). (...)
Les vigiles urbani se spécialisaient dans des tâches bien distinctes, mais complémentaires : le siphonarius faisait fonctionner les pompes, les emitularii disposaient des matelas pour recevoir les habitants qui sautaient des immeubles, les falciarii porteurs de faux et les uncinarii porteurs de grappins étaient chargés de détruire les bâtiments, les centonarii utilisaient des draps enduits de vinaigre qu'ils plaquaient contre les parois en feu pour étouff er lesflammes. Quant aux simples pompiers, appelés milites, ils servaient d'aides à divers postes. Les soldats du feu avaient également leur chapelain, le victimarius, qui entretenait le culte de l'empereur et des dieux protecteurs de la caserne. (...)Les Vigiles urbains, sont sous la Rome Antique les fonctionnaires chargés de la lutte contre l'incendie et la police. Malgré leur nombre relativement faible, ces soldats jouent un grand rôle dans la vie de la Ville. Ils ne sont pas toujours aimés, en raison de leur arrogance et de leur brutalité, comme le dit Juvénal. Mais ils ont aussi de nombreux liens avec les civils. On ne connaît pas de camp pour l'ensemble de la troupe. Ce corps n'a pas de contingent de cavalerie. A Rome, ils sont ...