Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : noire (5)(...) Un arbalétrier posté dans le clocher peut tenter de faire exploser la batterie en tirant avec des carreaux enflammés sur les tonnelets de poudrenoiredes artilleurs (et il faut une bonne minute pour grimper dans le clocher...) ; toutefois, la distance qui sépare le tireur ainsi placé de la batterie est de 120 pas et génère donc un malus de cinq dés. (...)
Détruire la batterie : l'idéal est de prendre la batterie, d'installer une mèche sur un tonnelet de poudrenoireet de prendre la fuite avant que tout n'explose. Ce type de sabotage nécessite un test facile sous ' Armurerie' ou sous ' Artillerie' ; un échec provoque l'explosion alors que les saboteurs sont à 35 pas du fauconneau ; un échec critique provoque une explosion alors que les saboteurs sont à 15 pas du fauconneau. Bien sûr, une balle logée dans un des six tonnelets de poudrenoiresuffit à provoquer un magnifique feu d'artifice... L'explosion dévastera toute la rue, éventrant les deux maisons voisines. (...)
En outre, il faut au moins cinq hommes solides (plus de deux en Puissance) pour manoeuvrer ou déplacer le fauconneau, et il faut en outre récupérer tonnelets de poudrenoire(un homme peut en porter au maximum deux) et les boulets de calibre 7. Enfin, si la barricade catholique n'a pas été détruite, il sera impossible de la faire franchir par le fauconneau. (...)
Portrait Physique : Jeanne d'Azergues est une petite femme ridée, aux cheveux blancs, au visage sec. Elle porte une austère robe de veuve,noire, et une coiffe sombre complètement désuète, à la mode sous François I. Elle s'exprime avec sécheresse et précision. (...)