Liber Tolosa - Les cathares
sur CDS Editions au format (8.8 Mo)
Contient : prison (3)(...) L'âme se soumet à l'esprit pour être métamorphosée, l'esprit a besoin de l'âme pour s'élever. Le corps, lui, est uneprisonqui enferme l'être humain dans le cycle des renaissances. Sans la purification de l'âme durant l'existence terrestre, l'esprit ne peut espérer atteindre l'Eternité. (...)
En 1209, ce sera le massacre de Béziers, transformé en gigantesque bûcher où tous les citoyens, hérétiques et catholiques furent brûlés sur ordre d'Arnaud Amaury qui le justifira avec son fameux : « Brûlez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! » Un peu plus tard, le vicomte de Carcassonne, le jeune Raimond-Roger Trencavel, est jeté enprisonet Simon de Montfort, devient le nouveau seigneur de la ville, et s'impose comme chef de guerre de la croisade. (...)
Ils l'admonestaient - les discours habituels sur le Bien et le Mal, le péché de chair, la nécessité de s'élever au-delà des contingences matérielles pour délivrer l'âme de laprisondu corps, à grands renforts de citations tirées de l'Evangile. Elle ne les écoutait pas. Ce qu'elle entendait, en revanche, ce qu'elle ressentait jusqu'aux tréfonds de son essence, c'était le petit être qui grandissait en elle et qu'elle chérissait déjà de tout son coeur. (...)Les cathares : Ce terme, inventé par Eckbert de Schönau en 1163 vient du grec katharos, qui signifie « pur ». C'est sous ce nom que l'on désigne la communauté hérétique de croyants qui se sont répandus dans le Languedoc aux 12ème et 13ème siècles. Le catharisme est issu d'une pensée dualiste du 3ème siècle de notre ère. Manès (aux alentours de 240), reprenant les enseignements du Perse Zarathoustra (7ème siècle avant notre ère), prêchait un ensemble de croyances au sein desquelles un dieu ...