Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : noire (10)(...) Les locaux parlent d'un vieux réservoir construit aux origines de la cité ; là, à demi-englouti par la merde et les eaux usées, se tient la statue d'un énorme rat, couverte d'algues et de moisissurenoire. Ceux qui affirment l'avoir vu de leurs yeux vu prétendent que les tunnels qui mènent au réservoir abritent des Choses étranges, corrompues, aux yeux rouges, qui restent toujours en limite du champ de vision. (...)
Comme les marécages progressaient toujours plus loin, le cimetière est devenu de plus en plus sauvage. Des plantes grimpantes épaisses comme le bras s'accrochent partout, une moussenoireet putride couvre les pierres tombales tandis que les sentiers pavés, jadis larges et confortables, sont réduits à de minces pistes bordées de buissons épineux et de mare d'eau stagnante à l'odeur de décomposition avancée. (...)
Voici une brève liste de lieux qui pourraient mériter l'attention des aventuriers : Le bazar de PorteNoire: situé à proximité de la porte qui mène aux Communs, le bazar de PorteNoireest clairement un marché de seconde zone. Ici, les négociants sont moins francs que leurs collègues du Souk, leurs biens de moins bonne qualité et, d'une manière générale, le chaland doit faire très attention. (...)
Les camelots du coin sont bien connus pour leur persévérance obtuse, le volume de leur voix et leur détermination à vous vendre leur stock. Peu de gens le savent mais le bazar de PorteNoireest placé sous l'égide de la Guilde des Voleurs. Si peu de marchands sont effectivement des larrons, il y a toujours un aréopage de ceux-ci mêlé à la foule, sondant les poches, repérant les pigeons et les nouveaux-venus à l'ostentatoire richesse. (...)
Les criminels pris par les Dragons de la Veille Sud ne survivent jamais assez longtemps pour connaître le tribunal et la peur que la DameNoirerépand ne fait que renforcer l'influence de la garde sur le quartier. La cité flottante : ensemble hétéroclite de cabanes et de cahutes construites au-dessus de l'eau, la cité flottante est la version locale des taudis de la Boucane, un bidonville instable où l'on vit comme des bêtes sauvages. (...)
Les histoires du Paladin Fou auraient pu être ignorées s'il n'avait ramené une paire d'artéfacts : une épée en or à la facture ancienne et une griffe énorme,noire, de plus de 20 centimètres de long, arrachée à la patte d'une créature terrifiante. On reconnaît communément qu'un dragon noir à l'âge indéfinissable a sans doute élu domicile dans la Bourbe, bien que l'ancien n'ait pas été vu depuis près d'une décennie. (...)
La Flèche des araignées : au sud de la cité, là où les marais putrides se mêlent à l'océan, se dresse au sommet d'un éperon rocheux une tournoireet solitaire, battue par les tempêtes et les ouragans depuis des siècles. On dit que la Flèche est plus vieille que Punjar elle-même - ce ne serait sans doute pas une raison particulière pour attirer l'attention (après tout, les merveilles elfiques et naines peuvent largement survivre à la moindre oeuvre des hommes) si la Flèche n'était pas une si curieuse construction : découpée dans un seul et unique bloc d'obsidienne, les trente mètres de la tour ne présentent aucune trace de ciseau ou de burin, aucune trace de façonnage artisanal. (...)
Les experts nains appelés pour inspecter la tour restèrent dans l'expectative, incapable d'expliquer comment elle avait été construite et jurant qu'ils ne connaissaient aucun autre exemple de cela dans leurs annales ou leurs légendes. La Flèchenoireest lisse comme un miroir. Ceux qui se tiennent devant ses murs parfaits voient leur reflet dans la pierrenoire, à une différence près : leur image, identique dans tous les autres détails, est couverte de toiles d'araignée poussiéreuses et grouille de petits arthropodes ténébreux - cette vue déstabilisante a causé plus d'un recul de surprise qui s'est fini au pied de la falaise, sur les rochers battus par les vagues. Si bien peu ont le courage d'explorer la Flèche, quelques recherches révèlent néanmoins trois manières d'y pénétrer. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...