Le coeur séché
sur La Cour d'Obéron au format (61 Ko)
«Froids soient la main et le cœur et les os, Et froid soit le sommeil sous la pierre : Pour ne plus jamais s'éveiller sur son lit pierreux, Jamais jusqu'à ce que le soleil fasse défaut et que la lune soit morte (...)» J.R.R. Tolkien, SdA, I,8. L'automne s'alanguit sur le Pays de Bree. Les moissons sont rentrées, Grandes Gens et Petites Personnes des quatre villages (Bree, Staddle, Archet et Combe) préparent le bois pour l'hiver, tuent le cochon pour garnir leurs réserves de viande et, le«Froids> ...Contient : humains (4)(...) Certains tombaient sous l'aile noire du Seigneur des Ténèbres, d'autres s'efforçaient de combattre pour leur indépendance ; la plupart étaient minés par des guerres fratricides, qui les dressaient les uns contre les autres pour le contrôle d'une forêt, d'une lande ou d'une rivière... En Eriador, deux roiteletshumainsse livraient à une guerre féroce pour laver une dette de sang remontant à trois générations. (...)
Pour cela, il devait effectuer des rituels noirs au cours desquels le coeur arraché d'une victime consciente permettait de ranimer un de ses gardes morts... Ayant besoin d'agentshumainspour se livrer à ces rites épouvantables, il entreprit de rôder de plus en plus souvent en esprit dans les quatre villages du Pays de Bree, pour y sonder les âmes, et tenter d'asservir quelques malheureux. (...)
Le sol est jonché d'ossements de chevaux jusqu'à une hauteur de près d'un mètre. Les fosses aux guerriers : Pièces semblables aux fosses à chevaux, mais ce sont des ossementshumainsmêlés de débris agglomérés d'armes et d'armures qui s'y entassent. L'oratoire : Un ancien temple dédié à Oromë, profané il y a des millénaires par Khâmul et reconsacré à Morgoth. (...)
Les murs sont constellés de gribouillis orques récents, à la gloire du 'Grand Roi Mangeur de Coeurs'. Le vieil autel de pierre est couvert de filets de sang séché, et les cadavres de troishumainset deux hobbits sont suspendus aux colonnes, le visage figé sur un rictus de souffrance effroyable et la poitrine ouverte. (...)