Les Cinq Soleils - Preview
sur Black Book Edition au format
Contient : mère (19)(...) Vous avez suivi une formation d'aspirant de marine, accessible aux seuls catholiques, pour pouvoir assurer la subsistance de votremèreet de votre soeur, votre père étant mort pendant votre jeune âge. Vous avez réussi à attirer le respect des autres aspirants et de vos professeurs par votre assiduité, votre sens aigu de la répartie et votre apparence impérieuse. (...)
Durant vos études militaires, vous avez pris l'habitude de dépenser votre argent dans les tavernes avec vos compagnons d'étude, si bien que votre famille s'est vite retrouvée dans la misère. Après les réprimandes de votremère, vous êtes redevenu plus raisonnable et avez recommencé, après cinq ans d'école militaire à Brest, à fréquenter la noblesse bordelaise. (...)
Vous avez eu pour votre part le poumon transpercé par un coup de rapière. Pendant plusieurs semaines entre la vie et la mort, vous avez cependant préparé le départ de samèrepour les Amériques dès votre rétablissement. Recherchant une place sur un navire de la Royale, vous vous êtes rendu à Brest, où vous avez appris le naufrage du navire transportant votremère. Ivre de colère contre l'intolérance religieuse qui a eu raison de votre soeur et contre Dieu qui a englouti votremère, vous vous apprêter à vous engager sur un navire de guerre, mais êtes prêt à tout. Vous avez pris rendez-vous avec le Vice-amiral des flottes du ponant et gouverneur de Bretagne, le duc d'Estrée. (...)
Il se dégage de vous une aura qui force le respect, même si elle peut passer parfois pour un air hautain. Personnalité : Vous vous sentez responsable de la mort de votremèreet de votre soeur, et cette pensée vous est insupportable. Vous évacuez donc votre ressentiment sous la forme d'une haine contre tous ceux qui croient bon d'imposer leur religion aux autres. (...)
Peut-être la grande famille qu'est l'équipage vous apportera du réconfort... Vous rêvez malgré vous du jour où vous serez capitaine : le capitaine Francis de Vercourt, courant les mers pour la gloire et le Roy. Cette pensée vous apporte un peu de réconfort. Votremèresera alors fière de vous, penchée depuis son balcon du paradis. La liberté ou la mort, la victoire ou la mort, la gloire ou la mort : la mort est partout dans vos pensées, tant qu'il vous arrive parfois de rêver d'un pavillon noir flottant audessus des flots, libre et puissant. (...)
Vous aviez deux frères : un aîné et un benjamin. Votre fort tempérament faisait de vous le chouchou de votremère, attirant sur vous la jalousie de vos frères, en particulier de l'aîné. La famille était prospère et le domaine vaste. (...)
Votre père, en revanche, montrait plus d'affection pour son aîné, futur successeur et surtout plus conforme que vous à ce qu'il attendait d'un noble et d'un fils. Tout bascula trois ans plus tôt, lorsque votremèreeu une aventure avec un trouvère. Elle partit avec lui à la faveur de la nuit, et, au grand dam du reste de la famille, il apparût que sa liaison n'était un secret que pour les proches. (...)
Non seulement les nobles regardaient de travers les membres de votre famille, mais les ragots qui vous parvenaient étaient peu ragoûtants. Pire encore, des tristes individus, voyant que vous défendiez votremèreenvers et contre tout, vous racontaient avec le plus grand aplomb des histoires imaginaires et salaces à son sujet, ce qui vous mettait hors de vous. (...)
Vous y avez passez trois heureuses années, ponctuées malgré tout par des duels avec les fâcheux osaient des médisances sur votremère. Votre ressentiment contre elle s'est alors mis à grandir, car toutemèrechérie qu'elle était, elle avait bien jeté le déshonneur sur la famille pour assouvir ses amourettes. Loin de s'espacer, ces duels se firent de plus en plus fréquents. (...)
Votre lieutenant finit par vous donner congé pour laver votre honneur, en vous promettant de vous réintégrer une fois l'affaire résolue. Les ragots eurent le bon goût de vous mener jusqu'à Brest, où semblait-il votremèreavait embarqué un an plus tôt pour une destination inconnue. Après quelques mois d'enquête à Brest, vous avez fait une rencontre capitale, celle de M. (...)
Elle est en effet tombée par hasard, quelques mois plus tôt, sur une lettre d'un noble espagnol à l'un ses amis dans le Nouveau Monde. Il semblerait que cet ami ait projeté de se marier avec votremère, veuve sans le savoir. Cette demoiselle ne semblait pas en savoir plus, mais vous avez résolu de partir pour le Nouveau Monde. (...)
Vous avez fait part de votre résolution à votre lieutenant, qui a rédigé pour vous une lettre de recommandation pour l'amiral d'Estrée, qui réside à Brest. Vous n'avez pas encore choisi le sort que vous laisserez à votremère. La tuerez-vous de vos mains ou vous jetterezvous dans ses bras ? Image : Vous êtes un grand gaillard bien charpenté. (...)
Détail notable, vous avez une marque de naissance sur la main en forme d'étoile allongée, que vous tenez de votremère, marquée par la nature de façon identique. Cette marque vous a beaucoup rapproché, et vos frères vous appelaient « les deux marqués ». (...)
La honte qui a rejailli sur votre famille vous poursuit et vous affecte. La seule mention de la fuite de votremèrevous rend fou de rage et les cuistres qui vous ont titillé sur le sujet ont goûté de votre sabre. (...)
Votre avis sur les personnages que vous connaissez : Xabi de Cazauban. Ce garçon vous intrigue, moins parce qu'il est prêt à courir le monde pour trouver samèreque parce qu'il est lié d'une façon ou d'une autre à la cité d'or que vous recherchez. Comme moyen de transport vers le Nouveau Monde, vous lui avez indiqué l'Espadon, le navire qui doit vous escorter, afin de pouvoir le garder à l'oeil. (...)
Pour vous, il a été emporté par quelque sirène ou Léviathan, loin de votre Normandie natale, après un combat épique et glorieux. Il était donc naturel que vous suiviez sa voie, au grand dam de votremère. Et c'est donc de votre plein gré que vous vous êtes engagé sur un navire de guerre. La chance vous a souri, car ce navire de guerre n'était autre que celui du capitaine de Clichy, un des très rares capitaines à ne pas avoir une aversion pour les hommes de son équipage. (...)Introduction a la campagne : La campagne Les Cinq Soleils s'étend sur les années 1718 à 1720. Elle débute alors que Woodes Rogers prend possession de Nassau, administrant les pirates graciés qui occupaient l'île. Elle se termine peu après la pendaison à la Jamaïque de John Rackham, dit Rackham-le-Rouge ou Calicot-Jack. Cette campagne est prévue pour trois à cinq joueurs incarnant des pirates débutants, ou plutôt des personnages qui sont en passe de rejoindre les rangs de la Révolte. Le surnaturel ...