« Mon Meilleur Ennemi », le thriller à la sauce « Crimes
»sur Petit Peuple
Contient : scène (7)(...) On assiste à l'attaque d'un pauvre bougre par un sinistre individu, silhouette à peine humaine. Plus on observe lascèneplus le malaise s'installe : L'agresseur porte-t-il un masque de théâtre de Scapin. La distorsion de l'image et les contours flous de cettescèneexpriment pleinement la folie sous-jacente. En fond de toile, la distorsion du paysage l'amenant en éclairage central de ce tableau, une lune pleine et entière, très pâle, d'une régularité tranchant très nettement avec le reste de l'illustration. (...)
Au-delà des apparences... Jusque là, je me suis contenté de faire l'apologie très superficielle de « Mon Meilleur Ennemi » Dès le début de ma lecture, douillettement installé sur mon canapé couvert de coussins, je me sens mal à l'aise. Le scénario débute sur unescènesinistre : une exécution à la guillotine, « la Veuve »en action... Franchement, on est loin des aventures sympa qui débutent dans un petit troquet ou dans le cadre rassurant d'un bureau de la préfecture. C'est sordide à souhait et lascèneest décrite un peu à la manière de ces auteurs de la littérature sombre de cette époque. A ce niveau de ma lecture, je me cherche déjà une nouvelle position de lecture. (...)
De nombreuses occasions de visions paranormales émaillent le cours de l'histoire et nous immergent en plein dans le fantastique au détour d'unescèned'une banalité sans nom. A ce niveau là, les pauvres acteurs de cette campagne seront « à point » pour le grand final, aux confins de la Folie. Les acteurs entrent enscène: En parlant des personnages. L'aventure est écrite pour cinq personnages pré-tirés. Eux aussi sont un panel représentatif de la société. (...)
Les encadrés fournissent des données connexes pour aider à gérer les points importants et les prémonitions qui peuvent survenir à chaquescène. Il y a un côté « Livre dont on est lé Héros » mais cela fonctionne bien. Mon avis à moi, que j'ai... Une histoire extraordinaire à lire et à faire partager. (...)Première (et sûrement dernière) rencontre avec Lépine : On m'a enfin laissé rejoindre les bras de Morphée. Ce trou à rats prend à mes yeux des allures de paradis : non pas que le matelas troué de ma chambre soit des plus confortables, non pas que cette fine couverture militaire m'ait beaucoup réchauffé, mais je peux au moins y dormir à l'abri du vent et de la canaille. Je chercherai plus tard quelque chose de plus luxueux. Pour une raison des plus évidentes, Lépine ne semble guère m'apprécier ...