Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : empire (28)(...) Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empirebénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. (...)
Chronologie des Terres d'Arabie : • - 2500 : Premiers vestiges d'une installation humaine dans la péninsule arabe, sur les rives du « Grand Fleuve » • - 1300 : Début de l'Empirede Fahal Sum. Cette civilisation s'installe le long du Grand Fleuve et repousse les Trolls du désert au delà des montagnes. Apparition de l'écriture • -900 : Apogée de l'empirede Fahal Sum. La capitale, Nefernéda, aurait alors dépassé les 250 000 habitants. C'est l'âge d'or des Pyramides dans la vallée des rois. • -850 : Début de la civilisation du « Fleuve Rouge », aussi appeléeEmpirede Durbaïta, au Sud est de la péninsule • -450 : Début de « la guerre des Empires » entre l'empirede Fahal Sum, déjà en déclin, et celui de Durbaïta • -400 : La Guerre des empires s'achève par la chute de l'empirede Fahal Sum. C'est l'apogée de Durbaïta qui se caractérise par la construction de pyramides à degrés. • -150 : Victime d'une mystérieuse épidémie, l'empirede Durbaïta voit sa population décroître d'une manière vertigineuse. En quelques décennies, cette civilisation tombe dans l'oubli. (...)
• vers 0 : Un jeune berger d'une tribu nomade, Ali, commence à prêcher dans toutes les tribus au nom de son Dieu, Ormazd l'Unique, qui lui aurait fait la révélation du futurempired'Arabie. • 25 : Ali parvient à fédérer autour de lui de nombreuses tribus nomades qui se sédentarisent et créent la ville de Zandri, à l'embouchure du Grand Fleuve. (...)
• 35 : Ali, surnommé le Prophète, prend la tête d'une grande armée et entreprend de longer toute la côte arabe pour créer un grandempirepour son Dieu. • 125 : Le petit fils de Ali, le Prophète Mulhaed al Quyat impose le culte d'Ormazd dans toute l'Arabie. (...)
L'an 0 du calendrier arabe commence le jour où Ormazd fit la Révélation à Ali, un jeune berger arabe : Il lui commanda de convertir son peuple et de bâtir en l'honneur de son Dieu le plus grandempireque la terre ait jamais porté. Ainsi naquit le Sultanat (ou royaume) d'Arabie. Vers 2100, une guerre de religion éclata entre le sultanat et les adeptes d'une nouvelle religion , celle de Sangrif. (...)
Apparu vers l'an 1780 en Arabie, ce culte garde des origines mystérieuses, bien que ses prêtres prétendent que Sangrif était le Dieu des habitants de l'empirede Fahal Sum (les adeptes d'Ormazd ont la même revendication). Ce culte est devenu assez populaire pour concurrencer celui d'Ormazd, ce qui a entraîné une guerre religieuse dont l'issue a été une épuration des adeptes de Sangrif. (...)
Lors des accords de Tul Hassam en 2221, la teneur en métal précieux de chaque pièce a été fixée et si un royaume s'avisait d'en changer cela ressemblerait fort à une déclaration de guerre La démographie de l'Arabie : Estimations générales : La superficie de la péninsule arabe est estimée par les géographes à 1,2 Millions de km² (à titre de comparaison, l'Empiremesure environ 820000 km²). Evaluation générale de la population : Densité de 1.7 habitants au km² soit une population de 2 Millions d'habitants (toujours à titre de comparaison, l'Empirea une densité de population de 3 hab/km² et une population de 2,8 Millions d'habitants). Bien sûr, les chiffres qui suivent ne sont que des estimations (sûrement entachées d'erreurs), surtout en ce qui concerne les étendues désertiques et les royaumes du Sud. (...)
Dans le domaine de la connaissance géographique et surtout historique, les savant arabes ont eu à souffrir d'une perte irréparable : L'incendie de la Grande Bibliothèque de Zandri en 1785 (suite à une révolte d'esclaves). D'innombrables volumes très anciens (et notamment des rouleaux datant de l'empirede Fahal Sum) ont été détruits. A cause de cette catastrophe, les historiens arabes ne parviendront sans doute jamais à trouver la mythique cité de Nefernéda. (...)
La diffusion des romans et des poèmes est facilitée par le prix peu élevé du papier et l'invention de l'imprimerie, ramenée de l'Empire. Les musiciens sont très respectés car dans l'imagerie populaire, le musicien est l'intermédiaire entre la parole d'Ormazd et l'humanité. (...)
Cette justice, aussi cruelle qu'expéditive garantie la cohésion sociale et le calme (relatif) de la cité. L'alcool n'est pas interdit à Al-Haïkk et les tavernes peuvent proposer de la bière de l'empire, du vin Tiléen ou Bretonnien, ou encore de l'alcool de datte pour accompagner l'opium souvent fumé en ces lieux. (...)
Les principales villes de l'Emirat de Debeqra : Debeqra : La capitale du territoire est une antique cité, s'étendant sur les deux rives du fleuve Dalar Missa, au fond de la baie du même nom. La ville est très ancienne car elle fut un comptoir de l'empirede Durbaïta (la civilisation du Fleuve Rouge) il y a plus de 3000 ans. Aujourd'hui, il ne reste de cette époque que quelques tumulus et ruines de palais. (...)
Les deux grandes civilisations antiques qui se sont succédées en Arabie avant l'ère des prophètes d'Ormazd se sont peu intéressées à ce territoire. On n'y a trouvé aucun témoignage de l'empirede Fahal Sum et l'empirede Durbaïta n'y a fondé que quelques comptoirs dont il ne subsiste aujourd'hui aucune trace. En 125, lorsque le petit fils de Ali, le prophète Mulhaed Al Quyat, acheva la conquête des côtes de l'Arabie, il décida de ne pas prolonger la conquête vers le golfe de Mèdès, qu'il jugeait inintéressant. (...)
Les royaumes de Durbaïta : Une histoire devenue légende... En Arabie, seuls les érudits (et les pilleurs de tombes) savent que les territoires situés autour du golfe de Durbaïta on été pendant près de 800 ans le coeur d'un civilisation brillante : La Civilisation du Fleuve Rouge (ouempirede Durbaïta). Cetempirequi a fait chuter la civilisation antique de Fahal Sum a connu des siècles d'apogée dont les seuls témoignages sont les monuments architecturaux encore visibles en 2510 (notamment les monuments funéraires en forme de pyramide à degré). Tous ces monuments (palais, tombes,, statues, forteresses, temples...) restent bien mystérieux aux yeux des érudits car l'écriture de Durbaïta, à la différence de celle de Fahal Sum, n'a jamais pu être déchiffrée. (...)
Les très nombreuses inscriptions murales sont encore des énigmes pour les historiens. On ne sait donc rien non plus sur ce qui a fait chuter ce formidableempireen moins de 50 ans. Les hypothèses les plus extravagantes ont été avancées mais la plus sérieuse reste une mystérieuse épidémie qui aurait décimé la population. Aujourd'hui, Adarbaïta, capitale de cetempirelégendaire, étend ses ruines sur plusieurs kilomètres et certaines parties de la ville n'ont encore jamais été explorées. (...)
Des territoires récemment reconquis : Les historiens estiment que durant les siècles qui ont suivi la chute de l'empirede Durbaïta, la région s'est vidée de sa population, laissant la nature reprendre ses droits sur les zones humanisées (les rives du Fleuve rouge se sont recouvertes de mangrove et de forêts tropicales, les zones les plus éloignées ont été gagnées par la savane). (...)
La fortune qu'il s'est constituée lui permet d'entretenir une armée personnelle d'une centaine de soldats et de payer une troupe d'une centaine de mercenaires aguerris, venus de l'Empireet dirigé par le chevalier Andréa Eberhart Von Ospralia. Au Nord-Ouest de Symara, en bordure du fleuve, se trouve la seconde curiosité de l'émirat : Les ruines de Adarbaïta, capitale mythique de l'antiqueempirede Durbaïta, redécouverte en 2380 par l'explorateur Urudj Yeb (de la Madrasa de Kufra). Ces ruines gigantesques s'étendent sur plusieurs kilomètres et sont envahies par la forêt tropicale. (...)
Les ruines des temps anciens : Cette vaste étendue que l'on appelle aujourd'hui le Grand Désert n'a pas toujours été une région aride. Les savants arabes pensent qu'au temps de l'empirede Fahal Sum, le climat était beaucoup plus propice à l'implantation humaine. De nombreuses ruines ont été découvertes par les nomades. (...)
• Azif Al'Wadi : Dans le méandre d'un ancien fleuve aujourd'hui asséché, on devine les restes d'un vaste port (jetée, embarcadères...) • Néfernéda : Capitale de l'empirede Fahal Sum. On ignore où ce trouve cette cité qui, selon la légende, fut engloutie par le sable du désert, lors d'une gigantesque tempête. (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...