Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : hommes (49)(...) Sangrif, le Purificateur : Description : Sangrif est le Dieu du feu, de la passion amoureuse et du suicide ! bref, il est le Dieu des passions qui consument leshommes: la vengeance, l'amour, la haine, la colère. Apparu vers l'an 1780 en Arabie, ce culte garde des origines mystérieuses, bien que ses prêtres prétendent que Sangrif était le Dieu des habitants de l'empire de Fahal Sum (les adeptes d'Ormazd ont la même revendication). (...)
La justice est rendue dans les temples d'Ormazd, par un jury plus ou moins important selon le délit jugé. Les petits délits sont rarement jugés par deshommesdu culte d'Ormazd car une véritable armée de bureaucrates, au service de l'Emir ou du Sultan, se charge d'expédier ces petits procès. On appelle ceshommesles « juges de paix » : ce sont des laïcs qui ont reçu une formation de juriste et qui sont au service de l'autorité temporelle. (...)
Elle est alors vendue au plus offrant par un officier spécialement rétribué pour cela. Les belles femmes, leshommesforts, cultivés ou possédant des compétences d'artisanat se vendent très rapidement. Lorsqu'une personne est condamnée au bagne, elle est emmenée dans un endroit spécialement réservé aux bagnards. (...)
L'esclavage, une tradition séculaire : L'esclavage est autorisé et très répandu en Arabie, contrairement au Vieux Monde où cette pratique est très marginale et strictement réglementée. En Arabie, seuls leshommesles plus pauvres ne possèdent pas d'esclave. il n'est pas rare que certaines familles aisées en possèdent plus d'une dizaine. (...)
Posséder un esclave est un moyen d'afficher sa réussite sociale aux yeux de tous, car l'objectif d'un homme riche est de s'affranchir de tout travail pénible, dégradant pour sa condition. Seuls la profession des armes, le commerce et les tâches intellectuelles sont recherchées par leshommesriches. L'ensemble de la population pauvre se contente donc d'exercer les métiers manuels, parfois avec l'aide d'esclaves (les artisans ont souvent un ou deux esclaves pour les aider dans leurs taches). (...)
D'où viennent les esclaves vendus en Arabie ? : La plupart sont originaires d'Arabie même : Ce sont des fils et filles d'esclaves, des ancienshommeslibres tombés en esclavage en sanction d'un crime ou en raison d'une ruine financière (il n'est pas rare qu'une personne ne pouvant honorer ses dettes soit condamnée à l'esclavage). (...)
Dans le sud de l'Arabie (les royaumes des Golfes de Mèdès et de Durbaïta en particulier) près des deux tiers des esclaves sont deshommeset des femmes à la peau noire, capturés dans les Terres du Sud. Ces esclaves ont la réputation d'être très résistants. (...)
La condition d'esclave dépend des qualités de l'esclave lui-même : Les belles femmes finissent dans les harems des grands nobles ou dans des maisons closes, Les femmes moins gâtées par la nature sont mises aux fourneaux des cuisines et aux tâches ménagères. Leshommeslettrés peuvent être employés à des tâches administratives dans les domaines agricoles ou les palais de gouverneurs, certains deviennent précepteurs. Leshommesdoués pour le travail manuel sont achetés par les artisans. Leshommesrobustes et doués pour les armes sont envoyés dans des écoles de gladiateurs où ils connaissent en général une existence brève et violente. Enfin, leshommesne montrant aucune qualité particulière sont envoyés aux galères ou dans les mines d'Arabie. ceshommesont un sort peu enviable mais, heureusement pour eux, leur calvaire dure assez peu de temps. Vendre et acheter des esclaves est une occupation très répandue en Arabie, Chaque ville possède son marché aux esclaves. (...)
Il existe une catégorie d'esclave bien particulière : celle des jeunes garçons que l'on capture dans le Vieux Monde dès leur plus jeune âge dans un objectif bien particulier : En faire des guerriers kamaluk : ces guerriers sont des eunuques, entraînés dès leur plus jeune âge à devenir des combattants hors pair, fidèles à leur maître jusqu'à la mort. Ceshommesforment l'élite des combattants de l'Arabie et sont la garde rapprochée de nombreux Emirs ou Imams. (...)
L'Arène de Zandri est un bâtiment exceptionnel construit en pierre blanche et pouvant accueillir plus de 40 000 spectateurs. Les gladiateurs sont en grande majorité des esclaves (80%), mais certains sont deshommeslibres qui ont choisi de tenter la fortune et la gloire sur le sable de l'arène. Car les gladiateurs peuvent devenir les héros de la foule et leurs noms scandés par tous les spectateurs. (...)
La loi est représentée par le Vizir Ibrahim Ya Qub, qui commande une garnison municipale forte de plus de 900hommes. Ces gardes sont répartis à travers la ville et ont pour principales missions de combattre la criminalité urbaine et de dissuader tous les esclaves qui seraient tenter de se révolter. (...)
C'est en réalité une forteresse imposante ayant plusieurs fois résisté à des sièges. On y trouve, outre les appartements du gouverneur, le siège de la garnison (forte de 500hommes) commandée par le général Zhur. Le quartier du port de guerre est directement sous la tutelle de l'armée du sultan (et abrite d'ailleurs les quartiers d'un régiment). (...)
La petite ville est commandée par le gouverneur Ibn Nafis et protégée par des hauts murs et par la garnison municipale du commandant Kali Ben Yakub. Cette garnison est forte d'environ 100hommes. Mendaï : Située en plein désert (à presque 250 km de Zandri), Mendaï est une ville sainte pour les fidèles d'Ormazd. (...)
Le bâtiment le plus important de la ville est le Ribat, abritant environ 200 Mudjahids dont le chef (le Malik) est Ibn Sahid. Ce personnage est l'autorité religieuse et administrative de la ville. La garnison de 80hommesest commandée par le commandant Al Umam et a pour principale mission de veiller à la sécurité des pèlerins qui se rendent par milliers au bord du lac le jour anniversaire de la mort de leur prophète. (...)
Le quartier riche a la particularité d'abriter la demeure de l'Emir et l'hôtel du commerce où sont fixés les prix des denrées agricoles. La garnison (de 500hommes) est basée dans une citadelle gigantesque, vieille de plus de 1000 ans, à côté des jardins du palais de l'Emir. (...)
Cet imam a également sous sa direction les 60 temples de la ville. La garnison de la ville, forte de 600hommesest commandée par le général Ali El Muhamat. De part son caractère militaire, la ville est formellement interdit à tous les étrangers. (...)
Le chef de cette communauté est Abdul Mujin, un cousin du calife Saadi. Il commande également la milice de la ville (150hommes). Sankara est une ville paisible et le principal soucis de la milice est d'éloigner les lions et autres prédateurs des zones de cultures. (...)
Il habite une très belle propriété dont la particularité est de posséder un jardin sur la terrasse du troisième étage. Le commandant Nasir El Mudin dirige une garnison municipale d'une petite centaine d'hommes. Akka : Petit port de pêche situé dans la baie d'Abu Hamed, Akka est une petite ville de 8 000 habitants dont la principale activité est l'approvisionnement de la capitale en poisson. (...)
La ville est dirigée par un intendant nommé par le calife : Firuz Kurban. Il commande la garnison municipale (150hommes) et a la charge de la Grande Tour de Guet (Sorte de phare d'un dizaine de mètres de haut, entouré de remparts). (...)
Cette société violente, basée sur un mélange de piraterie, de commerce et de trafic d'esclave est dirigée par l'Emir Haroun Al Otman, un deshommesles plus riches et les plus puissants d'Arabie (certains prétendent même qu'il serait plus riche que le sultan lui-même). (...)
Les 400 soldats qui la composent sont sous les ordres du Ka'id Suleyman Firam, nommé par l ‘Emir. Il est l'un des 5hommesqui forment le Conseil de la Cité. Les quatre autres sont le commissaire des enchères (Ibn Alran Assan), l'intendant de justice (Marat Al Musabar), Le commissaire du Marché aux Esclaves (Imad Al Zanki) et le capitaine du port (Tarik Al Médi). Chacun de ces 5hommesest nommé par l'Emir et a sous ses ordres une cohorte de fonctionnaires. Dans la rue, la justice est très souvent rendue sur place par la garde (toujours formée d'au moins sixhommes). Seuls les délits entraînant plus de deux semaines de prison font l'objet d'un procès. Cette justice, aussi cruelle qu'expéditive garantie la cohésion sociale et le calme (relatif) de la cité. (...)
La flotte de guerre du Calife Salah Ibn Afdal et composée d'une trentaine de galéasses et d'une vingtaine de galions lourdement armés. L'armée du calife regroupe un bon millier d'hommes. Les richesses de Mahabbah sont multiples : Tout d'abord, l'arrière pays est un désert parsemé de nombreux oasis permettant l'élevage extensif de bétail (bovins et ovins) et l'élevage de chevaux. (...)
Une autre grande richesse de Mahabbah réside dans la tradition de navigateurs de ses commerçants. Ce sont en général deshommestalentueux qui se sont fait une spécialité du commerce avec le Vieux Monde, et même parfois avec la lointaine Cathay. (...)
Le calife Salah Ibn Afdal règne en maître absolu sur le territoire mais il n'est pas seul. Une assemblée composée deshommesles plus riches du territoire fixe avec le calife les règles d'organisation de la cité. Les juges sont élus tous les ans parmi cette assemblée. (...)
Mahabbah est une ville réputée pour son taux de criminalité très faible : Une garnison municipale forte de plus de 500hommesfait régner l'ordre dans la cité et dans le Funduk (quartier strictement réservé aux étrangers). (...)
La paisible communauté agricole (d'environ 8 000 personnes) est abritée derrière une enceinte de 5 mètres de haut, d'avantage destinée à se protéger des prédateurs comme les lions ou les hyènes qu'à empêcher les invasions. Le chef de la garde municipal Arslan Kilidj et la cinquantaine d'hommesqu'il commande ont pour mission de protéger les récoltes et d'éloigner les prédateurs qui se rapprochent trop des zones habitées. (...)
Le chef de ce groupe de mercenaire est un impérial du nom de Axel Von Lackzheim.. la ville est défendu par une garnison forte de près de 100hommesdirigés par l'âme damnée de l'Emir : l'infâme Abdul Raza (un nécromancien cachant bien son jeu). (...)
Son ministre de la guerre, Pierre de La Mornais, est un mercenaire d'origine bretonienne. Cet homme très cruel commande, en plus de l'armée, les 200hommesqui composent la garnison de la ville. Il est au service de l'Imam depuis 5 ans et est accompagné de 20 mercenaires bretoniens (ces derniers effectuent souvent des opérations militaires dans l'Emirat de Songhai). (...)
Al-Mahbas : Située à 10 km de la frontière entre Debeqra et Songhai, la ville agricole de Al-Mahbas est un véritable camp retranché : la population (5 000 habitants) se regroupe tous les soirs derrière de solides murailles, le ka'id Youssouf Hadj dirige la communauté et commande les 100hommesqui composent la milice urbaine. Un Ribat abritant une cinquantaine de Mudjahids se trouve au coeur de la ville Le Califat de Nejaz : Présentation générale : Le califat de Nejaz est de loin le plus riche de tous les territoires montagneux de l'Arabie. (...)
les trois quarts de ce royaume de plus de 30 000 km² sont constitués de montagnes (le quart restant étant un désert aride vide d'hommes). Les habitants du califat de Nejaz sont des montagnards au caractère bien affirmé. Il y a 500 ans, les arabes ont colonisé la montagne de l'Alkaréham en chassant les derniers clans de gobelins qui y résidaient. (...)
Malgré la richesse du territoire, la vie n'est pas toujours facile en ces lieux, surtout à cause de la rudesse du climat (en hiver surtout) et du danger que peut représenter la faune des montagnes (Lion et ours des cavernes surtout) Les principales villes du Califat de Nejaz : Nejaz : Capitale du califat, la ville de Nejaz est la moins élevée de toutes les agglomérations de la région, elle est située au pied de la montagne, dans une ancienne vallée glacière, aujourd'hui sèche. 12 000hommeset femmes vivent derrière les murs de la ville, le calife Ali y réside dans un palais d'apparence modeste, mais qui s'enfonce dans le flan de la montagne (plusieurs pièces ont été creusées dans la roche et un passage souterrain mène à l'extérieur de la ville). (...)
la ville est également réputée pour ses sources thermales. La protection de la ville est assurée par une milice urbaine de 120hommescommandés par le capitaine Ibrahim Ben Jazira : Al-Birkah : Ville de moyenne montagne, située à 1 000 mètres d'altitude, Al-Birkah est la capitale économique du Califat, la plupart des denrées produites dans les montagnes sont acheminées vers cette ville avant d'être vendues à la population locale ou exportées vers les royaumes voisins. (...)
En 2510, il s'agit de Darius Akan San, Bien que la ville n'ait guère besoin de protection, une milice de 80hommesest régulièrement entraînée par le Ka'id Tarik Ben Griz. Les tâches de la milice sont de protéger les habitants des villages aux alentours contre les éventuels prédateurs (il reste quelques lions des montagnes dans la région) et les brigands. (...)
Il dirige les 10 000 habitants de Martek avec l'aide du Ka'id Malik Shâh, responsable de la garnison urbaine (forte d'une cinquantaine d'hommes). Seuls ces deuxhommesont des contacts réguliers avec le vieil émir qui n'apparaît presque plus en public. Il vit reclus dans un petit manoir surplombant la ville L'imam Masud Tilikan est l'autorité religieuse de la ville, le temple d'Ormazd qu'il administre a la particularité d'être entièrement creusé dans la roche. (...)
Située à flanc de vallée, Ashdod est défendue par une palissade de bois et une garnison d'une vingtaine d'hommes, sous les ordres du Ka'id Izz Al Dawla. Le chef de la communauté est le consul Idris Al Muttayad, nommé par l'émir de Martek. (...)
La ville possède un port où sont amarrés de nombreuses barques de pêche et la dizaine de galères de guerre de l'émir Ali Ben Hamza. Ce dernier dirige la ville avec l'aide du Ka'id Kaydu qui dirige la milice, forte d'environ 200hommes. Ces derniers veillent à la sécurité de la ville, surtout lors des périodes de sécheresse, lorsque des centaines de paysans affamés se dirigent vers la ville dans l'espoir d'échapper à la disette. (...)
On trouve encore quelques villages sur pilotis en bordure du fleuve mais ils se font de plus en plus rares car les maisons résistent mal aux crues et leshommessubissent les maladies véhiculées par les moustiques de la mangrove La capitale du califat de Zoan, Wadi Haïfra, apparaîtra au voyageur comme un enchevêtrement d'habitations de bois, plus ou moins précaires. (...)
A ce titre, on rencontre de nombreux Sudrons dans cette région (certains sont des esclaves, d'autres sont deshommeslibres). Les villages de pêcheurs et d'agriculteurs présentent le même visage que dans le Califat de Zoan. (...)
La ville ressemble à un camp fortifié : Une épaisse ceinture de murailles protège les 5 000 habitants de la ville et les nombreux paysans des alentours qui courent se réfugier à l'ombre de la citadelle de l'émir, dès que sonne le Tocsin (annonçant un raid). L'émir Mansur Nûh défend son territoire et sa ville à l'aide d'une garnison de plus de 500hommes(auxquels de nombreux Mudjahids viennent prêter main forte). Les tribus nomades et les oasis du Grand Désert : Le désert : une étendue hostile et désolée. (...)
De nombreux califes ont tenté de leur faire la guerre mais ces nomades noirs ont une connaissance parfaite du désert. De plus, ils voyagent par groupe d'une centaine d'hommesfemmes et enfants. La rapidité avec laquelle ils peuvent monter et démonter leur campement ferait pâlir d'envie n'importe quel général d'armée ! (...)
Divinité rivale d'Ormazd, officiellement interdite en Arabie mais son culte concerne encore 10% de la population Sudrons : Nom donné auxhommesà la peau noire, vivant dans les Terres du Sud. Taïb'Ozran : Nom de l'esprit vénéré par la caste des Maculés (caste d'assassins). (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...