Exil, la lune
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Exil, Lune de Forge : Forge, la planète : Forge est une planète froide, hostile, battue par les vents. Son unique continent, au relief particulièrement accidenté, est en partie enfoui sous des neiges persistantes. Forge tourne lentement autour d'un soleil moribond et froid, incapable d'assurer chaleur et luminosité à la civilisation humaine qui s'est développée sur la planète. Les nuits forgiennes sont de plus en longues, son hiver de plus en plus froid, et son court été, appelé Tempérance ...Contient : flots (7)(...) Toutes ces îles sont des agglomérats d'une pierre noire et tranchante, baptisée l'Obsidienne... C'est avec ces roches dures comme l'acier que fut érigée l'antique cité tombeau d'Exil. Entre les amas rocheux, abrasés en permanence par lesflotset les vents furieux de la lune aquatique, on trouve une sorte de tourbe noirâtre et lourde, sur laquelle survit une maigre végétation. (...)
Ainsi, les navires de la Compagnie des Piquiers embarquentils un nouveau système baptisé Résonateur, qui leur permet de sonder lesflotsà la recherche de proies. « Ma spécialité, c'est la chasse aux grosses pièces. Vous voyez, uniquement les monstres ! (...)
Très naturellement, la tradition maritime est donc fermement implantée en Exil, et des générations successives de marins se sont lancées sur lesflotsnoirs. Pourtant, l'Océan Noir est loin d'avoir livré tous ses secrets. Il n'a tout d'abord jamais été entièrement cartographié, et les zones incertaines, ou même inconnues, restent très nombreuses. (...)
La légende veut donc que L'île des Morts soit la dernière demeure des âmes des exiléens. Elle apparaît aléatoirement sur lesflots. On raconte qu'on la voit le plus souvent à l'issue d'une formidable tempête. Soudain, la furie du vent s'essouffle et un calme surnaturel tombe sur la mer, devenue d'huile. (...)
Mais lorsque l'oubli se saisit de vous, vous êtes peu à peu jetés dans les bas fonds de la cité, jusqu'à être rejeté auxflots. Peu à peu, tiré vers les insondables profondeurs, vous rejoignez les myriades de morts oubliés qui se lamentent sans fin, scrutant les eaux noirâtres de leurs yeux sans vie... La légende du Capitaine fou : A bord de son navire fantôme, à la tête d'un étrange équipage muet, il traque l'île des morts, tempête après tempête. (...)
Les portes d'airain sont des superstructures monstrueuses d'obsidienne finement sculptées, en forme d'arches, qui semblent surgir desflots. On ne sait pas si leurs fondations descendent jusqu'au socle d'Exil, mais il semble bien que les portes ne bougent jamais, même face à la plus violente des tempêtes exiléennes. (...)
Et puis, soudain, après plusieurs jours de navigation, surgissant comme un mirage d'alcoolique des brumes complices, il découvre l'inimaginable cité d'Exil... A l'approche de la Cité, les îlots se multiplient, rendant la navigation dangereuse pour qui ne maîtrise pas à la perfection leur emplacement. On en a dénombré plus de 350. Si certains ne sont qu'un pan de roche déchiquetée émergeant desflots, certains atteignent des tailles respectables. La plupart sont aujourd'hui balisés, mais nombreux sont les navires qui ont fini écrasés contre l'un de ces rochers... Les plus dangereux sont sans conteste les récifs qui affleurent à peine à la surface. (...)