Exil, la cité
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Présentation d'une cité géante : Exil est un monstre vertical, un labyrinthe effrayant à la fois surpeuplé et paradoxalement désert dans certaines zones. La cité s'étend comme une énorme lèpre sur l'Océan oir, dressant face à lui des murs d'acier rouillé. Il y a de nombreuses façons de ressentir la cité d'Exil, et donc de la présenter. Chacune d'entre elles est forcément réductrice. Il faut d'abord garder à l'esprit qu'Exil est une cité de très grande taille, qui abrite plusieurs millions ...Contient : coeur (10)(...) Quelle que soit l'heure, on arrivera toujours à trouver une taverne ou une boutique ouverte. Dans lecoeurindustriel de la cité, les machines tournent sans discontinuer. Toutefois, comme poussés par une ancienne survivance instinctive, les habitants d'Exil ont instauré les notions de nuit et de jour. (...)
La différence visuelle est peu notable (les lampadaires éclairent plus fortement durant ' le jour ') mais les habitants de la cité se sont calés sur ce rythme. Une journée est divisée en 20 heures, 10 de jour et 10 de nuit. Aucoeurde la nuit, seuls les professionnels nocturnes (des ouvriers de nuit aux prostituées en passant par les voleurs) ou les fêtards tardifs arpentent les ruelles de la cité. (...)
Le soubassement d'Exil est composé de toute une série d'îlots déchiquetés qui crèvent l'Océan Noir. Lecoeurmême d'Exil, la cité machine, a été creusé dans les tréfonds de la plus grande de ces îles. Bien entendu, aujourd'hui, il est impossible de distinguer les anciennes îles originelles, puisque la cité a suffisamment grossi pour les envelopper toutes. (...)
On les trouve enfin au plus haut de la cité, joignant les flèches des palais ou les magnifiques jardins suspendus. Les plus grandes passerelles, situées aucoeurde la cité verticale, portent le nom de ponts et certaines sont même couvertes. Il s'agit dans ce cas de véritables avenues suspendues, dont les bords sont généralement bâtis. (...)
Il n'y a là qu'une chaîne pour empêcher le badaud étourdi de basculer dans le néant. Les quartiers populaires : Les quartiers populaires sont lecoeurvivant d'Exil. Ils grouillent de vie et sont l'âme de la Cité machine, une sorte de contradiction permanente aux idées conceptuelles des ingénieurs, qui voudraient obtenir une cité parfaite, immuable et policée. (...)
Quiconque s'enfonce dans les tréfonds de la Cité industrielle ne peut manquer d'être impressionné : une lumière rougeâtre, d'énormes ateliers, des lacs de métaux en fusion, des systèmes de poulies et de traction, de gigantesques machineries, un entrelacs de passerelles et de conduits, des rails et des tubes à air comprimé. Chaque jour, des milliers d'ouvriers et de contremaîtres s'enfoncent dans lecoeurpulsant de la cité. « Le choc fut rude : je me voyais précipité dans un monde à part, si loin sous la surface que je ne voyais plus les flèches d'acier de la cité. (...)
Sans doute pour tenter d'oublier leur présence sur une cité de métal perdue sur l'océan, les exiléens chérissent tour particulièrement les jardins. Aucoeurdes palais nobles se cachent de somptueux jardins privés. Et chacun connaît les légendaires jardins suspendus entre les arches de la cité, havres de luxuriance au milieu des tubes et des plaques d'acier... Le Grand Opéra d'Exil : Sans doute l'une plus magnifiques oeuvres d'art qu'a donné l'ingénierie civile à la cité d'Exil. (...)
La Cité Machine est en fait un labyrinthe sans fin, qu'un habitant classique d'Exil ne verra peut être jamais. Fondée sur les anciennes machines léguées par les vieux maîtres d'Exil, elle est pourtant lecoeur, les artères et les poumons de la Cité Lunaire. La pensée ingéniérique : Les Ingénieurs veulent reconcevoir et rationaliser Exil à partir de ses bases anarchiques. (...)
Il s'agit d'un énorme cube entièrement situé sous la surface de la ville, au milieu de la cité industrielle. C'est d'ici que par des tunnels et des ascenseurs, les ingénieurs peuvent descendre jusqu'aucoeurde la cité, vers les machines absurdes. Mais c'est surtout d'ici que sont administrés tous les systèmes mécaniques de la cité. (...)
Personne ne sait où se trouve le « fond » de la cité ni seulement s'il y en un. Cela donne à réfléchir quant aux théories ingéniériques qui décrivent la cité comme fichée sur lecoeurartificiel du satellite de Forge. A notre connaissance, cela relève toujours du pur domaine théorique : rien n'a pu être prouvé. (...)