Exil, la cité
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Présentation d'une cité géante : Exil est un monstre vertical, un labyrinthe effrayant à la fois surpeuplé et paradoxalement désert dans certaines zones. La cité s'étend comme une énorme lèpre sur l'Océan oir, dressant face à lui des murs d'acier rouillé. Il y a de nombreuses façons de ressentir la cité d'Exil, et donc de la présenter. Chacune d'entre elles est forcément réductrice. Il faut d'abord garder à l'esprit qu'Exil est une cité de très grande taille, qui abrite plusieurs millions ...Contient : société (6)(...) Elle est en charge de la gestion quotidienne de la cité. Caste à part entière, les fonctionnaires assurent le contrôle et de la bonne marche de lasociétéde la ville lunaire. Leur arme : la bureaucratisation totale et étouffante... De l'esprit exiléen et de l'Administration : Malgré l'écrasante omniprésence d'Administration et ses délais ahurissants, les exiléens sont fiers de l'état abouti de la bureaucratisation de leursociété. A leurs yeux, il s'agit là d'une preuve supplémentaire de leur avancée sur les barbares Forgiens. (...)
Quand aux familles aisées, elles préfèrent souvent utiliser les services d'un précepteur privé à ceux des écoles publics. Il s'agit pour de nombreux professeurs d'un moyen efficace de progresser au sein de lasociétéexiléenne. Victimes de la mode continentale, de nombreuses familles riches cherchent la perle rare : un forgien diplômé d'Exil, capable d'ouvrir de nouveaux horizons à leurs enfants, est assuré de trouver une belle place fortement rémunérée. (...)
C'est l'occasion d'une grande fête, suivie d'un bal très couru par les jeunes demoiselles de la bonnesociété. L'institut des techniques ingéniériques Voilà l'endroit ou sont formés les futurs ingénieurs civils. (...)
Là, entre les énormes poutrelles d'acier qui soutiennent les plates-formes de la Cité et les colossaux piliers de pierre de la cité antique, on trouve des zones d'habitat anarchique. Ici se réfugient ceux qui ont fui lasociétéexiléenne, ceux qui ont décidé de vivre en marge, ceux qui n'ont plus d'espoir. Les bas-fonds sont le dernier refuge des désespérés. (...)
Cruelle ironie, je me retrouvais justement exilé au milieu des immondices rejetés par la fière cité du dessus. Ici s'est construit unesociétéparallèle, dont les membres ne remontent que rarement à la surface, si ce n'est pour mendier. (...)