Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : atelier (3)(...) Les lois sociales ont édicté qu'un ouvrier doit disposer d'un jour de repos par semaine et qu'un employeur doit tout faire pour préserver la sécurité de sonatelierou usine. Sur ce dernier point, Administration sait être drastique (plus d'ailleurs par un souci de sauvegarde des structures de la cité que de la vie des ouvriers concernés) : plusieurs entrepreneurs ont été arrêtés et envoyés au Château pour avoir laissé leurs établissements dans un état de délabrement dangereux. (...)
En Exil, certains fabricants de cerfs-volants sont de véritables légendes vivantes, comme le célèbre Maltus Mirol dont l'atelierregorge de merveilles. Les ingénieurs civils sont à l'origine de superbes démonstrations aquatiques et spectacles lumineux, utilisant les façades métalliques pour distordre les lumières et créer des effets de couleur impressionnants. (...)
L'avantage est également de pouvoir couper court à toute agitation sociale en démembrant très vite une villeatelierpour la recomposer à des centaines de kilomètres de là. On parle même de certains wagons dortoirs abandonnés sur des voies de garage pour servir d'exemple. (...)