Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : clans (4)(...) Ce sont les Patriarches qui poussèrent les derniers Anciens dans leurs tombes et érigèrent les bases de la société exiléenne actuelle. On pense qu'ils n'étaient alors guère plus que des chefs des différentsclansque formaient la population humaine de la Cité à cette époque antique. Enrichis par le pillage des palais des Anciens, ils devinrent les maîtres de la Cité. (...)
Aucune surprise non plus si le pouvoir des nations s'arrête bien souvent au pied de ces mêmes montagnes, là où commence la domination de petits dynastes indépendants et incontrôlables. La culture forgienne est basée sur la notion declans. Pendant des millénaires, avant l'émergence des nations continentales, les perspectives d'un forgien ne dépassaient guère les limites de son propre village. (...)
Aujourd'hui, la situation ne s'est pas améliorée. Les montagnes du nord sont à feu et à sang, ravagées par l'affrontement de petitsclansguerriers. Les plaines agraires qui entourent Nairolles, l'ancienne capitale, sont dévastées. Retranchés dans la cité, les « Républicains » affirment défendre l'unité de la nation, qui n'a en réalité jamais existé. (...)
Cette rudesse, on la retrouve naturellement chez les habitants de l'île. Peu peuplée, Stances voit ses habitants regroupés enclansfamiliaux, farouchement indépendants, vivant principalement d'un maigre élevage. On ne peut d'ailleurs guère parler de villes sur Stances, au mieux de très gros bourgs. (...)