Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : société (16)Vivre en Exil Lasociétéexiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. (...)
Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres face à la domination des Anciens. Un cocktail assez détonnant... Un des traits dominant de lasociétéexiléenne, surtout quand on la compare à Forge, est l'absence quasi complète de machisme. Le pragmatisme exiléen joue ici à plein. (...)
Administration est au courant de votre existence, vous êtres légalement fiché, vous disposez de papiers d'identités (une fiche perforée lisible dans tous les chromatographes), vous payez vos taxes si vous êtes soumis à l'imposition, et vous accomplissez d'une manière générale tout ce que lasociétéexiléenne attend de vous : que vous garantissiez la liberté des autres exiléens, que vous respectiez les lois de la cité et que vous ne complotiez pas contre son mode de vie et sa concorde sociale (une définition bien large que Censure a souvent utilisé à son avantage pour réprimer certains mouvements contestataires). (...)
Tous les autres non-citoyens sont considérés comme des étrangers. Et théoriquement, l'étranger ne dispose d'aucun droit. Bien entendu, lasociétéexiléenne est policée, et ne permet pas que l'on attente gratuitement aux libertés des non-citoyens. (...)
Pourtant, malgré ce système fondamentalement inégalitaire, les exiléens considèrent qu'ils vivent dans unesociétémodèle de modernité et de liberté, surtout lorsqu'ils se comparent aux forgiens... Progrès social et revendications : Depuis plusieurs années, les travailleurs exiléens se battent pour faire valoir leurs droits et étendre leurs acquis sociaux. (...)
Ce sont les Patriarches qui poussèrent les derniers Anciens dans leurs tombes et érigèrent les bases de lasociétéexiléenne actuelle. On pense qu'ils n'étaient alors guère plus que des chefs des différents clans que formaient la population humaine de la Cité à cette époque antique. (...)
Leurs exploits aériens sont bien souvent adulés par les masses populaires, et ils font même l'objet de romans de gare... La Chimère, organisation criminelle : Voilà un nom que l'on ne prononce pas à voix haute dans la cité d'Exil, mais que l'on chuchote discrètement dès qu'un acte criminel de grande envergure est perpétré. Mythe ou réalité, la question se pose une fois de plus. La Chimère serait une impressionnantesociétédédiée au crime sous toute ses formes, disposant de nombreux appuis et de fonds considérables. (...)
Elle aurait la main haute sur la prostitution, le jeu et les trafics en Exil, mais aussi les malversations financières et les grands coups d'éclat comme le cambriolage récent de la réserve monétaire de l'Union des Maisons de Change. Ses membres, liés par un code d'honneur strict, formeraient une véritablesociétéparallèle, présente dans tous les milieux de la Cité. Assassinats et enlèvements lui sont bien souvent imputés. (...)
Ils servent à tout, se consomment en pain, en purée ou en morceaux, cuits à la vapeur ou frits. Ils poussent dans des champs de moisissures un peu partout dans la cité. Par exemple, lasociétéSerpiton et Compagnie, une entreprise exiléenne, les fait pousser à la pénombre, sur des racks installés sous les grandes passerelles. (...)
De nombreux exiléens possèdent encore des armes blanches, et la canne épée fait fureur chez les hommes de la bonnesociété. Nouveauté, les armes électriques, très encombrantes, lancent des arcs dévastateurs. Et peu de gens ont eu la malchance de voir de près un Bâton de mort. (...)
Les cercles d'occultisme sont donc très nombreux. On s'y retrouve entre passionnés, certains sous des dehors ridicules desociétésecrète ésotérique avec mots de passe, rituels et robes à froufrous. On parle à demi mots de réelles sociétés de véritables sorciers très puissants, mais si ceux là existent, ils se cachent bien et ne paradent pas dans les soirées mondaines... Portrait : Siméone Barduc, occultiste et medium . (...)
L'érotisme est une distraction très courue en Exil, à tel point que la littérature et la peinture coquine sont très prisées, et même dans les maisons les plus tenues, on ne se refuse pas un spectacle privé dénudé de temps en temps. C'est un monde de dentelles, de tentures rouges et d'encens enivrants. Dans la bonnesociété, les hommes ont bien souvent de multiples maîtresses. Les femmes, pour peu qu'elles aient déjà donné un héritier à leur mari, font allégrement de même. (...)
Arborant une énorme moustache et une bedaine fort honorable, l'inspecteur semble au premier abord être un drôle d'oiseau : semblant cultiver le goût pour les vêtements les plus dépareillés et les plus mal assortis, il tire en permanence sur une atroce pipe au fort tabac kargarlien, boit et mange trop, ne sait absolument pas se tenir ensociétéet régale son entourage de ses fous rires tonitruants. Mais sous cette apparence extravagante se cache une intelligence aiguisée et parfois retorse. (...)
Il a résolu certaines affaires très épineuses, se faisant par la même de nombreux ennemis jusque dans la bonnesociétéexliéenne, tant il est étranger aux passes droit ou autre indulgences. Des criminels exiléens, il est d'ailleurs souvent respecté pour sa droiture et son impartialité. (...)
L'Obsidienne est le bras armé de Censure et du Consistoire. Elle est chargée de la protection de lasociétéexiléenne, à la fois « contre l'extérieur et contre elle-même ». Pour l'extérieur, les efforts des obsidiens se tournent naturellement vers les nations continentales. (...)
En effet, Talbes est une nation conservatrice et protectionniste qui garde jalousement ses traditions. Elle est notamment rétive à toute intrusion exiléenne et sasociétéjugée décadente et frappée de folie destructrice, même si la politique exiléenne de concorde sociale recoupe assez bien les conceptions de la monarchie parlementaire talbienne. (...)