Amour, Gloire et Religions à Bayonne
sur Club Table Ronde au format (7.5 Mo)
Contient : communauté (16)(...) Les trois ans qui suivirent servirent donc à retrouver une vie « normale ». En retournant sur Bayonne, la nouvelle petitecommunautéchercha d'abord un endroit pour s'abriter. Le Beyris leur offrit les anciens locaux de la Maison de la Vie Citoyenne. (...)
Les deux chefs de famille ne pouvaient sans doute pas se douter que cette prise de position vis-à-vis de leurs familles provoquerait plus tard une très grave dissension au sein de leur petitecommunauté. Toutefois, en l'an 4 après la catastrophe, alors qu'ils étaient partis enterrer un Lauzabe de plus, Haritz et Txomin ne revinrent jamais. (...)
Les deux familles essayèrent de creuser à différents endroits plus ou moins lointains ou correspondant à des endroits « logiques » selon les habitudes des deux disparus... Sans jamais rien trouver. Pendant ces années, toutefois, la petitecommunautéprospéra. D'autres locaux se joignirent aux deux familles qui prirent simplement le soin de garder le contrôle des lieux. (...)
Si le trésor était à Bayonne, les chances de le voir découvrir par un inconnu étaient énormes ! Mais il était impensable d'empêcher les gens de reconstruire et de s'installer. La petitecommunautéde Beyris fût visitée par le nouveau gouverneur et les patriarches du moment (Koldo Laulhé et Alaia Elizabe) eurent la bonne idée d'offrir leurs services aux nouveaux arrivants. (...)
Le gouverneur Otchoa accepta et les Laulhé comme les Elizabe connurent une période plus douce grâce à l'argent qu'ils gagnèrent. Une année après cet accord, la famille Elizabe quitta lacommunautéde Beyris pour s'installer à Bayonne, dans le quartier Saint-Esprit. Ce déménagement ce fît avec la bénédiction des Laulhé. (...)
Alaia ne cacha pas longtemps qu'elle encourageait sa famille à s'engager dans divers marchés et autres travaux de la ville en pleine reconstruction. Cela n'empêchait en rien la marché initial passé entre lacommunautéde Beyris et la ville de Bayonne, et permettait à la famille Elizabe de connaître un quotidien moins pénible et un enrichissement plus rapide. (...)
Pour lui, tout les marchés passés entre les Elizabe et Bayonne concernaient aussi les Laulhé. De ce fait, lacommunautéde Beyris devait aussi profiter de ces nouveaux accords ! Bien sur, Alaia refusa cette vision « communautaire » des nouveaux marchés. (...)
Depuis ce temps, les relations vont de mal en pis entre les deux familles. Au début, ce furent les réunions de lacommunautéqui devinrent houleuses. Puis, en 65 après le cataclysme, Koldo Laulhé estima que la famille Elizabe n'était plus à considérer comme faisant partie de lacommunautéde Beyris. Ils seraient dorénavant traités comme de simples négociants bayonnais. En représaille, Alaia Elizabe s'arrangea pour que Bayonne ait de moins en moins besoin de la petitecommunauté. En 68, Beyris perdit son dernier marché avec Bayonne et Koldo mourût de la varicelle en fin 69. (...)
Ce nouveau cadre de vie démontre bien la nouvelle notoriété de la famille et son aisance qui la fait côtoyer les plus riches habitants de la ville. Dans le même temps, lacommunautéde Beyris régressa et finît par ne plus compter qu'une soixantaine d'âmes. On y vit correctement grâce à un retour en autarcie d'un point de vue agricole, mais les gens de lacommunautése désociabilisent. On raconte qu'ils en viendraient quelques fois au grand banditisme sur les routes locales. (...)
Il n'y a pas une année sans que des membres des deux clans se battent ou détruisent ce qui appartient à l'autre, chacun à sa manière. Les Laulhé sont effectivement devenus une famille dirigeante d'unecommunautéà cheval entre l'agriculture et le détroussage des voyageurs de passage. Lacommunautéde Beyris est devenue maître dans l'art de la guérilla discrète et du coup fourré. Les Elizabe ont eu plus de chance. (...)
On finit par l'apercevoir au niveau du rond point de Saint-Léon quittant la ville en empruntant la RN10. De là, on peut conclure qu'il aura cherché à rejoindre lacommunautéfermière de l'Aéroport, ou Biarritz peutêtre ? A moins qu'il n'est bifurqué en route pour rejoindre Hardoy. (...)
Il a aussi besoin d'une protection contre l'église en attendant de pouvoir partir. Il a donc choisi de se réfugier dans la seulecommunautéqui n'est pas à la botte du Gouverneur de Bayonne et qui ne soit pas trop influencée par les deux églises. (...)Dans ce scénario, les personnages vont se trouver confrontés à une histoire de miracle aux répercussions multiples et à une histoire de famille remontant au cataclysme. Ils vont devoir affronter la folie d'un Archevêque et risqueront de perdre tout honneur ainsi que leur paroisse de Bayonne... Peu après l'arrivée de nouveaux prêtres en ville, dont font partie les PJ, et au tout début des fêtes de Bayonne, un événement jugé miraculeux va se produire : Deux personnes vouées à une noyade ...