Le massacre de Steelch
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Printemps 1925 : dans les états du sud, les exactions du KKK reprennent ; la communauté noire est aux abois et des émeutes sont réprimées dans les ghettos des grandes villes. Certains craignent une guerre civile. Une commission d'enquête est mise sur pied à Washington pour établir un rapport sur les agissements du KKK. Son départ est précipité par l'annonce de la destruction du village noir de Steelch et du massacre d'une partie de sa population. Les PJ font partie de la commission d ...Contient : alcool (6)(...) Les camps en présence Le KKK : Le Klan possède une distillerie clandestine dans les marais. Les Noirs qui y travaillent sont traités en esclaves. Grâce au commerce de l'alcool, l'organisation a pu s'acheter des armes et corrompre des politiciens et des flics véreux déjà plus ou moins acquis à sa cause. (...)
A Durow, un investigateur curieux peut remarquer des convois de quatre ou cinq camions passant tous les soirs en ville vers 23h. Ils exportent l'alcoolde la distillerie du Klan vers le reste du pays. Les convois viennent de Hornet Nest et se dirigent vers la grand-route. (...)
Il révèle de bonne grâce aux investigateurs tout ce qu'il sait : - Le Klan a des revenus secrets. Peutêtre viennent-ils du trafic d'alcool. - Henri Stowe, le porte-parole du mouvement, est une brute épaisse. Celui qui commande vraiment est John Mc Nabe. (...)
- De curieuses empreintes (celles des byakhees de Mac Nabe) - Un enjoliveur près de traces de camions. Un jet sous Mécanique permet de reconnaître la marque et le type des camions chargés d'alcoolqui traversent Durow. - Une grande croix de bois calcinée sur laquelle a brûlé le maire du village (les journaux n'en ont pas parlé). (...)
Chez les Blancs : si Mc Nabe est tué ou subit un échec, il perd le contrôle du KKK : les 'modérés' du mouvement ne tardent pas à apprendre que leur chef se livrait au trafic d'alcool, un pêché mortel selon la doctrine officielle du Klan. Il s'ensuivra un net recul du mouvement dans la région et peut-être sa disparition. (...)
Les autochtones sont méfiants et refusent d'abord de discuter avec des Blancs. Les investigateurs délient les langues en offrant de l'alcoolde contrebande (on s'en procure facilement dans certaines boutiques de Durow, pourvu qu'on insiste un peu). (...)