Campagne : Pour le maintien de la lumière - 1 - Trafic,
Reliques et Panique...sur Toc : Trouver Objet Caché au format
Ce scénario compose le premier acte d'une mini-campagne de 3 scénario, qui elle-même s'insère dans une Saga « Pour le maintien de la lumière ». Les deux suites de cette enquête dans le monde de l'archéologie sont développées dans deux autres scénario : « Aux portes de Pyrénées » et « Fouille à Aulis ». Ce scénario, commence par une innocente expertise d'oeuvres d'art et il peut permettre aux personnages joueurs de se rencontrer ; mais il est préférable de le faire jouer avec un groupe déjà formé ...Contient : objets (80)(...) Pour tous joueurs, ce scénario relativement simple permet surtout de mener une « réelle » enquête « archéologique » pour établir les preuves d'un trafic d'objetsd'art. Enquête débouchant par la suite sur la lutte contre une société sécrète maléfique, dont les actions composeront la suite de cette campagne... Université cherche experts... Tout commence par la réception d'une lettre du Département d'Histoire de l'Université de Boston (le 19 avril 1920). (...)
Cette lettre est envoyée à tous les Personnages joueurs qui ont un rapport avec l'archéologie, l'histoire ou lesobjetsd'arts anciens. Les personnages joueurs qui ne peuvent être intégrés dans cette phase du scénario recevront eux aussi une lettre, mais celle-ci les invitera à se rendre au bureau du directeur du département d'histoire, le 23 avril après-midi. (...)
Cette lettre est une offre d'emploi, qui est certes de courte durée mais est bien rétribué. L'objectif est de réunir divers experts enobjetsd'art et antiquités, afin de donner un avis global sur une collection. La rétribution est de 300 $ pour 2- 3 jours de travail assidu et continu : durant 12 heures par jour (l'université est plutôt pressée et a les moyens de payer une telle somme). Le nombre d'objetsà examiner est estimé entre 200 et 250, le seul autre renseignement donné est le moment du début de l'expertise : le 21 avril, 8 heures. (...)
On trouve dans chacune de ces salles : des armoires, des grandes tables et de nombreuses caisses. Diversobjetssont disposés sur les tables, de nature et de provenance variées. Ils sont tous étiquetés et répartis de façon homogène dans les diverses salles qui compose la réserve. (...)
Les autres experts sont tous des pointures, il s'agit soit de professionnels, d'universitaires ou d'amateurs éclairés, spécialistes d'une époque, d'un peuple, d'une civilisation ou d'un type d'objets. On peut d'ailleurs reconnaître quelques personnalités d'Arkham (voir le supplément consacré à cette ville) : - Francis Morgan : le tout jeune directeur du service d'archéologie de l'université d'Arkham (qui vient de se créer), il est peut-être le patron d'un des PJ. (...)
L'analyse des experts (et des PJ) se fait dans le sérieux, le calme et le silence, il leur est interdit de discuter entre eux de leurs observations, du moins tant qu'ils n'ont pas terminer leur travail. Lesobjetsà étudier sont tous très intéressants, ils viennent de diverses cultures et civilisations, mais après l'étude de deux ou trois parties des collections, on peut déduire qu'il y a en gros 4 types d'objets: - Amérindiens : peuples américains d'origine (les indiens), avec surtout des poteries et des armes blanches. Mais aussi peuples précolombiens,objetsde cultes mayas, incas et aztèques, avec de nombreuxobjetsen or. - Egyptiens (ou du Moyen-Orient) : provenant soit de temples, soit de tombeaux (voir même de quelques petites pyramides !). - Grecs et Romains : avec essentiellement des vases et des débris d'objets. - Moyen-âge européen : mais de diverses civilisations (armes vikings,objetsde culte français ou anglais). Durant les trois jours que dure ce travail, chaque PJ participant à l'expertise doit faire 9 jets : - 3 jets sous Archéologie ou Histoire (soit 1/jour) : ! Si 2 jets sont réussis, le PJ découvre que certainsobjetsne correspondent pas tout à fait au peuple ou à l'époque dont ils font partie. Par exemple : deux vases phéniciens ont été trouvés dans des sites grecs, ou bien une épée macédonienne dans un tombe crétoise. - 3 jets sous Trouver objet caché (T.O.C.) : ! Si 2 jets sont réussis, le PJ découvre quelquesobjetsqui sont de toutes évidences des faux: Par exemple: une réplique d'une dague de chasse allemande du XVII° siècle, ou bien un ciboire qui n'est pas en or mais doré. (...)
Ce groupe subventionne près de 20 sites de fouilles dans le vieux monde, et depuis quelques mois, lesobjetscollectés arrivent à Boston. Or deux problèmes viennent de surgir : - desobjetsvenant apparemment des sites exploités par l'A.A.E apparaissent sur les marchés d'art londonien. - le stock d'objetsarrivé à Boston contient de nombreuses irrégularités : fauxobjets, copies récentes, mauvais classements, impossibilités historiques... La police de Londres enquête sur le problème des oeuvres d'arts illégalement vendues. La séance d'expertise avait elle pour but de convaincre les investisseurs de l'A. (...)
Les conclusions des experts rejoignant celles des universitaire de Boston, le bureau de l'organisation ne peut qu'être convaincu des fraudes. Celles-ci sont de deux types : - desobjetsne correspondent pas au sites où ils ont été soi-disant découvert, il s'agit en plus d'objetsrelativement inintéressants et de peu de valeur. - certainsobjetssont carrément des faux. A la suite de cette explication, le responsable du département d'Histoire de l'université annonce qu'une commission d'enquête va être constituée et envoyée sur le vieux continent. Son objectif sera de remonter la filière des oeuvres d'art volés et de régler le problème des fraudes. (...)
Ces locaux comprennent un grand bâtiment avec des bureaux (dont celui de Mc Ferman) et des salles pour nettoyer ou emballer lesobjetsplus de petits entrepôts pour stocker les antiquités. Lors de la première visite des PJs, 4 des 6 archéologues responsables sont présents : Sir Patrick Francis (anglais), Sir Herbert Yardgrave, (anglais), Heinrich Schlieman (allemand), et Juliano di Rosso (italien). (...)
- Heinrich Schlieman : son gros défaut est de considérer que ne rien trouver sur un site est une faute professionnelle, voir personnelle ; alors il s'arrange... Et pour enrichir ses découvertes, soit il récupère desobjetssur d'autres sites, soit il les fabrique carrément. Si les P.J. discutent avec lui, ils s'apercevront vite que cet archéologue est un peu étrange, d'un coté il est très romantique avec ses idées fixes : retrouver les grands sites qui ont marqué l'antiquité (dont Troie et Mycènes). De l'autre : il est un peu fanatique, car pour lui, un site doit donner desobjetsremarquables car sinon, il n'en vaut pas la peine.... Et s'il faut un peu tricher avec la science, pourquoi pas ? (...)
Il a fait fortune en cherchant de l'or un peu partout dans le monde et ces renseignements sont facilement vérifiable aux USA en 3 jours. Il n'a donc pas d'intérêt financier dans l'affaire. De plus (jet sous psychologie) : lesobjetscollectés ne l'intéressent pas, lui, c'est la fouille et la découverte (et pourquoi pas la gloire). (...)
En effets, avec son collaborateur Conrad Deadstone (dont les PJs découvriront l'identité en fouillant à Aulis), il a organisé un tout un réseau de trafic d'objetsd'art. Ils pillent les sites grecs dont ils ont la charge, revendent lesobjetssur les marchés de Londres (où Yardgrave à de nombreux contacts) et en ne fournissent à l'A.A. (...)
Lorsque Mac Ferman a commencé à s'étonner que le site d'Aulis (pourtant très prometteur) ne fournissait pas beaucoup d'objets, ils ont commencé à y transférer desobjetsdu site phénicien, de moindre importance archéologique. Ce site étant à moitié immergé, il était en effet moins étonnant de ne pas y trouver beaucoup de reliques. (...)
La commission mise en place à Boston à un peu perturbé les deux fraudeurs, ils ont alors décidé de prendre des vacances, de fermer les sites, de transférer un maximum d'objets(ne laissant qu'une petite caisse dans la crypte d'Aulis). Enfin, notons qu'à Aulis, Yardgrave et son équipe ont découvert le tombeau d'Hélène de Troie (sans en faire référence à l'A. (...)
Ensuite, à eux de poser toutes les questions qu'ils veulent... - 1/ Site de Twig'leight Horn : Highlands, Ecosse, site Picte, 5 personnes, responsable : Sir Patrick Francis. Peu d'objetsont été trouvés, seuls quelques restes de maisons, mais rien de vraiment notable (N.B.: du moins à l'époque, l'archéologie balbutiante ne considérait comme importante que lesobjetsles plus spectaculaires et en or si possible).Objetsdécouverts : poteries, silex taillés.Objetsremarquables : aucun - 2/ Village de Skiererson : Danemark, site viking, 12 personnes, Sir Patrick Francis, site beaucoup plus intéressant, 5 tombes de chef vikings y ont été découvertes, avec tous leur armement, des cadavres de chevaux et des serviteurs, sacrifiés pour servir au Walhalla.Objetsdécouverts, poteries, squelettes, armes, char.Objetsremarquables : quelques bijoux en or, desobjetsmédiévaux pris lors de razzia en Angleterre, deux belles épées. - 3/ Tumulus de César : Bretagne (Morbihan), France, site gallo-romain, 25 personnes, F. Delattre, site décevant, apparemment déjà pillé, peu d'objetsmis à jour.Objetsdécouverts : poteries, débris divers.Objetsremarquables : quelques pièces gallo-romaines en or, des restes de bijoux en pâte de verre colorée. - 4/ Abbaye de St-Aignan : Provence, France, site médiéval, 8 personnes, F. Delattre, la fouille de ce site à débuté depuis peu, il semble prometteur car déjà de nombreuxobjetsont été trouvés.Objetsdécouverts: squelettes de moines, de nobles français, armes, poteries,objetsde culte.Objetsremarquables : nombreuxobjetsde culte en or, quelques armes de chevalier, divers bijoux et trois livres. - 5/ Château de Noir-Mesnil : Provence, France, site médiéval, 26 personnes, F. Delattre, bel exemple d'architecture médiévale cathare, fouille difficile car situé sur un pic de montagne. Peu d'objetsmis à jour, pas d'objetsintéressants. - 6/ Villa d'Augustus Nomei : Sicile, Italie, site romain, 55 personnes, Juliano di Rosso, restes bien conservés d'une villa d'un consul romain, très beau site, nombreuxobjetsmis à jour.Objetsdécouverts: nombreux vases et poteries,objetsdomestiques, divers bijoux et parures.Objetsremarquables: bijoux précieux en or, mosaïques de sol, vases peints, sculptures en marbre et bronze. - 7/ Port de Barbiros : île d'Aeos, Grèce, site grec, 120 personnes, Juliano di Rosso, site difficile à travailler car immergé à moitié, peu d'objetsdécouvert.Objetsremarquables : aucun, sauf un reste de bateau, mais en 1920, les techniques de préservation du bois immergé n'existe pas encore. - 8/ Temple d'Hermès : Delphes, Grèce, site grec, 150 personnes, Sir Herbert Yardgrave, beau site, mais déjà pas mal fouillé, grand temple en marbre avec annexes enfouies.Objetsdécouverts:objetsde cultes, statues en marbres, poteries.Objetsremarquables: grande statue d'Hermès en marbre blanc, petites statues, fronton du temple, colonnes ornées diverses, pièces en or. - 9/ Site d'Aulis : Péloponnèse, site grec, 200 personnes, Sir Herbert Yardgrave, ancien château grec, probablement, un petite forteresse, nombreuxobjetsmais peu de remarquables.Objetsdécouverts : armes en bronze et fer, pièces de cuivre, poteries.Objetsremarquables : quelques armes bien conservées, deux petites statues, quelques vases peints. - 10/ Port de Skousos : île de Styros: Crète, site phénicien, 75 personnes, Sir Herbert Yardgrave, site bientôt abandonné car ne donnant pas assez de résultats, peu d'objetsdécouverts, mauvaises conditions de travail, pas d'objetsremarquables. - 11/ Pyramide de Shaouret III : Egypte, site égyptien, 150 personnes, Sean Lafferty, beau site, quasiment achevé, tombes royales intactes, tombes annexes en parties pillées.Objetsdécouverts: nombreux et variés, avec des vases canopes, des bijoux, des sculptures, quelques armes.Objetsremarquables: sarcophages royaux et momies intactes, bijoux en or et lapis-lazuli, bustes des époux, buste en marbre du pharaon, barque solaire en miniature. Note de Lafferty : Tous lesobjetsde cette pyramide sont d'un intérêt extrême pour la science, même le plus petit, à ne manipuler qu'avec précaution et à entreposer à l'abri de la lumière du jour. - 12/ Port d'Alexandrie : Egypte, site égyptien, 250 personnes, Sean Lafferty, site difficile, quasiment totalement immergé, quelquesobjetsdécouverts, époques variées, peu intéressant, site décevant à refouiller plus tard. - 13/ Temple d'Amon : Egypte, site égyptien, 500 personnes, Sean Lafferty, site commençant à être fouillé, très prometteur, énormes ruines, avec temple en place, nombreuses sculptures monumentales, encore aucun objet envoyé à Londres. - 14/ Château de Ambourg : Autriche, site médiéval, 125 personnes, Heinrich Schlieman, souterrains d'un château du XVI intact, nombreuxobjetsmis à jour dans des conditions difficiles pur causes d'éboulement.Objetsdécouverts: vases et métal, armes médiévales, restes d'armures, tapisseries, squelettes divers.Objetsremarquables : dague - 15/ Ville de Mycènes : Péloponnèse, site grec, non commencé, Heinrich Schlieman, en prospection, recherche de la location du site. Résultats d'enquête : Après la rencontre du responsable londonien, les P.J. (...)
Pour simuler cette recherche, les laisser découvrir et réfléchir aux sites en répondant à leurs questions et en leur décrivant lesobjetsrécoltés : voir liste ci-dessus. Normalement, ils ont déjà des bases de recherches (voir l'expertise de Boston), s'il les utilisent, ils mettront peu de temps (1 journée virtuelle) pour avoir la première confirmation d'une de leurs hypothèses. (...)
- 2/ le calice doré, la crosse d'évêque font penser à la France, en fouillant de ce côté, on peut s'apercevoir que lesobjetssont mal conservés, mal étiquetés, mal emballés et mal triés, tout cela est un véritable fouillis que Mc Ferman, va mettre sur le compte de la personnalité excentrique de l'archéologue français. (...)
), que dans un des livres, deux pages ont été récemment arrachées, et (jet sous Archéologie) que deux pierres précieuces d'un calice en or on été démontées et dérobées. - 3/ la fraude desobjetsmélangés est plus dificile à découvrir, mais si on cherche de ce coté, avec des jets sous Archéologie (2 réussites sur trois essais en 5 jours), on peut s'apercevoir que dans les caisses qui viennent d'être ouvertes et provenant du site grecs d'Aulis, on a desobjetsde plusieurs époques et de plusieurs civilisation. Le mélange ne se fait donc pas à Londres, mais sur place. (...)
(Delattre ne pouvant cacher cette découverte en a fait un mauvaise copie et l'a envoyée directement à Boston). De plus, l'état dans lequel lesobjetsarrivent doit mettre la puce à l'oreille quand à la réelle condition d'archéologue de ce soit disant grand chercheur, responsable de site. (...)
Enfin, en faisant un jet sous Histoire, on peut se rappeler que les cathares prêchait le dénuement et la pauvreté du culte, et qu'il est étrange, vu la politique de l'association, de fouiller un site où on l'on a que très peu de chance de trouver desobjetsde valeur. - 3/ le cas Yardgrave enfin : il est un véritable archéologue, pair du royaume et vielle noblesse anglaise, toute accusation devra être sérieusement fondée avec des preuves concrètes. (...)
Une enquête dans le milieux du marché des oeuvres d'art permet de rencontrer l'inspecteur Andrew Demsey qui est chargé de l'enquête. Pour l'instant ses résultats ne sont pas nombreux car les receleurs et les vendeurs desobjetsd'arts volés à l'A.A.E. ne sont pas coopératifs. Tous ce qu'il peut indiquer est que depuis 6 mois, le nombre d'objetsd'origine grecs (tous de bonne qualité) à considérablement augmenté. Il s'agit de statues classiques, de vases peints, de bijoux divers. (...)
- enfin, comme les joueurs n'ont pas de preuves pour accuser Yardgrave, il ne peuvent affirmer qu'il est à l'origine du trafic d'objetsd'arts ; ils leur faut trouver ces preuves... Si les joueurs sèchent un peu, Mc Ferman peut les inciter à partir pour Aulis, mais normalement les indices semés doivent suffir : lesobjetssont tous grecs avec une forte proportion d'armes grecs, or Aulis est une ancienne forteresse grecque... (voir Fouille à Aulis). La suite du scénario offre donc deux possibilités : - soit les personnages joueurs décident de se rendre directement à Aulis pour trouver les preuves qu'un trafic d'objetsd'art existe et inculper Yardgrave. Cette partie sera développée dans « Fouille a Aulis »... - soit les investigateurs se rendent en France pour enquêter sur l'étrange archéologue que personne ne connaît. (...)
Quand Schliemann mourut à Naples, les limites chronologiques avaient reculé jusqu'en ~ 2500 pour Troie et en ~ 1500 pour Mycènes. On croyait que le trésor de Priam, 260objetsau total, avait disparu au cours du bombardement de Berlin en 1945. Mais en 1993 les Russes ont admis qu'il avait été emporté à Moscou en juillet 1945 et qu'il se trouvait depuis cette date dans les réserves du musée Pouchkine où des représentants des musées de Berlin ont pu le voir. (...)