Paris aux mains des Ventrues de Rome
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Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : paris (30)Parisaux mains des Ventrues de Rome Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori àParis. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. (...)
Remus, infant de Marius, était de ceux-là et s'il quitta Rome pour les boueuses colonies de Gaule, il trouva àParisson digne successeur. En - 45, Remus fit du général honoré par ses pairs un membre du Clan Ventrue et le destina à être un des puissants piliers sur lesquels reposait la stabilité de la cité. (...)
Labienus étreint, il apprit vite et jouit de la facilité avec laquelle le pouvoir s'offrait aux ambitieux. Pendant des siècles l'ombre de Labienus planera surParis, principalement grâce à ses infants Tilius et Cassius auquel il accorda le Don en -25. Les deux nouveaux-nés durent bien vite se familiariser avec les responsabilités propres à leur rang : leur sire tomba en torpeur peu de temps après leur propre étreinte et son corps fut dissimulé par les deux infants livrés à eux mêmes. Cassius prit activement la succession de son sire et s'investit dans le développement deParis. C'est, dit-on, sous l'impulsion de Cassius que la ville romaine se construisit presque exclusivement sur la rive gauche de la Seine. (...)
A cette époque, ses hommes et lui étaient, comme beaucoup d'autres, contraints de fuir vers l'ouest pour échapper aux Huns. Il devança de peu les nomades menés par Attila et, après être passé au nord dePariset non loin de Louvain, dans les futures Flandres, il s'installa un moment sur les rivages de la mer du Nord.Parislui apparut comme une ville prometteuse et décida d'en faire un jour une cité florissante, une place forte comme son peuple. (...)
Il repéra le fils de Clodion au cours de cette bataille : Mérovée, alors lieutenant d'Aetius et vit en lui le germe de la lignée qu'il espérait voir sise àParis. Ecliastus et les ambitions du Clan Lasombra : Cassius, malgré le soutien de Tilius et de quelques autres, était désemparé face à tant de bouleversements et cette faiblesse n'échappa pas à Ecliastus, un Lasombra de Rome, qui se proposa de le conseiller et de l'aider à juguler l'influence grandissante des Barbares. (...)
La lutte entre Ventrue et Lasombra allait redoubler pour la conquête d'un territoire comme jamais cette partie de l'Europe n'en avait connu.Paris, la capitale de Clovis constituait alors un point central qui méritait toute l'attention des deux parties. (...)
Erchinoald parvint pourtant à étendre son influence sur plusieurs peuples en coordonnant les actions des Brujahs qui leur étaient affiliés. Introduit àParis, il proposa à Garibald de supprimer Cassius et de se dresser contre Ecliastus : plus que d'une lutte entre clans, il s'agissait d'un combat entre Romains défaits et conquérants barbares. (...)
Alexandre faisait preuve d'une certaine rigidité vis à vis des changements du monde des hommes et restait sourd à toute proposition quant à une réorientation de sa politique. A son sens, seule une famille reconnue selon les anciens usages serait digne de gouvernerPariset le royaume. Garibald fit son possible pour le convaincre que cette optique était sans issue : les mérovingiens entraient dans l'ère dite des rois fainéants, sans pouvoir, sans avoir, sans espoir à vrai dire. (...)
Cet événement raviva Alexandre qui comprit enfin que son rêve n'était peut-être pas perdu. Il se remit à voyager, renouvela ses contacts au sein dePariset se familiarisa avec le Clan Toréador, seul opposant direct au Clan Lasombra dans les affaires ecclésiastiques. (...)
La première victoire de la Cour : L'avènement de Pépin le Bref témoigna de toute l'habileté de la future Grande Cour à travailler sur plusieurs tableaux simultanément : les Ventrues àPariset les Toréadors à Rome, fléchissant les décisions papales. Pépin, fils de Charles Martel, s'installa sur le trône et obtint l'aval de l'Eglise de Rome. (...)
La chance souriait à nouveau à Alexandre qui était parvenu à placer ses agents dans l'entourage de Pépin et à le soustraire à l'influence d'Ecliastus. La réussite de son entreprise le poussa à affermir son influence surPariset c'est la première fois que des observateurs témoignent formellement de son passage dans la capitale. (...)
Accompagné de Thibaud et de Sigebert, Alexandre montra à Cassius qu'Ecliastus s'était joué de lui depuis son arrivée àParis. Les Ventrues d'Alexandre lui proposèrent une alliance et une place de choix quand Ecliastus serait finalement éliminé. (...)
La folie de Cassius et l'effondrement de l'empire carolingien : Cassius luttait contre les agents parisiens d'Ecliastus mais vit son emprise diminuer quand la capitale du royaume fut déplacée à Aix la Chapelle. De plus, le fief deParisfut attribué à Ecliastus par son Clan en guise de récompense pour la propagation de la religion chrétienne. (...)
Il choisit de jeter à bas tous les efforts de ceux qui prétendaient le manipuler et s'allia aux Nosferatus et aux Malkavians, normalement peu enclins à convoiter le pouvoir. Alexandre quittaParisavec ses collaborateurs et s'installa à Aix afin de maintenir son influence. A sa mort, Charlemagne disposait d'un empire immense qu'aucun Clan n'était à même de gérer dans sa totalité. (...)
Etrangement, Ecliastus sembla alors se retirer du monde et ne s'impliqua plus directement. Il confia à Lahto la charge de ' régler ' le problème Normand. Alexandre revint avec la Cour àParis, vu que la cité était désormais la capitale de la Francie Occidentale. Certains abandonnèrent le roi Ventrue et s'investirent dans le commerce, une activité qui ne paraissait plus aussi vile. (...)
Mais dès 845, les drakkars déferlèrent sur la France et mirent à sac les villes qu'ils croisaient en remontant loin dans les terres.Parissubit les assauts des Normands et par trois fois leur retraite fut achetée à prix d'argent. Installés sur une île de la Seine, près de Rouen, ils maîtrisaient une partie non négligeable de la Francie à l'ouest deParis. Garibald, l'ancien serviteur d'Alexandre, venait lui faire payer des années de mépris et de condescendance en coordonnant certaines des attaques contre la fragile île de la Cité. Il fallut attendre 885 pour queParisrésiste au siège, soulevée contre les Normands par l'évêque Goslin et le comte Eudes. Cassius se concentrait sur la défense de sa cité vu que tous les Lasombras semblaient avoir disparu et fut surpris par la prestation d'Eudes qu'il décida d'étreindre. (...)
L'époque de la franche entente et de l'union contre les Lasombras était révolue. Alexandre tint malgré tout à rester àPariset s'abîma pendant des semaines complètes dans ses pensées. Coupé du monde, inaccessible à ses pairs, le vieux Ventrue paraissait plus que jamais sombrer dans la folie pendant que la résistance contre les Normands battait son plein à l'extérieur. (...)
Alexandre renaît : Thibaud et Sigebert, lieutenants d'Alexandre ne l'abandonnèrent pas et soutinrent le combat contre les hommes de Garibald au côté d'Eudes. Les Toréadors se désolidarisèrent de cet affrontement, plus occupés préparer la renaissance deParisaprès une victoire qui paraissait maintenant évidente. Finalement, le lunatique Alexandre sortit de son mutisme et convoqua sa Cour. (...)
Il y tint un discours qui intima le respect tout autant chez les Ventrues qui voyaient leur chef retrouver son visage passé que chez les Toréadors, impressionnés par la prestance d'un homme qui avait connu une histoire aussi tragique. Les traits durcis d'Alexandre firent douter les Toréadors qui considéraient la Cour dePariscomme acquise. Voilà que le Ventrue donnait des ordres, affectait des tâches et ne se souciait plus d'aucune bienséance superflue ; il ressemblait à l'Alexandre qui avait mis Pépin le Bref sur le trône. (...)
Ainsi se succédèrent des seigneurs de plus en plus ambitieux qui n'avaient que peu de considération pour les prérogatives de la véritable famille royale.Parisfut dirigée par des hommes de tête et en 987, c'est Hugues Capet qui accéda au pouvoir. La littérale élaboration de la future dynastie capétienne incomba à Alexandre et ses acolytes. (...)
Il devait également ne pas réitérer les erreurs du passé qui l'avaient profondément meurtri et limiter son ambition à une zone restreinte :Pariset le petit royaume de France qui subsistait après la dilapidation des terres par les derniers carolingiens. (...)
Les grands féodaux n'étaient pas très impressionnés par Hugues qu'ils pensaient confiner à un rôle de figuration compte tenu du fait que les comtes dePariset ducs de France avaient beaucoup perdu de leur pouvoir. Aussi Hugues put-il obtenir ce titre en 987 sans inquiéter ses pairs qui ne se doutaient pas du destin qui attendait le fondateur de la dynastie capétienne, la fierté d'Alexandre. (...)
L'opposition de Normandie : Il ne faut pas oublier le destin parallèle des Vikings qui obtinrent la Normandie selon les termes du traité de St-Clair-sur-Epte en 911, signé par Rollon et Charles le Simple. C'est ici que s'étaient repliés les Normands après leur échec à prendreParis. Leur assimilation fut rapide et la population fut christianisée, suivant l'exemple de son chef. (...)
Robert fit la fierté des Toréadors qui se plurent à voir un roi si dévoué et savant, ami du pape Sylvestre II. Robert marqua le rapprochement entre les Ventrues et les Toréadors de la Cour dePariscar il manifestait autant d'application dans l'idéal éclairé des Toréadors que dans la conquête de nouvelles terres. (...)
Cette profession de foi ne rallia que peu de voix mais une vingtaine de vampires acceptèrent malgré tout de renoncer à une vie publique et décadente pour repousser les Normands. Eudes deParis, complètement absent de la scène parisienne bien qu'étant l'infant de Cassius, saisit l'occasion et disparut avec ses pairs. (...)