L'Epopée de Thror (8) : Karak Grong
sur Arnheim
Contient : monstre (4)(...) Mais après tout, nous sommes venus ici pour le tuer : nous pourrions profiter de son sommeil pour y parvenir : c'est là notre meilleure chance de succès. Je ne vois pas en effet comment combattre unmonstrepareil une fois qu'il sera réveillé. Tu as raison, dit Thror. Nous allons tenter ne nous approcher de lui et nous verrons bien ce qu'il y a à faire. (...)
Arrivés aux pieds du dragon, ils se séparèrent pour tenter de découvrir un point faible dans l'armure d'écailles dumonstre. Dwali et Thimli, les deux frères, contournèrent Umfir du côté gauche tandis que Gror et Dofur inspectaient son flanc droit. (...)
Les Nains, comprenant qu'ils n'avaient aucune chance de survie en restant sur place, prirent la fuite et tentèrent de regagner le tunnel par lequel ils étaient venus. Ils étaient presque arrivés jusqu'à l'ouverture quand lemonstreles aperçut ; immédiatement, un souffle enflammé sortit de sa gueule et frappa la paroi juste au-dessus d'eux. (...)
Thror avait failli s'écraser au sol, mais était parvenu à se raccrocher tant bien que mal aux écailles dumonstreet s'était relevé. En un éclair, il leva sa hache et l'abattit de toutes ses forces au sommet du crâne du dragon. (...)Au matin la petite troupe, accompagnée de Thimbur, prit le chemin de l'entrée du souterrain secret de Karak Grong. Personne n'avait osé raisonner le vieux Nain car tous savaient que sa fille était sa seule famille, et qu'il tenait à elle plus qu'à quiconque. Malgré son âge et sa grande fatigue, il avait tenu à accompagner Thror et les siens pour délivrer Lis, et s'était équipé des armes et de l'armure appartenant à sa famille depuis des générations. La colère semblait cependant lui redonner des forces ...