Bloodlust : Du sang et des (l)armes
sur Black Book Edition au format (892 Ko)
Contient : univers (4)(...) Bloodlust était son nom, et celui-là aussi claquait au vent de la destruction comme un étendard funeste... Tout beau tout chaud : Né du cerveau du célèbre Croc, auteur prolifique de jeux à « concept », Bloodlust fit l'effet d'une petite bombe dès sa sortie, grâce à son thème et son gameplay novateurs : dans ununiversmédiéval-fantastique ravagé par des guerres incessantes, le jeu propose d'incarner des « Porteurs d'armes », détenteurs de la seule (ou presque) source de magie subsistant sur leur continent : des armes magiques... et intelligentes. (...)
Pas d'elfes, de nains ni d'orques, ici : ces anciens peuples ont tous disparu, après avoir bâti de grands empires, dans un cataclysme cyclique qui intervient régulièrement tous les 20 000 ans. L'originalité de l'universde jeu est d'avoir diversifié les ethnies humaines, au lieu d'avoir repris les poncifs habituels du médiéval-fantastique (poncifs largement écornés au passage...). (...)
A cela s'ajoutent deux « peuples » particuliers : les Alwegs, parias exclus des autres peuples, et les Hysnatons, êtres étranges portant les gènes des anciens peuples elfes, nains ou orques, et au corps marqué par cette ascendance. On l'aura compris, l'universde Bloodlust s'écartait résolument du médiéval-fantastique classique : inspirations antiques plutôt que médiévales, absence de dieux (mis à part les « armes-dieux » elles-mêmes), extrême rareté de la magie (qui ne subsiste qu'à travers les pouvoirs des armes-dieux, des épices batranobanes et des traditions de quelques shamans gadhars). (...)
L'un des modes de jeu - expérimental, il est vrai - préconisé par l'auteur est même d'incarner directement l'arme elle-même, à terme, plutôt que le porteur (une technique courante était d'ailleurs d'incarner l'arme du porteur d'un autre joueur !). Outre ce gameplay très particulier, l'universde Bloodlust n'a cessé de s'enrichir au fil des suppléments. La culture des peuples de Tanaephis s'est affinée, tandis que de nombreux mystères trouvèrent leur explication, alors que d'autres firent leur apparition : qui a forgé les armes-dieux ? (...)En cette année 1991, alors que les vampires néo-gothiques punks s'apprêtaient à déferler sur nos vertes contrées, les alchimistes fous de chez Siroz mettaient au point l'un des succès les plus retentissants du jeu de rôle français. Bloodlust était son nom, et celui-là aussi claquait au vent de la destruction comme un étendard funeste... Tout beau tout chaud : Né du cerveau du célèbre Croc, auteur prolifique de jeux à « concept », Bloodlust fit l'effet d'une petite bombe dès sa sortie, grâce ...