Le Vent de la Révolte
sur Black Book Edition au format (3.3 Mo)
Contient : navire (79)(...) Les personnages-joueurs : Les personnages-joueurs fournis avec ce scénario sont tous membre de l'équipage de la frégate corsaire Myrmidon, commandée par le capitaine James Taylor. Ce sont des marins confirmés, qui sauf exception connaissent bien la plupart des hommes dunavire, à part les nouvelles recrues. Si vous n'avez pas le temps de lire en détail le background des cinq PJ-tirés, prenez au moins connaissance de leurs Caractéristiques et Compétences, afin d'avoir une idée de leurs forces et faiblesses), ainsi que des « Secrets » de chacun d'entre eux. (...)
Bien sûr, nul n'ignore la haine que voue le gouverneur, Lord Archibald Hamilton, aux Espagnols de la Havane. Toutefois, même le gouverneur d'habitude si complaisant lorsqu'il s'agit de s'en prendre à unnaviremarchand havanais se montre plus distant ces derniers temps. Avec la fin des hostilités, de nombreux équipages corsaires se sont peu à peu désagrégés : les anciens mercenaires se sont rangés, ont été engagés dans la Navy, ou ont tout simplement disparus on ne sait où. (...)
Les durs combats livrés sur mer ont renforcé la cohésion des hommes, les conditions de vie et la discipline sont moins rudes ici qu'à bord des navires de guerre, les officiers (et le chirurgien) sont compétents... et puis il y a ce sentiment diffus mais bien présent : sans leurnavire, sans les combats et les victoires, les gars du Myrmidon ne sont rien. Par le Diable, allons-nous vraiment devenir de simples planteurs de canne à sucre ? (...)
D'autres évoquent avec crainte le sort réservé aux pirates : la mort par pendaison. D'autres enfin craignent que le capitaine ne décide de vendre sonnavire, ce qui entraînerait la séparation inévitable de l'équipage. L'évocation du Myrmidon et de ses succès va de pair avec celle de son capitaine, James Taylor, un ancien flibustier de 45 ans au regard gris acier, célèbre pour ses colères et pour l'allure de prêtre de l'Enfer que lui donne son éternel manteau noir (qu'il dit tenir du grand Henry Morgan lui-même). (...)
Certains murmurent même qu'il a osé invoquer Neptune, un soir où il était saoul, et qu'en échange de son âme celui-ci lui a garanti que sonnavirene ferait jamais naufrage, et que les vents marins lui seraient toujours favorables. Que cela soit vrai ou non, Taylor a la réputation de porter chance à son équipage, et de faire corps avec sonnavire... Les PJ attendent le retour de leur capitaine, en pleine négociation à la villa du gouverneur. Les plus gradés d'entre eux ont reçu l'ordre de faire en sorte que l'équipage garde profil bas : pas la peine de se créer des problèmes supplémentaires. (...)
Pourtant, dans la taverne, les esprits s'échauffent, le rhum aidant. Une partie de dés disputée avec les marins d'unnaviremarchand tourne au vinaigre, et dans les cris et les insultes, les premiers coups de poing volent. (...)
Le lendemain : Après une nuit agitée et un réveil difficile à cause de la gueule de bois, l'attention des PJ sera attirée par l'arrivée d'un nouveaunaviremarchand au port (battant pavillon anglais), ainsi que du remue-ménage qui s'ensuit. L'état de la mâture dunavireet les blessés que l'on descend ne laissent pas la place au doute : l'équipage s'est battu sur mer. En effet, alors que tous les curieux du port se rassemblent autour des premiers matelots dunavire, ceux-ci explique qu'ils ont été attaqués par unnavireespagnol, malgré le traité de paix. Lenavireennemi n'était pas particulièrement taillé pour la guerre, ce qui a permit à l'équipage anglais de manoeuvrer pour s'en tirer. Le gouverneur sera vite prévenu de cet incident par la garde, et convoquera le capitaine dunavireattaqué. Au cours de l'après-midi, les PJ et leur équipage sont tous convoqués à leur tour par leur capitaine, sur leurnavire(à l'abri des oreilles indiscrètes !). Quand la silhouette massive de James Taylor se découpe enfin dans l'encadrement de la porte de la salle du conseil, tout le monde espère qu'il apporte de bonnes nouvelles ! (...)
C'est le cas : en guise de représailles, Lord Hamilton a décidé de confier au Myrmidon le soin de récupérer la marchandise du premiernaviremarchand espagnol découvert. Le gouverneur est apparemment prêt à couvrir une fois de plus les agissements des PJ... en échange de 25% du butin, un pourcentage exorbitant certes, mais garantissant au moins la protection d'un notable puissant (sans ce soutien, l'équipage serait considéré comme hors-la-loi par leur propre pays ! (...)
De l'avis du capitaine, c'est toujours mieux que rien pour l'instant, en attendant de décider du sort du Myrmidon et de ses hommes d'équipage. Non, gentlemen, quoi qu'il arrive, lenavirene sera pas vendu, et son équipage encore moins dispersé aux quatre vents, le capitaine en fait le serment ! (...)
Pendant quelques jours, il faudra travailler dur pour amener à bord les vivres, l'eau, la poudre à canon les boulets et tout le nécessaire... Enfin, trois ou quatre jours plus tard, alors que le soleil matinal des Caraïbes illumine la mer, le Myrmidon paré de ses plus belles toiles sort du port... Sus à l'Espagnol ! Sur la mer : A bord dunavire, l'équipage paraît transformé. L'humeur maussade de ces dernier temps a laissé la place à un enthousiasme débordant. (...)
Si vos joueurs sont débutants, c'est l'occasion rêvée de leur faire découvrir le fonctionnement d'unnavire, et l'ambiance très particulière qui règne à bord (voir Pavillon Noir - A feu et à sang). Assurez-vous que tous comprennent le rôle et la place de leur personnage. (...)
Enfin, après quelques jours d'attente et un grain assez sérieux, une voile est annoncée à l'horizon : unnaviremarchand isolé par la tempête, battant pavillon espagnol. L'occasion est trop belle pour la laisser passer. (...)
N'hésitez pas à décrire cette phase cruciale : les hamacs que l'on remonte pour se protéger de la mitraille, les armes que l'on sort, les canons que l'on charge à boulets ramés, afin d'immobiliser l'adversaire... Le Myrmidon est unnavirerapide, au contraire de l'infortuné Santa Cruz qui vient de croiser sa route. De plus, la frégate a l'avantage du vent, un atout de plus. (...)
Dans la fumée étouffante, les PJ pourront entendre les cris des blessés, alors que le tillac se couvre de sang... Par cette manoeuvre dangereuse, le capitaine a toutefois facilité l'abordage, ordonné peu de temps après. Les marins du Myrmidon se ruent alors à l'assaut dunavireespagnol, en escaladant le bastingage en en se balançant des vergues pour atterrir dans les haubans adverses. (...)
Malgré les ordres de leurs officiers, les matelots espagnols se rendent, laissant l'équipage des PJ maîtres dunavire! Le butin : Les cales dunaviresont pleines de coton, de maïs, et surtout de tabac. Il transporte également une quantité non négligeable de cacao, un produit de luxe en Europe ! Il ne faudra qu'une grosse demi-journée au cambusier du Myrmidon pour organiser le transbordement des marchandises les plus intéressantes (tabac et cacao) d'unnavireà l'autre. Les marins espagnols seront évidemment mis à contribution, sous le regard de leurs gardiens, qui savourent déjà leur victoire. Une fois ceci fait, c'est avec un grand cri de satisfaction qu'on laisse repartir lenavireespagnol allégé... Il ne reste plus qu'à rentrer et à profiter du butin ! Par mesure de sécurité, Taylor ordonne tout de même aux artisans de bord de camoufler au plus vite les traces du combat, au cours du voyage de retour. (...)
Retour à Kingston : Un nouveau venu : L'équipage rentre donc à Kingston, où le gouverneur leur permettra de vendre sous le manteau leur butin. Dès l'entrée au port, tout le monde pourra remarquer le nouveaunavirede guerre anglais, un deux-ponts, qui mouille au port. Une activité inhabituelle règne autour d'un autrenavire, une grosse flûte marchande, qui s'apprête visiblement au départ. Toujours aussi prudent, le capitaine envoie les PJ se renseigner sur le port. (...)
Le nouveau gouverneur, Peter Heywood, semble ne pas bien apprécier ceux qui violent le traité de paix... Le secondnavireest plus anodin : affrété par les marchands de Kingston, il repart tout simplement pour l'Angleterre, chargé de rhum, de coton et de sucre. (...)
Les PJ n'auront pas le temps de chômer, Taylor ayant une nouvelle mission pour eux : prendre secrètement contact avec les marchands de la ville, des hommes jugés fiables, pour en trouver deux ou trois susceptibles d'acheter rapidement et discrètement la cargaison dunavire. Bien sûr, il faudra aussi s'assurer que ces contacts évite de vendre la mèche ! Les PJ n'aboutiront à rien toutefois : par peur des représailles, aucun des marchands contactés n'acceptera d'acheter la cargaison de l'équipage. (...)
Le gros de la soldatesque devrait idéalement débarquer sur le port, alors que l'équipage tente de fuir en chaloupe vers leurnavire, sous les tirs des soldats ! Quelques PJ courageux peuvent d'ailleurs couvrir la fuite de leurs compagnons, en tirant sur les soldats. (...)
Les batteries terrestres sont en effet mortellement précises. De plus, il faut vite prendre le large, avant qu'unnaviretaillé pour la course ne prenne le Myrmidon en chasse. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire en sorte qu'une frégate rapide poursuive lenaviredes PJ (voir aussi les « Evénements prévus et imprévus » de l'Acte 4). Evidemment, Taylor est dans un état critique, et totalement incapable de donner le moindre ordre : c'est aux PJ qu'il revient d'organiser la fuite ! (...)
Nul ne peut les blâmer pour cela... Si les PJ eux-mêmes sont réticents, il se peut bien que leur équipage ne les laisse pas partir comme ça : de gré ou de force, il faut des officiers sur lenavire! Un grand moment devrait être assuré par l'élection du nouveau commandement, ou la confirmation du rôle des officiers en poste. (...)
Evénements prévus et imprévus : Une voile à l'horizon : Juste après la décision et l'éventuelle signature de la chasse-partie, la vigie annonce une voile à l'horizon, celle d'unnaviremarchand isolé. Après repérage, il s'agit dunaviremarchand anglais qui mouillait à Kingston, dans lequel les marchands qui ont vendu l'équipage au gouverneur et ainsi causé la perte de quelques compagnons ont des parts importantes... Les deux navires se reconnaissant simultanément, et lenaviremarchand choisi prudemment de prendre la fuite. De nombreux marins souhaiteront se venger en s'emparant de la cargaison du fuyard, et tenteront de convaincre le plus de monde possible. Le Myrmidon, plus rapide que lenaviremarchand, n'aurait aucun mal à le rattraper, et avec un équipage motivé, tout est possible... Des PJ réticents vont devoir se montrer assez habiles pour faire entendre raison à l'équipage (et autant dire que la tâche sera difficile). Sinon, ils devront s'adapter rapidement pour trouver la meilleure tactique permettant de capturer le marchand, malgré leur réticence ! (...)
L'opération ne devrait pas durer plus de deux jours. Notez aussi qu'il est tout à fait possible de se ravitailler directement sur lenaviremarchand anglais de « Une voile à l'horizon ». Acte 4 : Pirates ! En fonction des décisions des PJ et de leur équipage, la fin du scénario est relativement ouverte. (...)
Il faudra toutefois patrouiller de nombreux jours avant de tomber sur un équipage de « confrère », et nul ne dit que ceux-ci accepteront de considérer l'équipage du Myrmidon comme tels ! Lenaviredes PJ va-t-il être pris pour un chasseur de pirates ? Afin d'éviter la confusion, il est possible de hisser un pavillon similaire à celui des pirates. (...)
Evénements prévus et imprévus : Si vous avez besoin de pimenter un peu les choses, voici quelques idées d'événements à placer ici ou là : Poursuite : après un ravitaillement ou une avarie qui leur a fait perdre du temps, les PJ et leur équipage sont pris en chasse par unnavireanglais de Kingston, qui les a reconnu (ou alors unnavirequi est parti à leur poursuite dès leur départ du port). Mieux vaut éviter un affrontement beaucoup trop dangereux, contre un adversaire rapide et sans doute bien armé. (...)
Attention toutefois, certaines cités commencent à se méfier des pirates : un repérage discret est alors nécessaire. Laissez donc les PJ trouver un coin sûr pour leurnavire, avant de rejoindre à pied la ville, pour rechercher des marchands prêts à assurer la transaction. (...)
Les soldats du gouverneur : Archétype du Soldat, Pavillon Noir - La révolte page 229. Navires : Le Myrmidon,navirecorsaire : Frégate trois-mâts barque, Pavillon Noir - A feu et à sang page 161, armée pour la course. Le Santa Cruz,naviremarchand espagnol : Frégate trois-mâts barque, Pavillon Noir - A feu et à sang page 161, armée pour la course. (...)
Le Lone Eagle, frégate anglaise : Frégate trois-mâts barque, Pavillon Noir - A feu et à sang page 161, armée pour la guerre. Le Carmody,naviremarchand anglais : Frégate trois-mâts barque, Pavillon Noir - A feu et à sang page 161, armée pour la course. (...)
Avec l'accord tacite du gouverneur, les corsaires qui travaillaient sous ses ordres ne se sont pas privés pour prolonger les hostilités un peu plus que nécessaire... Le Myrmidon : Angus Mills fait justement partie de l'un de ces navires corsaires, le Myrmidon, une frégate armée pour la course. Marin confirmé, il connaît bien la plupart des hommes dunavire, à part les nouvelles recrues. L'évocation du Myrmidon et de ses succès va de pair avec celle de son capitaine, James Taylor, un ancien flibustier de 45 ans au regard gris acier, célèbre pour ses colères et pour l'allure de prêtre de l'Enfer que lui donne son éternel manteau noir (qu'il dit tenir du grand Henry Morgan lui-même). (...)
Certains murmurent même qu'il a osé invoquer Neptune, un soir où il était saoul, et qu'en échange de son âme celui-ci lui a garanti que sonnavirene ferait jamais naufrage, et que les vents marins lui seraient toujours favorables. Que cela soit vrai ou non, Taylor a la réputation de porter chance à son équipage, et de faire corps avec sonnavire... Apparence : Mills est un homme massif ; ses cheveux noirs coupés courts et sa barbe fournie encadrent un visage carré et peu expressif. Lorsqu'il est de repos, il est rare de le croiser sans son éternelle pipe rempli de bon tabac. (...)
Très vite, il s'intéresse aux métiers de la mer, et s'apprête à devenir pêcheur, comme son père. A la suite d'une grave dispute familiale, toutefois, il s'engage à l'âge de 20 ans sur unnavirede guerre, malgré les avis de ses proches. C'est là qu'il apprendra son futur métier, à la dure. (...)
L'argent tarde à rentrer toutefois, et afin d'échapper de nouveau à une vie morne et sans avenir, Mills accepte de s'engager sur unnavirecorsaire, en plein coeur de la Guerre de Succession d'Espagne. Depuis lors, il n'a plus jamais mis les pieds sur une barque de pêcheur, ni sur unnavirede guerre. Mills a rejoint l'équipage de Taylor il y a deux ans maintenant, après la dissolution de son ancien équipage. (...)
Avec l'accord tacite du gouverneur, les corsaires qui travaillaient sous ses ordres ne se sont pas privés pour prolonger les hostilités un peu plus que nécessaire... Le Myrmidon : Isaac Martins fait justement partie de l'un de ces navires corsaires, le Myrmidon, une frégate armée pour la course. Marin confirmé, il connaît bien la plupart des hommes dunavire, à part les nouvelles recrues. L'évocation du Myrmidon et de ses succès va de pair avec celle de son capitaine, James Taylor, un ancien flibustier de 45 ans au regard gris acier, célèbre pour ses colères et pour l'allure de prêtre de l'Enfer que lui donne son éternel manteau noir (qu'il dit tenir du grand Henry Morgan lui-même). (...)
Certains murmurent même qu'il a osé invoquer Neptune, un soir où il était saoul, et qu'en échange de son âme celui-ci lui a garanti que sonnavirene ferait jamais naufrage, et que les vents marins lui seraient toujours favorables. Que cela soit vrai ou non, Taylor a la réputation de porter chance à son équipage, et de faire corps avec sonnavire... Apparence : Isaac Martins est un homme élégant et élancé, dont les manières et les vêtements de bonne facture semblent toujours un peu décalés au milieu des trognes rudes et des tenues simples des hommes d'équipage. Peut souriant, il garde souvent un air un peu condescendant sur le visage. Poste à bord : « Le second (« premier lieutenant » sur unnavirede guerre) est responsable à bord des manoeuvres nautiques. Il transmet les ordres évasifs du capitaine (et ne s'adresse jamais directement aux hommes), mais ne se contente pas de cela : il détaille au maître d'équipage les tâches qui doivent être réalisées, sans toujours en saisir la finalité : ce n'est que par l'exécution d'ordres apparemment sans lien que se réalise une stratégie et qu'apparaît au grand jour le génie du capitaine. (...)
Les seconds incompétents ne font pas longtemps illusion avant d'être marronnés. Un ordre irréfléchi ou inadéquat peut faire sombrer lenavireet coûter la vie à bon nombre d'hommes d'équipage. Sur les navires de guerre, le second peut rester à son poste jusqu'à l'âge de la retraite sans jamais atteindre le grade de capitaine. Le second d'un équipage pirate peut se concentrer sur la bonne marche dunaviretandis le quartier-maître s'occupe de la discipline. (...) L'expérience, le savoir technique et l'assurance du second en font un personnage respecté de tous, y compris du capitaine. (...)
Historique : Issu d'une famille aisée d'armateurs londoniens, Isaac Martins a préféré la vie en mer plutôt que le métier de commerçant. D'abord recruté comme enseigne sur unnaviremarchand, il y fait ses premières armes, alors que sa famille connaît de nombreux déboires financiers. (...)
Il se rend compte que des recommandations venant de personnages puissants sont au moins aussi importantes que les compétences, afin de monter en grade... Sa famille n'étant plus en mesure d'assurer le suivi de sa carrière, Martins s'engage ensuite sur unnavirede guerre, espérant trouver ici une meilleure considération. Servant sous les ordres d'un certain James Taylor, alors second, il rejoint celui-ci sur le Myrmidon, armé en corsaire par la Couronne d'Angleterre. (...)
Avec l'accord tacite du gouverneur, les corsaires qui travaillaient sous ses ordres ne se sont pas privés pour prolonger les hostilités un peu plus que nécessaire... Le Myrmidon : John Appleton fait justement partie de l'un de ces navires corsaires, le Myrmidon, une frégate armée pour la course. Marin confirmé, il connaît bien la plupart des hommes dunavire, à part les nouvelles recrues. L'évocation du Myrmidon et de ses succès va de pair avec celle de son capitaine, James Taylor, un ancien flibustier de 45 ans au regard gris acier, célèbre pour ses colères et pour l'allure de prêtre de l'Enfer que lui donne son éternel manteau noir (qu'il dit tenir du grand Henry Morgan lui-même). (...)
Certains murmurent même qu'il a osé invoquer Neptune, un soir où il était saoul, et qu'en échange de son âme celui-ci lui a garanti que sonnavirene ferait jamais naufrage, et que les vents marins lui seraient toujours favorables. Que cela soit vrai ou non, Taylor a la réputation de porter chance à son équipage, et de faire corps avec sonnavire... Apparence : Grand, sec et osseux, le regard perçant, John Appleton ressemble à un oiseau de proie, toujours à l'affût d'un bon coup. Ses vêtements, quoique de bonne facture, sont un peu élimés, mais Appleton ne fait pas grand cas des usages du grand monde. (...)
Poste à bord : « Le canonnier est un lieutenant aux ordres du second, responsable à bord des tirs d'artillerie. C'est souvent un ancien chef de pièce, choisi pour sa parfaite maîtrise technique. Sur unnavirede guerre, cet officier est nommé « second lieutenant ». Au combat, il précise au maître canonnier les ordres du capitaine, et définit la tactique de tir et de recharge en tenant compte de ses directives. (...)
La recharge et le pointage des pièces s'effectuant plusieurs minutes avant le tir, il doit anticiper intelligemment les mouvements dunavireet les conditions de tir. Il indique donc aux chefs de pièces l'inclinaison à donner aux canons en fonction de la gîte et de l'orientation dunavire, de la position de la cible et de la force du vent. Il doit déterminer s'il est préférable d'effectuer un tir groupé ou un tir « à coup sûr », attaque moins puissante mais plus précise. (...)
Il informe ses supérieurs d'une éventuelle carence en hommes, des dégâts subis par la batterie ou de l'apparition de voies d'eau. Lorsque lenaviren'est pas impliqué dans un combat, le canonnier dirige les exercices afin d'aguerrir les artilleurs et leur donner les automatismes nécessaires dans le feu de l'action, un entraînement indispensable mais qui coûte cher en poudre et en boulets. (...) Le canonnier est seul maître de l'artillerie à bord dunavire. Il peut se signaler par des exploits, s'il lui prend l'idée de briser le gouvernail adverse, d'abattre les haubans ou de faucher le commandement ennemi. (...)
Avec l'accord tacite du gouverneur, les corsaires qui travaillaient sous ses ordres ne se sont pas privés pour prolonger les hostilités un peu plus que nécessaire... Le Myrmidon : William Snow fait justement partie de l'un de ces navires corsaires, le Myrmidon, une frégate armée pour la course. Marin confirmé, il connaît bien la plupart des hommes dunavire, à part les nouvelles recrues. L'évocation du Myrmidon et de ses succès va de pair avec celle de son capitaine, James Taylor, un ancien flibustier de 45 ans au regard gris acier, célèbre pour ses colères et pour l'allure de prêtre de l'Enfer que lui donne son éternel manteau noir (qu'il dit tenir du grand Henry Morgan lui-même). (...)
Certains murmurent même qu'il a osé invoquer Neptune, un soir où il était saoul, et qu'en échange de son âme celui-ci lui a garanti que sonnavirene ferait jamais naufrage, et que les vents marins lui seraient toujours favorables. Que cela soit vrai ou non, Taylor a la réputation de porter chance à son équipage, et de faire corps avec sonnavire... Apparence : De taille moyenne, William Snow commence à prendre un peu d'embonpoint. Qu'importe, cela prouve qu'il est en bonne santé ! (...)
Tandis que le timonier compense la dérive due au vent en fonction de ses ordres, le pilote essaie de prévoir les écarts de route consécutifs aux courants et au louvoyage. Il ne prend les commandes dunavirequ'en rivière, où les échouements sont fréquents. Grâce à ses connaissances en hydrographie, le pilote est capable de déterminer la position des bancs de sables en fonction des courants et de la forme des côtes. (...)
Très vite, il rêve de voyage et d'aventures, sur ces terres inconnues situées de l'autre côté de l'océan. S'il n'avait écouté que son coeur, il se serait engagé sur unnaviredès ses quinze ans. Son père désirait toutefois qu'il fasse de bonnes études. Comme un fils obéissant, William Snow fit donc des études. (...)
Au terme de son apprentissage, Snow était déjà un apprenti pilote doué, qui n'eu aucun mal à trouver un engagement auprès de la capitainerie de la cité malouine, afin de guider les navires qui entraient au port. La mort inopinée d'un confrère lui permit ensuite d'être engagé sur unnavireen partance pour les colonies anglaises d'Amérique, en tant qu'assistant du capitaine. Il fit ainsi plusieurs voyages vers le Nouveau Monde, affinant sa science. (...)
Son tout dernier voyage vers la Jamaïque fut cependant une catastrophe. Après un voyage épouvantable, sonnavires'échoua sur des récifs. Ses compagnons et lui, réfugiés sur une chaloupe, ont été alors récupérés par un deux-ponts dépendant du gouverneur de la Jamaïque. (...)
Avec l'accord tacite du gouverneur, les corsaires qui travaillaient sous ses ordres ne se sont pas privés pour prolonger les hostilités un peu plus que nécessaire... Le Myrmidon : Jack Turner fait justement partie de l'un de ces navires corsaires, le Myrmidon, une frégate armée pour la course. Marin confirmé, il connaît bien la plupart des hommes dunavire, à part les nouvelles recrues. L'évocation du Myrmidon et de ses succès va de pair avec celle de son capitaine, James Taylor, un ancien flibustier de 45 ans au regard gris acier, célèbre pour ses colères et pour l'allure de prêtre de l'Enfer que lui donne son éternel manteau noir (qu'il dit tenir du grand Henry Morgan lui-même). (...)
Certains murmurent même qu'il a osé invoquer Neptune, un soir où il était saoul, et qu'en échange de son âme celui-ci lui a garanti que sonnavirene ferait jamais naufrage, et que les vents marins lui seraient toujours favorables. Que cela soit vrai ou non, Taylor a la réputation de porter chance à son équipage, et de faire corps avec sonnavire... Apparence : De taille moyenne, Jack Turner est fort et trapu. Dans les nombreuses tavernes qu'il a visité, beaucoup se souviennent encore de la douleur infligée par ses poings, puissants comme des massues. (...)
Condamné à l'âge de seize ans par la justice de son pays, il parvient toutefois à s'enfuir, pour se réfugier sur unnavireen partance pour l'Afrique. Toujours à la recherche de mains d'oeuvre, expérimentée ou non, lenavirel'a immédiatement inscrit sur le rôle d'équipage. Contre toute attente, Turner s'adapte particulièrement bien à cet environnement difficile. (...)Scénario écrit spécialement (et avec rage) pour le tournoi de l'INSA de Lyon (le TIL), passionnément organisé par le CLUJI les 8 et 9 avril 2005. Par Raphaël Bombayl. Introduction : Avant-propos : WanTIL ! Ce scénario pour Pavillon Noir a été spécialement écrit pour l'édition 2005 du Tournoi de l'INSA de Lyon (TIL) : « WanTIL : pour une poignée de dés » (8 et 9 avril 2005). Il s'agit donc d'un scénario de tournoi, jouable en 6 à 8 heures, et accompagné de cinq personnages-joueurs pré-tirés ...