Les Remparts
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Contient : regard (4)(...) Persuadé d'être dans le vrai, et que le divin se retrouve plus dans les rires que dans la crainte, Bellor commença à ressentir comme un présence constante à ses cotés, à percevoir par delà le voile des choses, unregardbienveillant posé sur lui. Cette sensation le renforça dans ses croyances, mais avec le durcissement du régime religieux, les autorités théurgiques commencèrent à trouver impie ses idées libertaires. (...)
Il ne sait si c'est son orgueil, sa lâcheté ou sa complaisance envers lui même qui a détourné de lui leregarddu Très Haut. Comme un drogué en période de manque, le père se presse auprès des mourants, à l'hospice ou autour des arènes, cherchant toujours à apercevoir dans leregardde ces personnes au seuil du royaume des cieux, comme un soulagement, une parcelle de la grâce divine que lui même percevait jadis en toute chose. Mais rien. (...)
Les chiens hurlent sur son passage et les chats s'enfuient. Et si jamais il vous accompagne pour une entrevue diplomatique, il sera dur de détacher leregardmal à l'aise de votre interlocuteur de sa silhouette contrefaite. PADPANIK Le Mal Nommé : Gobelin jusqu ‘au bout des ongles, Padpanik a un instinct de survie bien prononcé. (...)Mieux vaut vivre debout que mourir à genoux... Où Sortir ? L' « Avenue » des Traîne-Misère : Cette rue est un des « gouffres » du fief des Remparts, une de ces failles où chutent les cadwës en perdition et dont parfois, ils ne remontent plus. Baptisée ironiquement « Avenue », cette rue serpente comme un ivrogne à travers le fief, et possède le triste record du nombre d'assommoirs et de débits de boisson. C'est les pieds dans la boue, et dans un concerto de beuglements d'ivrognes, que ...