La morsure du nord
sur Le Ludiste
Les sabots des montures soulevaient la neige sur leur passage, signalant l'arrivée imminente d'une troupe importante, les sentinelles embusquées les avaient repérés depuis longtemps déjà et la peur au ventre, elles s'interrogeaient. - On n'aurait peut-être pas dû attaquer le village, sergent ? - Soldat, vous savez bien qu'on ne discute pas les ordres ! Vous avez de passez votre vie derrière un bureau à vérifier des formulaires à longueur de journée ! - Non, sergent, non... Dans la tête ...Contient : remparts (4)(...) ------------------------------------------------------------------------------- Alexandre attendait en haut desrempartsdes nouvelles des soldats restés en embuscade. - Toujours rien, AEnestor Vermillus. Mais ils ne vont pas tarder. (...)
Chef, les arbalétriers sont reve... La sentinelle s'arrêta bouche bée : l'embuscade avaient échoué, les Piorads marchaient droit sur le fort. Alexandre Vermillus sortit précipitamment de son bureau et courut sur lesremparts. Sa stupeur fut de taille quand il aperçut les quarante Piorads avancer calmement vers sa position. (...)
Les autres durent escalader les débris et les soldats Vorozions purent ainsi se préparer correctement à leur assaut. Alexandre dirigeait ses hommes du haut desremparts, alors que le chef de guerre piorad hurlait ses ordres au coeur de la mêlée, broyant crânes et os au passage. (...)
Néanmoins, l'heure était grave, leur surnombre ne permettait pas aux Vorozions de contenir la puissance destructrice des Piorads, et ceux-ci déchaînaient un déluge de coups meurtriers sur leurs adversaires, réduisant peu à peu l'avantage des défenseurs. D'un bond prodigieux, Alexandre sauta desrempartspour atterrir prêt de son lieutenant qui avait maille à partir avec un Porteur Piorad. Ce dernier n'eut pas le temps de comprendre, les deux Vorozions enfoncèrent simultanément leur armes dans son poitrail, le tuant sur le coup. (...)