Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : couronnes (5)(...) Le grand métis devait juste réclamer la cotisation hebdomadaire des marchands du quartier et compter lescouronnespour en vérifier le total ; et aussi être menaçant et casser en cas de besoin. Les deux hommes n'étaient pas appréciés dans le coin, et leur approche provoquait en général un vidage des rues. (...)
Le passeur : Le contrat était simple dans ses termes, comme à l'accoutumée : les deux grosses malles devaient arriver en parfait état et toujours hermétiquement fermées au 10 de la rue Sachalles de Samarande avant le 12 de Melor à midi. La moitié descouronnesà la conclusion du contrat, l'autre moitié lors de la réception, rien d'exceptionnel. Comme souvent, pas de questions sur le contenu des caisses, tout ce que j'ai appris c'était qu'elles ne devaient tomber entre les mains d'aucun représentant de l'ordre. (...)
J'étais blessé, mais la cargaison était entière ; notre commanditaire avait visiblement des ennemis au courant de notre transaction, il faudrait étudier les choses une fois les malles livrées... ce dernier point fut réglé assez rapidement, vu que nous avions été attaqués juste avant la rue Sachalles. Le client était là, avec lescouronnespour nous. Il s'inquiéta de ma blessure et je racontai notre mésaventure ; cela n'a pas semblé le tourmenter. (...)
Et dire qu'à l'époque j'avais été formé de l'autre côté de la loi, chez les gamelles : le seul endroit où un gars comme moi avait une chance de gagner un salaire régulier. Mais bon, après ma période obligatoire, j'avais déjà compris qui gagnait le plus decouronnesdans cette ville. Et je me suis retourné vers ces gens-là. Ce soir-là donc, à la Grande Cour, j'attendais sous le ciel nocturne clair, à la lueur des lanternes, une bière à la main, lorsque le mot de passe fut prononcé à mon côté. (...)
En tout cas, cette discussion m'a permis d'entrer en contact avec quelques brutes du quartier pour qui la promesse de quelquescouronnesen échange d'aller dessouder quelques types et de surveiller un serrurier était un pur bonheur. (...)