Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : hommes (9)(...) La petite place était éclairée de quelques torches, et Ragnar se tenait non loin de moi dans la lumière, avec trois de seshommesautour de lui. Deux autres étaient sur les toits. Ils n'étaient pas mauvais, je dirais même qu'ils faisaient des gardes du corps supérieurs à la moyenne, mais ils n'avaient pas mon expérience ni ma ténacité. (...)
Comme ils approchaient, Joachim éleva encore le ton, se fit plus incendiaire. Il vit alors les troishommespénétrer dans la caserne dont l'entrés n'était plus surveillée. Il sauta de son mur et s'en fut en courant au milieu du marché... Le tricheur professionnel : Et voilà, encore une fois je fais le mur. (...)
Je ne quitterais plus ma cible des yeux, juste pour assurer le coup. Il ne devait pas s'échapper. Si le parrain envoyait seshommesde main pour rien, j'en subirais es conséquences. Mon arbalète armée, je me suis posté derrière une cheminée non loin de là. (...)
Le grand métis devait juste réclamer la cotisation hebdomadaire des marchands du quartier et compter les couronnes pour en vérifier le total ; et aussi être menaçant et casser en cas de besoin. Les deuxhommesn'étaient pas appréciés dans le coin, et leur approche provoquait en général un vidage des rues. (...)
Je devais les retenir le temps que le coffre soit tiré hors de la pièce ; étant donné la force des deuxhommes, aidés du gouri, cela ne fut guère long. Adwin était déjà en avant. Je suivais à reculons mes compagnons en ferraillant avec le second garde ; un coup de ma garde sur la tempe le fit chanceler, et j'ai sauté en arrière vers les égouts. (...)
Ils devenaient ses esclaves soumis, subissant de nombreux sévices de la part non seulement de Takia, mais également de ses sbires ethommesde main parfaitement au courant du petit manège. La vie de ces gens se terminait souvent par une overdose ou alors comme esclave revendus via le port de Djeddir. (...)
- C'est l'heure, allons-y mon grand, m'a-t-elle dit de sa voix rocailleuse. Aujourd'hui c'était à mon tour de l'accompagner. Les autreshommesde main restaient ici pour garder la planque et surveiller la gamine. J'ai vérifié la tenue de mon armure de cuir, la place de mon épée dans son fourreau à mon côté, et j'ai pris mon « air méchant ». (...)
Artinas était de ceux-là ; jeune Soloman au corps d'éphèbe, il était prêt à tout pour donner le plus grand plaisir auxhommeset femmes dirigeant la cité. Et il y arrivait de si belle manière que ses clientes et clients payaient de véritables fortunes pour les moments passés avec lui. (...)
Amra avait passé la phase du dégoût ; oui, au début, elle avait plus d'une fois failli vomir lorsque ceshommess'aventuraient dans son intimité... mais plus maintenant. Elle pensait à autre chose qu'à l'instant présent, elle se faisait tacticienne, préparant le champ de bataille avant que l'action ne débute. (...)