Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : ragnar (10)(...) Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre deRagnarle Borgne.Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce contrat porte sur des sommes aussi agréables que mon salaire. (...)
Jamais je ne quitte vraiment mon employeur, je ne suis jamais loin, toujours sur le qui-vive, toujours prêt à en découdre. Je suis grassement payé pour cela. NiRagnarni aucun de mes précédents employeurs n'étaient décédés pendant la durée de mon contrat. Et la soirée qui s'annonçait n'allait pas ternir ma réputation. (...)
Ce n'était pas parce qu'il avait rendez-vous avec le chef d'une guilde rivale affiliée aux Taupes que la situation allait dégénérer... J'étais comme à mon habitude en retrait dans l'obscurité. La petite place était éclairée de quelques torches, etRagnarse tenait non loin de moi dans la lumière, avec trois de ses hommes autour de lui. Deux autres étaient sur les toits. (...)
L'heure du rendez-vous venait de passer, et toujours personne. Je flairais le piège ; j'avais fait part de cette intuition àRagnar. Nous étions tous sur nos gardes. Un léger mouvement m'a poussé à me déplacer... j'étais juste derrièreRagnar, presque à le toucher. Et soudainement j'ai fait une roulade sur le côté l'entraînant avec moi, ce qui a laissé le carreau d'arbalète se planter dans le mur derrière nous. J'ai indiqué la provenance du tir aux gars avec nous qui n'avaient rien vu. Puis j'ai remisRagnarsur ses pieds, j'ai tiré mon épée, et je l'ai attiré derrière moi dans le dédale de ruelles. Lui-même avait sorti son arme maintenant. (...)
A tout instant, je jetais un oeil vers l'arrière, puis vers les toits. C'est là que je vis la silhouette d'un tireur. J'ai violemment repousséRagnaren arrière sous un porche tout en me jetant moi-même de côté. Le carreau atterrit au milieu de la ruelle. (...)
Nous avons repris notre course dans les ruelles de Bejofa. C'est sans autre encombre que j'ai ramenéRagnarà son quartier général. Il me remercia chaleureusement et me promit une prime sur mon prochain salaire. (...)
Les autres gardes du corps revinrent une heure après, ayant traqué les gouris dans les rues, en ayant tué deux et eux-mêmes perdu l'un des leurs. A voir la colère dans l'oeil deRagnar, j'ai deviné que la rue allait devenir rouge sang dans les prochains jours. Mon employeur n'avait pas fini d'avoir besoin de mes services. (...)