Les Voyageux
Les Voyageux... Leur passage intrigue, inquiète. Ils n'ont presque rien, quelques mules, parfois une charrette ou deux, ou encore une de ces fameuses roulottes, de vraies masures à roues. Hommes et femmes, tannés par la marche, vont à pied, chapeau et foulard sur la tête, bijoux couleur de lune aux oreilles et aux poignets, leurs bagages sur le dos, chargés d'enfants et de bêtes. Ils campent à l'écart des cités, rôdent à la limite des champs, mais vivent pourtant de la crédulité et des menus besoins ...Contient : comte(...) Tourblion, dans son très contesté Misères et grandeurs des Voyageux, prétend que le voyageux serait bien antérieur à la moderne langue du Voyage, et que leur parenté ne serait qu'apparente — la souche du voyageux serait plutôt selon lui le sylvain, la langue des êtres féeriques des bois... Autre trait récurrent, l'organisation en petites bandes regroupées en clans, chaque bande dépendant d'un chef, et chaque clan d'un ' noble ' portant titre decomte, duc, marquis — sans qu'une hiérarchie très claire puisse être déterminée entre ces titres — en tant que suzerain des différentes bandes. (...)