L'aumônière écarlate
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Contient : silence (6)(...) Soudain, le Castillian fut à ses côtés. Il le souleva sans effort apparent et l'aida à marcher. Ils avancèrent ensilencedurant une bonne heure en longeant le fleuve, jusqu'à ce qu'ils trouvent un petit bois, à l'abri des regards, pour se cacher et se reposer. (...)
Lorsque le repas fut fini, ils éteignirent le feu, dissimulèrent les restes et éparpillèrent les cendres, puis se mirent en route ensilence, longeant le fleuve à la clarté des étoiles. Cette nuit-là, ils évitèrent plusieurs patrouilles de soldats : ils étaient encore très proches d'El Morro et les deux armées adverses demeuraient sur le qui-vive. (...)
Il s'exécuta cependant, et, peu de temps après, on leur servit une soupe froide et épicée, ainsi que du poulet et du vin. Les hommes mangèrent dans unsilencepesant, déchiré des seuls miaulements de deux chats en colère et du jappement plaintif d'un chien errant. (...)
Elle décrivait de lentes arabesques, son corps souple et brillant de sueur se pliait entièrement à sa volonté - à celle de la danse... ... Les quinze cavaliers descendirent de cheval ensilence. Ils s'étaient assurés qu'aucun villageois ne chercherait à prévenir les hérétiques : de pieux et vaillants soldats, entièrement dévoués à l'Eglise du Vaticine, étaient demeurés sur place afin de vérifier qu'aucun habitant ne quitterait vivant les lieux... ... Les paysages qu'elle imaginait, plongée dans une sorte de transe, avaient l'odeur du vent chaud de l'été et la couleur du feu... ... Ils réduisirent un palefrenier ausilence, puis pénétrèrent dans l'enceinte de l'hacienda. Et, tandis que quatre d'entre eux faisaient le tour par derrière, les autres se placèrent devant l'entrée... ... Un cri terrible, un hurlement d'agonie... La porte vola en éclats. (...)
Si tu me parles de Domenico, si tu me dis où il se terre, je te promets une tombe décente, ainsi qu'à tes hommes. Si tu t'obstines à garder lesilenceet à m'injurier, je laisserai vos dépouilles à la merci des vautours qui hantent ces montagnes, je vous jetterai aux chiens sans prière ni sépulture... Alors choisis, mais choisis vite. (...)Une nouvelle de Charlotte Bousquet Rouge, orange, ocre, or... Le corps de la danseuse se tordait tel une flamme au son des tambourins. Sa peau brunie par le soleil se chargeait de reflets cuivrés et ses yeux, noirs, intenses possédaient l'éclat presque insoutenable de la neige des montagnes de la région à leur zénith. Seule au milieu de la piste, elle se laissait porter par la musique, oubliant son public, perdue dans les harmonies des mélodies, de ses rêves, de ce que son âme exprimait ; le ...