Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : objets (15)(...) Il n'y avait plus à en douter ; mon oncle venait d'employer son après-midi à se procurer une partie desobjetset ustensiles nécessaires à son voyage ; l'allée était encombrée d'échelles de cordes, de cordes à noeuds, de torches, de gourdes, de crampons de fer, de pics, de bâtons ferrés, de pioches, de quoi charger dix hommes au moins. (...)
Je remontai dans ma chambre. Graüben me suivit. Ce fut elle qui se chargea de mettre en ordre, dans une petite valise, lesobjetsnécessaires à mon voyage. Elle n'était pas plus émue que s'il se fût agi d'une promenade à Lubeck ou à Heligoland. (...)
« Ainsi vêtus, chaussés, équipés, il n'y a aucune raison pour ne pas aller loin », me dit mon oncle. La journée du 14 fut employée tout entière à disposer ces différentsobjets. Le soir, nous dînâmes chez le baron Trampe, en compagnie du maire de Reykjawik et du docteur Hyaltalin, le grand médecin du pays. (...)
« Maintenant, dit mon oncle après avoir achevé ces préparatifs, occupons-nous des bagages ; ils vont être divisés en trois paquets, et chacun de nous en attachera un sur son dos ; j'entends parler seulement desobjetsfragiles. » L'audacieux professeur ne nous comprenait évidemment pas dans cette dernière catégorie. (...)
» Mon oncle employait volontiers les grands moyens et sans hésiter. Sur son ordre, Hans réunit en un seul colis lesobjetsnon fragiles, et ce paquet, solidement cordé, fut tout bonnement précipité dans le gouffre. J'entendis ce mugissement sonore produit par le déplacement des couches d'air. (...)
Les mille facettes de lave des parois le recueillaient à son passage et l'éparpillaient comme une pluie d'étincelles. Cette lueur était assez forte pour permettre de distinguer lesobjetsenvironnants. « Eh bien ! Axel, qu'en dis-tu ? s'écria mon oncle en se frottant les mains. As-tu jamais passé une nuit plus paisible dans notre maison de Königstrasse ? (...)
Tu sais que c'est à la surface même de la terre que son action se fait le plus vivement sentir, et qu'au centre du globe lesobjetsne pèsent plus. - Je le sais ; mais dites-moi, cet air ne finira-t-il pas par acquérir la densité de l'eau ? (...)
Cet impassible Islandais se dévouait avec un incompréhensible sans-façon, et, grâce à lui, plus d'un mauvais pas fut franchi dont nous ne serions pas sortis seuls. Par exemple, son mutisme s'augmentait de jour en jour. Je crois même qu'il nous gagnait. Lesobjetsextérieurs ont une action réelle sur le cerveau. Qui s'enferme entre quatre murs finit par perdre la faculté d'associer les idées et les mots. (...)
Nous avons fait plus de deux cents lieues depuis l'îlot Axel. A midi la violence de l'ouragan redouble. Il faut lier solidement tout lesobjetscomposant la cargaison. Chacun de nous s'attache également. Les flots passent par-dessus notre tête. (...)
J'avais un espoir qui était en même temps une crainte ; il me semblait impossible que le terrible abordage du radeau n'eût pas anéanti tout ce qu'il portait. Je me trompais. A mon arrivée sur le rivage, j'aperçus Hans au milieu d'une foule d'objetsrangés avec ordre. Mon oncle lui serra la main avec un vif sentiment de reconnaissance. Cet homme, d'un dévouement surhumain dont on ne trouverait peut-être pas d'autre exemple, avait travaillé pendant que nous dormions et sauvé lesobjetsles plus précieux au péril de sa vie. Ce n'est pas que nous n'eussions fait des pertes assez sensibles, nos armes, par exemple ; mais enfin on pouvait s'en passer. (...)
Des débris nouveaux exhumés du terrain tertiaire pliocène avaient permis à des savants plus audacieux encore d'assigner une haute antiquité à la race humaine. Ces débris, il est vrai, n'étaient point des ossements de l'homme, mais seulement desobjetsde son industrie, des tibias, des fémurs d'animaux fossiles, striés régulièrement, sculptés pour ainsi dire, et qui portaient la marque d'un travail humain. (...)
Par un phénomène que je ne puis expliquer, et grâce à sa diffusion, complète alors, la lumière éclairait uniformément les diverses faces desobjets. Son foyer n'existait plus en un point déterminé de l'espace et elle ne produisait aucun effet d'ombre. (...)
Soudain je m'arrêtai. De la main, je retins mon oncle. La lumière diffuse permettait d'apercevoir les moindresobjetsdans la profondeur des taillis. J'avais cru voir... Non ! réellement, de mes yeux, je voyais des formes immenses s'agiter sous les arbres ! (...)
La situation ne changeait pas, mais un incident vint la compliquer. En cherchant à mettre un peu d'ordre dans la cargaison, je vis que la plus grande partie desobjetsembarqués avaient disparu au moment de l'explosion, lorsque la mer nous assaillit si violemment ! (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...