Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : tire (2), tiré (2)(...) Pas un animal, sinon quelques chevaux, de ceux que leur maître ne pouvait nourrir, et qui erraient sur les mornes plaines. Parfois un faucon planait dans les nuages gris et s'enfuyait àtire-d'aile vers les contrées du sud ; je me laissais aller à la mélancolie de cette nature sauvage, et mes souvenirs me ramenaient à mon pays natal. (...)
En promenant mon oreille sur la paroi, je trouvai un point mathématique où les voix paraissaient atteindre leur maximum d'intensité. Le mot « förlorad » revint encore à mon oreille ; puis ce roulement de tonnerre qui m'avaittiréde ma torpeur. « Non, dis-je, non. Ce n'est point à travers le massif que ces voix se font entendre. (...)
Pendant deux heures il ne prend rien. Ces eaux sont donc inhabitées ? Non. Une secousse se produit. Hanstiresa ligne et ramène un poisson qui se débat vigoureusement. « Un poisson ! s'écrie mon oncle. - C'est un esturgeon ! (...)
- Heureusement le vent, qui souffle avec force, nous a permis de fuir rapidement le théâtre du combat. Hans est toujours au gouvernail. Mon oncle,tiréde ses absorbantes idées par les incidents de ce combat, retombe dans son impatiente contemplation de la mer. (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...