Sur le pont, nous règlerons nos comptes...
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Contient : situation (7)(...) Février 761 : Jonsoy, après d'âpres négociations avec le général, parvient à obtenir la libération des villageois enrôlés de force. Jonsoy est conforté dans son rôle de porte-parole du peuple de Balague. Mars 761 à Avril 763 : Lasituationse banalise : les deux armées tentent bien quelques escarmouches, mais la guerre se joue désormais sur d'autres fronts. (...)
De l'autre côté de la rivière, Cardenaux, un prêtre en disgrâce, reste seul maître de l'oratoire qui se trouve dans les bas quartiers. Dès qu'il se rend compte de lasituation, Cardenaux tente de se mettre dans les bons papiers de l'armée Décimienne. Celle-ci garde ses distances. (...)
Peu à peu, son orgueil l'amena à mépriser son maître plutôt que de se remettre en question. La cohabitation entre les deux hommes devint froide et austère. Quand Avord se plaça ensituationd'opposition avec l'armée du général Lionçot, Jonsoy éprouva une certaine exaltation devant le courage du vieux prêtre, mais la couardise l'empêcha de poursuivre son oeuvre après que Avord fut emprisonné. (...)
On se souvient alors de ceux qui ont collaboré avec les occupants, ceux qui ont préféré cacher lâchement un fils pour ne pas risquer de le perdre à la guerre. On se souvient aussi de ceux qui ont profité de lasituationpour exercer un monopole (certains boulangers sont devenus des parias) ou pour ne pas partager une ressource nécessaire. (...)
Pourtant, Jon- L'attitude des villageois rencontrés dépend donc de plusieurs facteurs : leur camp (sont-ils du côté Décimien ou du côté Aubainois) mais aussi leur vision de lasituation, qui peut avoir été altérée par des drames personnels. Pour simuler cet état de fait, nous vous proposons la table suivante. (...)
Ils pourraient peut-être nous aider à faire la lumière sur les crimes commis par les Décimiens. Je vais discrètement les aiguiller sur cette piste ! 2 Ils nous ont mis dans unesituationinsupportable en brûlant les champs. Tout ça pour les beaux yeux d'un roi ! Ils ont finalement été assez discrets. (...)
Démuni de tout signe de reconnaissance (armure « banalisée » sans symboles, épées démarquées, aucun papier sur eux), ils seront toutefois trahis par leur attitude martiale, très efficace en combat. La bataille sera difficile, mais tous les soldats préfèreront mourir plutôt que d'être pris. Si lasituationest vraiment défavorable, ils chercheront toutefois à fuir en prenant le large avant de retourner vers le campement militaire porteurs de la nouvelle de leur échec. (...)La guerre civile a coupé Balague en deux. De part et d'autre de la rivière, les armées ont tenu bon. La paix les a prises par surprise. Mais avant qu'un nouveau pont ne puisse sceller la réunification des deux quartiers, il reste des comptes à régler. Ce scénario s'adresse à des joueurs plutôt diplomates. Il fait suite à « La cathédrale des cimes », paru dans Eastenwest n°16 et continue à explorer les aléas d'une société déchirée par la guerre. Il se déroule dans un cadre fourni, mais peut aisément ...