La Bretonnie
Contient : corruption (4)(...) Les autrefois fières cités et ports prospères tombèrent en ruines, une apathie nationale s'installa, conduisant à unecorruptionet décadence omniprésente. L'aristocratie ne cherche que son propre plaisir tandis que les masses en colère meurent de faim dans la misère la plus noire du Vieux Monde. (...)
Mais il est plus probable qu'il faille y voir un signe du chaos qui a d'ores et déjà déformé les tréfonds de l'âme des bretonniens. La classe dirigeante de ce pays est pétrie decorruption, volontairement aveugle à la pourriture qui l'environne et sordidement décadente. Les dandies peinturlurés étalent leur préciosité dans les rues boueuses et crottées des villes. (...)
Sur les quais, ils saluent des bateaux dont les équipages écarquillent les yeux avec horreur en découvrant lacorruptionqui envahit la cité. Peu de gens traversent volontairement la cité et ceux qui y sont forcés s'empressent de la quitter dès que possible. (...)
On rencontre souvent, dans les rues, des gens défigurés ou marqués aux fers rouges. Ce sadisme inhérent des habitants de la cité dénonce unecorruptioninterne des plus hideuses, qui, elle-même, constitue une preuve de la présence dévorante du Chaos dont le mal est en train d'imprégner toute la société bretonnienne. (...)La Bretonnie est un vaste pays sur lequel la marque du Chaos est moins apparente que (par exemple) dans les forêts de l'Empire. La fondation du pays remonte à 1500 ans, lorsque Gilles le Breton, à la tête d'une armée recrutée dans la ville bouillonnante de Guisoreux, entreprit une campagne de conquête qui conduisirent à l'unification des nombreux petits états féodaux de l'ouest des Montagnes Grises et nord de la rivière Brienne. Elle devait durer 70 ans et c'est son petit fils, Guillaume Barbenoire ...