Le Prix des Larmes
Contient : elfes (8)(...) Pour traverser les mers, les Noldor s'emparèrent de force des beaux navires d'Alqualondë en massacrant leurs frèreselfes, les Teleri. De ce massacre fratricide vint la Malédiction de Mandos: «(...) la colère des Valar s'étend de l'est à l'ouest sur la maison de Fëanor et elle touchera tous ceux qui les suivront. (...)
(...) Tout ce qui commence bien finira mal et la fin viendra des trahisons entre les frères et de la peur d'être trahi. Ils seront à jamais les Dépossédés.» Parmi les Premiers-Nés, l'un des trois grands roiselfes, Elwë, qui fut surnommé plus tard Thingol, décida de rester dans les Terres du Milieu entouré de son peuple, les Teleri qui furent ensuite connus sous le nom de Sindar... Il constitua le royaume de Doriath dans la grande plaine de Beleriand, protégé par l'Anneau de Melian, la Maiar dont il avait fait son épouse. (...)
Puis les humains firent leur apparition dans les Terres du Milieu. Leurs grandes familles prêtèrent hommage aux roiselfes, et combattirent Morgoth à leurs côtés. Cependant, tous les Noldor ne voyaient pas d'un bon oeil l'arrivée de ces étrangers, beaucoup trop vulnérables à la corruption et aux manoeuvres du Noir Ennemi. (...)
La ville fut sauvée presque miraculeusement par l'intervention d'une jeune femme elfe (enfin, selon les critères humains, tous leselfesparaissent plus ou moins jeunes), une guérisseuse dont la bonté fut célébrée par tous. Dans les archives de Minas Tirith, on trouve même un poème écrit à la mémoire de la douce Hiriel... Après une audience auprès des autorités de la ville, qui chargent les héros de retrouver cette personne si elle existe encore, nos personnages n'ont plus qu'à préparer leur expédition. (...)
Si la solution de la Lorien n'est pas envisageable, il est possible d'obtenir des renseignements de première qualité à Dol Amroth. Ce port a accueilli de nombreux navireselfes, et l'on murmure même que dans les veines de la noblesse de la ville coule un peu de sang eldar. (...)
Il existe une grande demeure, que l'on pourrait qualifier de «musée», où sont jalousement gardés des souvenirs datant de l'époque où les vaisseauxelfesabordaient à Dol Amroth. Au milieu de divers objets plus beaux les uns que les autres, et étroitement surveillés par des gardes revêches, une plaque d'ébène sculptée de fleurs et d'oiseaux porte l'inscriptions suivante, en sindarin: «En souvenir de celle dont le coeur fut brisé De la douce Hiriel qui refusa de quitter Endor Depuis la tour du Ringló où tu caches ta douleur Que ces fleurs d'ébène te rappelle la Doriath. (...)
Les rumeurs qu'il fait circuler depuis quelques jours prennent de plus en plus d'ampleur: ce sont leselfesqui ont provoqué la peste pour se débarrasser des humains et établir leurs royaumes sur les Terres du Milieu. (...)
Les personnages ont à peine parcouru cinq cents mètres dans la ville que la foule commence à gronder. Puis à rugir. Un cri s'élance: «C'est la faute auxelfes! Empoisonneurs! Assassins!» Puis une pierre fuse, suivie immédiatement d'une dizaine d'autres. (...)Casus Belli N° 72 - novembre 1992. Autrefois : Au Premier Age, les Noldor quittèrent les terres de Valinor pour aller à la recherche des Silmarils, volés par Morgoth, le Noir Ennemi du Monde, celui dont le nom véritable n'est plus prononcé. Pour traverser les mers, les Noldor s'emparèrent de force des beaux navires d'Alqualondë en massacrant leurs frères elfes, les Teleri. De ce massacre fratricide vint la Malédiction de Mandos: «(...) la colère des Valar s'étend de l'est à l'ouest sur la ...