Duels et conséquences
sur Asmodée au format (510 Ko)
Contient : couteau (6)(...) Ils se battent avec fureur, luttant pied à pied contre leurs adversaires. Pour Camille, c'est devenu mécanique. Attaque, parade, feinte à l'épaule,couteau. Attaque, parade, feinte d'engagement, contre dégagé. Ils ne sont plus que cinq. Plus que quatre. (...)
Elle sentit un déplacement derrière elle, esquiva le coup de justesse et... gronda de colère et de peine. Uncouteauvenait de se ficher dans son avant-bras. Pendant ce temps, Onyx et Marinette affrontaient quatre autres brutes : l'adolescente avait réussi à trouver son équilibre sur la selle, dégainé sa dague et, une lueur d'excitation dans les yeux, s'employait à faire le vide autour d'elle, fortement aidée par l'étalon castillan. (...)
" Le maître d'armes regarda en direction de Marinette. Celle-ci était maintenue par deux brutes, uncouteaupassé sous la gorge. Elle avait les pupilles dilatées de terreur. Quant à Onyx, il gisait, sur le sol, une flèche dans le poitrail. (...)
" lança-t-il en fouettant l'air de sa lame. " Vous voulez jouer ? Nous allons jouer ! " Il porta une attaque aucouteauet profitant de l'ouverture laissée par la quarte de la jeune femme, lui asséna un violent coup de pommeau à l'épaule. (...)
" Je vais détruire petit à petit tout ce que vous avez construit ! " poursuivit-il, sans cesser de l'éperonner de sa lame et de soncouteau, lui faisant de nombreuses entailles sur le corps.. " Tout ce à quoi vous tenez ! Tous ceux que vous aimez... Cette petite fera une très bonne prostituée non ? (...)
Avant qu'il ne puisse lui lancer sa dague dans le dos, Marinette avait agi. Il gisait à présent dans une flaque de sang, uncouteauplanté entre les deux yeux. Hésitante, Camille regarda à nouveau son frère, rencontra son regard émeraude et sourit. (...)Le cliquetis des armes résonnait dans la vaste pièce aux fenêtres hautes, décorée de lambris, qui servait de salle d'entraînement pour les apprentis spadassins de l'école La pointe au coeur . Il y avait là une douzaine d'élèves, âgés de quinze ans tout au plus, qui, vêtus de chemises colorées et de plastrons de cuirs, s'exerçaient à l'art du fleuret, sous le regard impitoyable de leur maître d'armes. Un cri de rage retentit soudain, suivi de près par le bruit d'une chute. Les assauts cessèrent ...