Duels et conséquences
sur Asmodée au format (510 Ko)
Contient : vêtements (6)(...) Frédéric - c'était son nom - lui avait donné une leçon mémorable, la privant méthodiquement - et impitoyablement - de sesvêtementset de ses rubans, puis, après lui avoir égratigné l'épaule, avait rengainé sa rapière et avait salué. (...)
Camille l'emmena ensuite dans sa chambre et ouvrit une grosse armoire, à l'intérieur de laquelle étaient suspendus diversvêtementset quelques robes de couleurs vives. " Pardonnez-moi, madame ", avança la servante, " mais ce ne sont pas des parures à la hauteur de votre condition... Du moins, je... - Quelle condition ? (...)
Rien qu'à l'idée de devoir demeurer immobile des heures durant, tandis qu'une horde de " petites mains " s'agite autour de moi pour quelques mètres de soie, j'enrage ! " Sur ces mots, elle jeta quelquesvêtementssur son lit. Marinette l'aida à ajuster son corset - prenant bien garde de ne pas trop le serrer, ainsi que sa jupe et son pourpoint bleu orage, puis s'éclipsa avec une révérence. (...)
" Elle le ramassa et ce ne fut qu'en se relevant qu'elle s'aperçut que les lettres confiées par sa mère ainsi que la missive de son frère avaient disparu. Paniquée, le maître d'armes commença à fouiller frénétiquement son logis, jetant pêle-mêlevêtements, documents, livres et coffrets à terre, au fur et à mesure qu'elle progressait. En vain. " Que vais-je pouvoir faire ? (...)
" La jeune fille écarquilla les yeux de surprise et s'exclama : " Oui ! Oui mais... " Sans lui laisser le temps de finir, le maître d'armes lui désigna desvêtementsqui gisaient, épars, sur le lit : " Ca devrait être à ta taille. Dépêche toi ! " Quelques minutes plus tard, les deux compagnes se dirigeaient vers les écuries. (...)
Mais ce jour-là, elle montait son propre cheval - cadeau de Camille - un magnifique hongre pommelé et portait ses propresvêtements, des pantalons et une chemise dans les tons verts, assortis à ses yeux. Elle leva la tête et lut à mi-voix les mots gravés sur les pierres : " Ce qui compte, dans un duel, ce n'est pas toujours de gagner, mais c'est... le panache ! (...)Le cliquetis des armes résonnait dans la vaste pièce aux fenêtres hautes, décorée de lambris, qui servait de salle d'entraînement pour les apprentis spadassins de l'école La pointe au coeur . Il y avait là une douzaine d'élèves, âgés de quinze ans tout au plus, qui, vêtus de chemises colorées et de plastrons de cuirs, s'exerçaient à l'art du fleuret, sous le regard impitoyable de leur maître d'armes. Un cri de rage retentit soudain, suivi de près par le bruit d'une chute. Les assauts cessèrent ...