Un cours d'économie industrielle
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Avant que d'étudier les modèles propres à la belle cité d'Exil, il n'est pas inintéressant de se replonger dans les principes fondamentaux de l'économie industrielle et d'en ressaisir ainsi toutes les subtilités. Le professeur Orthonase Blanqui Aîné, maître de conférence à l'école des arts et métiers d'Oorens, a accepté de nous communiquer la transcription des cours qu'il donna, l'an passé, à ses classes supérieures. Bien que fortement marqué par le caractère d'un homme qui se veut pragmatique ...Contient : ordre (6)(...) En un mot, ils n'ajoutaient rien aux richesses du pays. Ces doctrines étant généralement adoptées, la guerre resta longtemps à l'ordredu jour et il n'y eut qu'une seule classe de personnes riches, celles qui étaient détenteurs du sol ; tous les autres : fabricants, écrivains, marchands et savants, étaient comme des parias, indignes de rien posséder. (...)
C'est avec des idées aussi simples que nous baserons notre théorie des richesses ; et c'est avec des prolégomènes si clairs et si faciles à comprendre que nous parviendrons à résoudre les problèmes les plus difficiles que les progrès et les complications de notreordresocial font ou ont fait naître. » Du capital. « Nous avons vu déjà que les principaux éléments de la production industrielle étaient les CAPITAUX et le TRAVAIL. (...)
[...] La division du travail n'est autre chose que la précaution prise de distribuer la besogne à chacun selon son aptitude. Ainsi, dans l'ordreintellectuel, par exemple, nous avons des avocats, des médecins, des professeurs, des savants, etc. ; et dans l'ordrematériel, des fabricants de souliers, des fabricants d'habits, des laboureurs, etc.. Zelphaze de Beuvin a cherché pourquoi cette division s'était établie dans la société et, en fouillant dans le passé et dans les événements de son temps, il a découvert, c'est le mot, ce que personne n'avait vu avant lui et il a proclamé quels immenses avantages on retirerait du principe de la division du travail convenablement développé. (...)
Ici, il faut le reconnaître, la division du travail n'est point encore aussi bien organisée comme à Exil, où l'on peut voir les manoeuvres industrielles s'exécuter dans unordretout-à-fait militaire, comme cela se passe sur un navire. Personne ne perd son temps par des changements de place. (...)
C'est ce qui n'arrive pas dans les grandes industries que j'appellerai savantes ou à grands capitaux, parce qu'on y regarde à deux fois avant de laisser chômer les valeurs imposantes engagées dans des bâtiments considérables et des machines fort chères et fort nombreuses. » De l'ordresocial et de la liberté industrielle : la querelle des écoles sostrienne et talbéenne « Monsieur de Silismondi a été frappé de l'extrême misère qui se manifestait à côté de la richesse et il s'est demandé [...] si le dernier mot du développement industriel était d'augmenter indéfiniment la prospérité de quelques uns au prix de la détresse de presque tous les autres. (...)