Une époque formidable : la politique sous la IIIème
République dans toute sa richesse...Contient : campagne (4)(...) Mac-Mahon décide alors de dissoudre l'Assemblée, geste interprété par les républicains comme un véritable coup d'Etat. Au cours de lacampagneélectorale qui suivit, le ministère de l'Intérieur rappela aux préfets leur devoir « d'éclairer le corps électoral ». (...)
Mais cette politique bien peu démocratique valut plus d'impopularité au gouvernement qu'elle n'entrava lacampagnede ses adversaires. En outre, la situation diplomatique était favorable aux républicains : les menées de la droite ultramontaine en France faisaient craindre une guerre avec l'Italie - au sujet de la Question romaine - et contre l'Allemagne - au sujet du Kulturkampf. (...)
Dans un premier temps, le président de la République - pour reprendre une expression utilisée par Gambetta au cours de lacampagne- dut se soumettre, chargeant le républicain Duffaure de former un gouvernement. Mais il préféra se démettre le 30 janvier 1879. (...)
Une première lézarde dans le Bloc des gauches survient en 1906, quand les craintes d'une guerre contre l'Allemagne resurgissent : l'antimilitarisme ouvrier devient alors une arme politique quand, en avril, Gustave Hervé déclare « notre patrie, c'est notre classe », et que plusieurs personnalités d'extrême-gauche annoncent que les ouvriers ne prendront pas les armes pour défendre les intérêts de la bourgeoisie. Qui plus est, la gauche radicale veut ménager la fraction du monde des affaires rallié à lacampagneanticléricale. La victoire des radicaux lors des élections de 1906 est une nouvelle étape dans la désagrégation du Bloc des gauches. (...)Ce régime, nul n'aurait parié à la chute du Second Empire qu'il serait le plus long depuis la Révolution. Il le fut, mais non sans de longues hésitations, d'interminables querelles, d'âpres combats, des compromis constants, des alliances surprenantes. La république conservatrice et la crise du 16 mai 1877 Après la capitulation, l'essentiel de la classe politique songeait à réinstaurer une monarchie. Monarchie de droit divin sur le modèle de la Restauration pour les légitimistes, monarchie constitutionnelle ...