Une époque formidable : la politique sous la IIIème
République dans toute sa richesse...Contient : ouvriers(...) Une première lézarde dans le Bloc des gauches survient en 1906, quand les craintes d'une guerre contre l'Allemagne resurgissent : l'antimilitarisme ouvrier devient alors une arme politique quand, en avril, Gustave Hervé déclare « notre patrie, c'est notre classe », et que plusieurs personnalités d'extrême-gauche annoncent que lesouvriersne prendront pas les armes pour défendre les intérêts de la bourgeoisie. Qui plus est, la gauche radicale veut ménager la fraction du monde des affaires rallié à la campagne anticléricale. (...)Ce régime, nul n'aurait parié à la chute du Second Empire qu'il serait le plus long depuis la Révolution. Il le fut, mais non sans de longues hésitations, d'interminables querelles, d'âpres combats, des compromis constants, des alliances surprenantes. La république conservatrice et la crise du 16 mai 1877 Après la capitulation, l'essentiel de la classe politique songeait à réinstaurer une monarchie. Monarchie de droit divin sur le modèle de la Restauration pour les légitimistes, monarchie constitutionnelle ...