« Comme tu me plairais ô nuit!sans ces étoiles Dont
la lumière parle un langage connu.. »Contient : cauchemar(...) La pâleur des réverbères et les teintes étranges que pouvaient revêtir le gaz en combustion (bleu, vert ou rouge écarlate parfois, selon sa teneur chimique et les impuretés qui se glissaient parfois dans la vasque) donnent alors l'angoissante impression de pénétrer dans un territoire fantomatique ou infernal et faire basculer le malchanceux noctambule dans un monde decauchemar. Un effet de style fréquent auquel auront recours de nombreux auteurs de romans fantastiques, gothiques et même policiers comme Conan Doyle, Oscar Wilde ou Villiers de l'Isle Adam (à ce point que l'on qualifie parfois de 'Gaslight fantasy' ce genre de récits mêlant fantastique, policier et ambiance victorienne). (...)Figures emblématiques des rues du XIXe, les réverbères à gaz (ou becs de gaz) sont une composante essentielle des ambiances nocturnes des villes de la Révolution Industrielle. Éléments récurrents des romans fantastiques pour le côté fantomatique de leur lumière éthérée et des descriptions urbaines de l'époque, on cite tantôt leur brillance majestueuse, tantôt les teintes blafardes qu'ils donnent aux rues les plus sinistres. Promenons nous, si vous le voulez bien, dans les ruelles sinueuses de l ...