Le secret du Domaine des trois sources
sur Blog à part: troisième époque au format (1.3 Mo)
Le secret du Domaine des trois sources est une campagne Tigres Volants pour 3-6 personnages. Elle est plus connue dans certains cercles sous le nom de « campagne lupanar », d'abord parce que c'est une campagne et ensuite parce qu'elle tourne autour d'un lupanar. L'amorce est classique : des personnages d'origines disparates héritent d'une propriété lointaine et mystérieuse, léguée par une connaissance ou un parent éloigné, et qui recèle un lord secret. Comme il s'agit d'une campagne ...Contient : culture (26)(...) Principes : Cette campagne joue principalement sur le principe du choc culturel typique de Tigres Volants, en tous cas dans sa première partie : - elle projette des personnages d'horizons divers dans la Frontière, zone un peu « Far West » et decultureatlano-eyldarin ; - elle parle de sexe, d'une part comme activité sociale, avec ce que ça implique dans unecultureatlano-eyldarin (partenaires multiples, bisexualité, aucun tabou de nudité ; voir Le domaine et son contexte, chapitre « Sexe, Eyldar et étiquette ») ; - qui plus est, elle les met dans la position, non pas du missionnaire (ou pas seulement), mais de proxénètes - en tous cas selon un standard culturel terrien, car cette notion n'existe pas dans la sphère culturelle atlano-eyldarin ; - enfin, elle se situe à un moment clé de l'histoire : l'indépendance des Principautésunies et le ralliement de la région de Terpendrë à cette nouvelle entité politique. Les personnages vont donc devoir faire un certain nombre de choix éthiques, certains un peu forcés d'un point de vue scénaristique, mais d'autres plus problématiques, face à des organisations criminelles, aux autorités légitimes et, plus tard, aux différentes factions géopolitiques présentes dans et autour de la station. (...)
On pourrait croire que c'est une situation qui peut faire croire à une situation de caste, mais ce n'est pas vraiment le cas. Comme souvent dans lacultureatlano-eyldarin, il y a une grande mobilité entre ces trois secteurs, avec des passages de l'un à l'autre et même certains résidents de Terpendrë qui peuvent prétendre participer aux trois chambres. (...)
Même si Terpendrë fait partie de la Fédération des Etats de la Frontière, elle n'entretient que des relations très distantes avec elle. En grande partie autonome, économiquement et militairement, elle est de plus très proche de lacultureatalen de mondes comme Avadi-Arag. Terfalindar : Siège du gouvernement du secteur de Terpendrë c'est un des plus grands habitats stellaires de la Sphère. (...)
Pour éviter des gros ennuis, elle utilise des circonlocutions alambiquées et précise qu'elle n'a aucune affiliation avec une école reconnue, mais la seule mention du terme suffit à agacer Oliandil - et un peu tous les autres pensionnaires qui font de même. Sa spécialité, c'est clairement la carte de l'exotisme - pour lacultureatlano-eyldarin, s'entend. Son pavillon est aménagé en maison de thé japonaise typique et elle a développé tout un programme destiné à donner à ses clients un goût de laculturejaponaise des plaisirs qui ne les fasse pas fuir. Par exemple, elle a adapté les airs traditionnels à des oreilles extraterrestres et évite de trop jouer avec des cordages sans y avoir été invité au préalable. (...)
Avec son apparence eurasienne un rien androgyne aux longs cheveux noirs et aux yeux couleur noisette, Kim semble se profiler comme un caméléon social, capable de copier le style homme d'affaire asiatique terrien en costume sobre ou de faire un Atalen tout à fait crédible - voire, avec un peu de maquillage, prendre les traits d'un Highlander pur jus ou même l'apparence de geisha de Rena. En temps normal, le style atalen a sa préférence : c'est laculturedans laquelle il a fait ses humanités et il parle atalen et eyldarin avec l'accent du crû. Cependant, son rôle professionnel est plus proche de l'escort boy, stylé et charmeur ; c'est un rôle dans lequel il est beaucoup plus à l'aise qui ne l'avoue, pour une raison qu'il n'avoue pas non plus : c'est un agent highlander. (...)
Interactions : Techniquement, les trois lupanars n'ont pas de raison de se faire la guerre : ils ont un public-cible différent et proposent des prestations en grande partie complémentaires : sexe propre et pas cher au Boudoir, services très haut de gamme et très ciblés sur lacultureatlano-eyldarin sur l'Ilyndris, le Domaine des Trois sources étant quelque part entre les deux. (...)
Huiraëntur : L'une des trois nations officiellement reconnues sur Trian (les seigneurs de guerre ne comptent pas), l'Huiraëntur est affiliée à la Ligue stellaire. La méfiance envers les ressortissants decultureautre qu'atlano-eyldarin y règne plus volontiers que des potentats locaux, en grande partie nostalgiques d'une Arlauriëntur qu'ils n'ont jamais connu. (...)
Capitale coloniale, puis planète de départ des différentes vagues de développement du secteur, Prasidian a longtemps été un phare de civilisation au milieu d'un secteur pour le moins agité, une sorte d'annexe des Ligues atlani en termes decultureet de sophistication. La planète a cependant une situation particulière : c'est un peu une planète d'exil pour les contestataires et les politiciens trop réformistes, une sorte de goulag intellectuel. (...)
Eyldar et atlani confectionnent bon nombre de boissons alcoolisées plus ou moins fortes : bières, vins et eaux-de-vie. Les clans stellaires : Pour beaucoup de personnes, laculturestellaire est la seulecultureatlano-eyldarin avec laquelle ils auront des contacts dans toute leur vie : les clans stellaires sont ceux qui voyagent le plus, ceux qui sont le plus souvent en charge du commerce international et ceux qui habitent les stations spatiales de transit. Ce qui donne souvent des surprises quand on la compare avec l'image de la société atalen ou eyldarin traditionnelle que véhiculent les médias - et encore plus quand on rencontre en vrai les membres de cette société traditionnelle... Valeurs stellaires : Une des caractéristiques principales des clans stellaires est un amour immodéré de la liberté, dans le sens large du terme ; pour eux, une planète est un espace limité et les plus extrémistes considèrent pareillement un habitat stellaire. (...)
Ce pragmatisme, couplé avec le nomadisme des clans (qui, du coup, se retrouvent fréquemment en contact avec un grand nombre d'autres cultures) fait que c'est lacultureeyldarin qui est la moins conservatrice et la plus ouverte. Au reste, l'appartenance à un clan n'est rarement qu'une question de filiation, mais de mentalité ; la plupart des clans accueillent des membres d'origine parfois très diverses : Eyldar, Atlani, Karlan, Terriens et sang-mêlés en pagaille. (...)
C'est surtout une sorte de « monnaie sociale » qui fluctue avec les services dus et rendus entre membres de clans différents et qui, pour beaucoup, représente la réelle puissance d'un clan. Jouer avec l'aglarin : Dans le cadre de PJ decultureatlano-eyldarin ou évoluant dans cetteculture, la façon la plus simple de gérer l'aglarin est de le considérer un peu comme les options d'apparence : cela peut donner des bonus à des situations sociales en négociant avec des clans. On peut mettre l'aglarin en parallèle avec les contacts : selon le niveau d'importance, on gagne un bonus de 1, 2, 5 ou 10. Dans le cas de personnages deculturenon-stellaire (ou ne se comportant pas comme telles), le niveau d'importance est un cran en-dessous. (...)
L'immense planète-capitale du Cepmes (et donc de la Sphère) est sans doute, pour nombre des personnages, la première destination stellaire hors de leur système stellaire (voire planète) natal. Mélange fort bordélique de styles et deculture, l'arrivée va être un dépaysement total pour eux. Résumé : Cette première séance est à placer sous le signe de l'action et de l'exotisme. (...)
C'est aussi devinable en déchiffrant le bilan comptable fourni par le notaire, vu qu'il mentionne des pensionnaires qui reversent une portion non négligeable de leurs honoraires au domaine : au vu des montants, ce n'est sans doute pas de la vente de macramé. Des personnages au fait de lacultureeyldarin peuvent penser à vérifier le crédit social de l'établissement auprès de clans influents et se rendre compte que c'est loin d'être négligeable. (...)
Il gère son étude avec sa seule compagne, Eridhel ; sa fille Adalthin est administratrice au Cepmes et habite près de la Boule (à près de 1 000 km de là). A la base, c'est quelqu'un de calme et de posé, un modèle de retenue, mais il est surtout decultureatalen et très casanier. Dans le cas de la succession qui intéresse les personnages, il est un peu à la limite de ses compétences. (...)
Monsieur Martin, plus connu sous le nom de Martin Lethlandin Ortanar, est le dirigeant en titre de l'habitat. Ataneylda à l'éducation terrienne, un pied dans chaqueculture(et des doigts dans un peu tous les pots de confiture), c'est un futé mielleux qui jongle constamment avec les intérêts de son clan et ceux de ses principaux bienfaiteurs, la Nueva Tortuga. (...)
Ensuite parce qu'il pense que Wenchan fera une très bonne diversion pour les personnages, pendant que lui bouge ses pions de façon plus subtile. Wenchan, qui ne comprend pas grand-chose à lacultureatlano-eyldarin, va donc jouer (sans le savoir) le pied-plat de Terrien qui met le souk dans le Domaine. (...)
Ce n'est pas très difficile : les auteurs se croient très malins en se cachant derrière des hommes de paille et, dans unecultureatlano-eyldarin peu rompue aux fourberies informatiques, ça pourrait passer ; des Terriens peuvent facilement remarquer que c'est un peu trop simple pour être vrai et ainsi deviner où se cachent les vrais responsables. (...)
Il sait très bien jouer de son apparence - fort agréable au demeurant et au naturel - que ce soit pour passer inaperçu ou, au contraire, pour focaliser l'attention. Il est à l'aise avec un peu toutes les tenues et les circonstances, sauf quand il s'agit de lacultureterrienne ; sans être xénophobe, il a eu quelques mauvaises expériences avec des Terriens, que ce soit en tant que clients pénibles ou, plus généralement, que rencontres au hasard de ses pérégrinations. (...)
Le problème est qu'elle n'a pas encore très bien saisi ce qu'implique d'envoyer quinze tueurs de l'autre côté de la galaxie, qui plus est dans uneculturepassablement différentes ; festival ou non, autant de samouraïs dans l'Amsterdam du XVIIe siècle seraient aussi discrets. (...)
Cela dit, ça ne signifie pas que tout va être facile pour eux : d'une part, s'ils pensent que l'ambiance du Domaine des Trois Sources est à la licence, on nage ici dans la débauche absolue. D'autre part, on n'est pas non plus dans un lieu decultureun tantinet cosmopolite, mais dans un concentré autarcique decultureatlano-eyldarin ; personne ici ne s'abaissera à parler l'anglais galactique ou à se soucier de leurs petits problèmes d'intimité. Leurs camarades, passés l'attrait de la nouveauté, vont sans doute les ostraciser à un niveau ou à un autre s'ils ne font pas des efforts d'intégration. (...)