Être une femme pendant la Belle-Époque
Contient : existence (2)Être une femme pendant la Belle-Époque Il convient tout d'abord de préciser que cet article est centré sur la situation des femmes françaises qui, même si l'on remarque quelques améliorations au cours de la période, n'est guère enviable dans bien des domaines. La plupart des femmes ont en effet uneexistencede soumission et de dépendance au monde masculin et sont, pour reprendre la formulation employée par Maurice Hauriou, dans une note parue dans le Recueil général de lois et des arrêts , fondé par J-B. (...)
Quant aux prostituées, et autres « demi-mondaines », elles constituent un groupe marginal, varié et fort hiérarchisé constitué de femmes d'origines modestes (ouvrières, filles de la campagne, domestiques) et qui compte dans la société de la Belle Epoque. « La prostituée occasionnelle ou de »maison« protège, par sonexistencemême, les femmes et les filles des honnêtes gens » (M.Winock) Finalement, - du point de vue de l'idéologie dominante - le mieux est encore que la femme ne travaille pas ! (...)Il convient tout d'abord de préciser que cet article est centré sur la situation des femmes françaises qui, même si l'on remarque quelques améliorations au cours de la période, n'est guère enviable dans bien des domaines. La plupart des femmes ont en effet une existence de soumission et de dépendance au monde masculin et sont, pour reprendre la formulation employée par Maurice Hauriou, dans une note parue dans le Recueil général de lois et des arrêts , fondé par J-B.Sirey, un « citoyen inexistant ...