Être ou ne pas être Fantastique ?
Contient : sorcier (4)(...) Quoi de plus inquiétant qu'une lande embrumée parcourue de feux follets pour mettre vos personnages dans l'ambiance, même si la sombre masure qui se profile à travers les squelettes d'arbres dépourvus de feuilles, loin d'être celle de Dracula ou du Docteur Mabuse , n'abrite qu'un couple de fonctionnaires en retraite, assis devant un bon feu ? Mais vous pouvez également être plus subtils... Apprentisorcier: 'Le comte Karlov ne pouvait qu'être coupable. C'était lui-même qui avait fait disparaître son épouse, pour jouir de sa liberté en compagnie d'Olga, sa jeune maîtresse. (...)
Dans Maléfices, la peur est moins terreur qu'angoisse, la menace vient d'une ombre, d'un sentiment diffus de danger, d'une porte laissée entrouverte. L'apparition dusorcier, du monstre, voire du diable en personne se prépare. Car finalement, si la frayeur ne nous mettait pas les sens en ébullition, Lucifer lui-même ne semblerait-il pas un peu ridicule, avec sa tête de bouc et sa queue fourchue ? (...)
Ceci est plus facile que pour un pentacle, mais ne donne qu'un bonus de 2. Confectionner un « bâton desorcier», opération longue et difficile, réservée aux sorciers confirmés (Seuil de pratique : 17). Voler le bâton d'unsorcier, ce qui somme toute est à la portée de n'importe qui. Charles Vernon choisira cette dernière « méthode ». (...)Sacrée question que se pose Hervé Fontanières, un des « grands anciens », à propos de Maléfices. Mais, au même titre que la fin ne justifie pas toujours les moyens, l'odeur de souffre qui émane de ce jeu peut très bien ne pas provenir des entrailles de l'Enfer. Jean Ray (pour ne citer que lui) l'avait d'ailleurs très bien compris : le Fantastique est un état d'esprit et ne doit jamais être un procédé... Être ou ne pas être Fantastique ? Maléfices. Pour les fidèles amateurs de ce jeu de rôle, ...