Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : remparts (2)(...) La lutte des factions Les dèmes sont à la fois des associations sportives dont les cochers du cirque portent les couleurs (le bleu et le vert), des milices qui participent à la défense de la ville comme à la construction et à l'entretien desremparts, enfin de véritables partis politiques implantés dans des quartiers différents, et qui représentent des milieux et des intérêts divers: les Bleus sont plutôt dirigés, semble-t-il, par les propriétaires fonciers, les Verts par la bourgeoisie commerçante et industrielle. (...)
); l'église de la Vierge des Blachernes où l'on conservait le palladium de Constantinople, le voile de la Vierge que l'on promenait en procession le long desrempartsquand la ville était assiégée. Beaucoup d'entre elles avaient leurs fêtes propres, qui attiraient les fidèles des quartiers les plus lointains. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...