Constantinople
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Contient : survivre (2)(...) Durant la première, qui correspond aux règnes des faibles successeurs de Théodose Ier et des empereurs imposés par les milices barbares (395-491), l'Orient ne peut guère mieux faire que desurvivreaux grands bouleversements qui emporteront la pars occidentalis . A trois reprises, les Balkans sont ravagés par les Barbares: sous Arcadius, par les Wisigoths d'Alaric, que Théodose avait installés en Mésie; en 441-443, par les Huns d'Attila; sous Zénon, par les Ostrogoths de Théodoric. (...)
Après une défense désespérée qui dura sept semaines, la ville fut prise grâce à l'artillerie de Mahomet II, et Constantin, ne voulant passurvivreà l'Empire, se fit tuer dans la mêlée. En 1460, le despote de Morée, Démétrius Paléologue, montrait moins d'héroïsme et livrait Mistra aux Turcs. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...