Namur
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Namur, an de grâce 1136, au début de l'hiver. Le vieux comte Godefroid est très malade et aux dires des médecins, il ne survivra pas à l'hiver qui s'annonce rude. Son jeune fils Henri doit lui succéder à la tête du comté. La suprématie des Ventrues s'étend sur toute la ville et ses environs. Même les autres clans, Lasombras, Malkaviens ou Toréadors se plient à la volonté du seigneur Angus, chef du clan des Ventrues. Ce dernier craint pour la vie du jeune Henri. Il charge donc son bras droit Brenor ...Contient : comte (58), comté (10)Namur Namur, an de grâce 1136, au début de l'hiver. Le vieuxcomteGodefroid est très malade et aux dires des médecins, il ne survivra pas à l'hiver qui s'annonce rude. Son jeune fils Henri doit lui succéder à la tête ducomté. La suprématie des Ventrues s'étend sur toute la ville et ses environs. Même les autres clans, Lasombras, Malkaviens ou Toréadors se plient à la volonté du seigneur Angus, chef du clan des Ventrues. (...)
Aujourd'hui, le temps est venu de prouver votre valeur au clan pour certains, de mériter la bienveillance de notre seigneur pour d'autres. C'est pour cela que je vous aie fait quérir. » « Vous n'êtes pas sans savoir que lecomteGodefroid, seigneur mortel de cette ville, est très malade. Pour lui, il n'y aura pas de prochain printemps. (...)
Son fils, Henri, doit lui succéder. C'est la volonté d'Angus. Je désire ardemment que vous preniez le jeunecomtesous votre aile. Il est possible que nos ennemis tentent de le faire mourir. Cela ne doit pas être. (...)
L'unique auberge dans cette région se trouve le long de la route qui traverse la forêt : « Au Vieux Chêne ». Allez là-bas et assurez vous de la sécurité du jeunecomte. Gardez aussi un oeil sur les gens de la cité. Ecoutez les rumeurs, sillonner les rues, inspectez les coins sombres. (...)
Le paysan, un homme de taille moyenne, maigre, la peur dans le regard, vous salue craintivement et vous invite à entrer : « Mes seigneurs, je ne suis que l'humble sujet de notre bonComteGodefroid. » Dans la chaumière, il y a un vieillard rabougri près d'un feu mourant, une femme aux cheveux hirsutes et des enfants cachés derrière une tenture fermant le grand lit où ils dorment tous. (...)
Ecouter (Diff. 7): * Perception + Vigilance. On entend des voix venant de l'intérieur, sans doute le jeunecomteet ses hommes en train de souper. L'attaque : Autour de l'auberge, tout est calme. Repérer les assaillants (Diff. (...)
Le bruit des lames qui s'entrechoquent se mêle au cri de guerre des uns, aux râles et aux cris de douleurs des autres. Les assassins sont complètement désorientés, ne s'attendant pas à une double défense : le jeunecomteet ses hommes d'une part, et vous d'autre part. Repérer la menace qui pèse sur le jeunecomteHenri de Namur (Diff. 7): * Utiliser une discipline vampirique. * Perception + Vigilance (+ Mêlée). (...)
Si l'action tourne à l'avantage des PJ, l'ombre se jettera à l'eau et disparaîtra sans laisser de traces. Ce qu'il faut retenir de cette aventure : Le jeunecomtea été sauvé de justesse. Si vous restez, vous pourrez faire connaissance avec lui. Bien que vous remerciant, il se montre méfiant à votre égard. (...)
> Le même poignard est retrouvé dans la barque. Montaigle est une des vassaux les plus fidèles et les plus dévoués aucomtede Namur. La présence de chevaux leur appartenant doit donc être élucidé. Pour l'heure, le jeune Henri et ses hommes se barricadent dans l'auberge, en attendant le levée du jour. (...)
Les chevaux de Jean de Montaigle : La route vers Montaigle longe la Meuse jusqu'à un petit village où un pont de bois enjambe le fleuve pour aboutir au pied du promontoire où se dresse les tours du château de Montaigle. Persuader lecomtede Montaigle que vous êtes des envoyés de Godefroid (Diff. 6 ou suivant le PJ): * Utiliser une discipline vampirique. * Charisme ou Manipulation + Comédie. Si vous vous présentez comme étant des envoyés ducomtede Namur (mais il faudra en faire la preuve), le seigneur vous accueille. Le seigneur vous invite à sa table et vous raconte qu'il compte se rendre à Namur pour se plaindre à Godefroid : on lui a volé plusieurs de ses meilleurs montures. (...)
Situé près de la porte donnant sur la route de Dinant, juste derrière les entrepôts du port, elle est grande et prospère. Elle est connue en ville pour être l'une des meilleurs auberges ducomté. C'est là que se retrouvent régulièrement les cinq chevaliers ducomte: Thibault, Lantennac, Enguerand, Marcus et Philibert. Ils passent une partie de la soirée et parfois la nuit, buvant vin et bière et dévorant le meilleur gibier des chasses du seigneur (il y a un accord entre l'auberge et les chasseurs ducomte). L'auberge se présente comme une haute maison au rez-de-chaussée en pierre et les deux étages en bois avec un toit de tuiles pourpres. (...)
Ce soir, il y a du monde au « Plein Tonneau » : quelques marchands terminant leur repas autour de rouleaux de parchemins reprenant les inventaires des ventes de ces dernières semaines (il y a eu quelques foires importantes), deux ou trois voyageurs, l'un accoudé au bar, l'autre assis à sa table terminant un godet, le dernier couché sur une des banquettes cuvant son vin. Une des tables du centre de la pièce est occupé par cinq hommes d'armes portant l ‘écusson ducomté. Le premier porte les cheveux gris et un barbe large de même couleur. Sa tunique de cuir usée recouvre des pièces d'une cotte de mailles. (...)
Ils ne doivent pas avoir beaucoup plus d'une vingtaine d'années et à leurs traits, on déduit rapidement qu'il y a un lien de parenté entre eux. Ils sont en grande discussion avec le quatrième lascar : un chevalier portant la tunique ducomteavec des éléments d'armure fixés aux épaules et sur la poitrine. A chacun de ses mouvements, un bruit métallique se fait entendre. (...)
> Le meutrier est Lantennac et sa victime Philibert, le frère de Marcus (*). > Lantennac, Thibault et Enguerand sont des chevaliers au service ducomte, Marcus et Philibert des écuyers mais ils allaient bientôt être faits chevalier par le seigneur Godefroid (**). (...)
Il ne faut, en aucun cas que votre enquête ne dégénère en une lutte armée entre les Ventrues et les Lasombras. La taverne du quartier des Brasseurs : Le taverne se rappelle avoir servi un chevalier ducomtede Namur (*) et un homme encapuchonné de noir (**). Le chevalier semblait mal à l'aise et l'autre a toujours dissimulé ses traits (*). (...)
* Dextérité + Athlétisme (escalader les murailles) (Diff. 8). La nuit, personne à part les chevaliers ducomteet les personnes autorisées n'entrent au château. Mais pour des vampires, les portes s'ouvrent toujours. (...)
Sinon, c'était un homme calme, bon et réfléchi. Cette mission avait pour objet la vérification des frontières mosanes ducomté, de ce côté et de l'autre du fleuve, vers Dinant et Montaigle (**). L'annonce de la mort de Philibert et l'arrestation de Lantennac viennent d'arriver au château. (...)
De plus, d'autres faits étranges se sont produits dans l'auberge du « Plein Tonneau ». Lantennac, un des chevaliers ducomtede Namur a poignardé à mort un de ses amis au cours d'une dispute (sous l'effet de l'alcool ou du démon ? (...)
Chapitre III : l'évasion de Lantennac : Lantennac a été enfermé dans les geôles de la prison comtale (dans l'enceinte du château). Vu l'état ducomte(il va au plus mal), le jugement du chevalier a été reporté. Pendant ce temps, le jeunecomtea reçu des nouvelles de son père par le cavalier qu'il avait envoyé chercher du renforts. Il décide de rentrer immédiatement, remattant à plus tard ses investigations concernant les assaillants de la nuit. (...)
Avec la complicité de quelques domestiques, il va saouler les geôliers et faire sortir le prisonnier par un poterne (à la faveur de la nuit). Le domestique chargé de cette mission doit l'emmener dans un champ au-delà de la Meuse (hors ducomtéet de l'influence politique ducomteGodefroid). Là il compte le défier en duel et le tuer (à la dernière minute, Mossan doit intervenir pour que Lantennac gagne et puisse continuer sa mission). Un début de nuit agité... Lorsque vous sortez de vos refuges respectives, vous découvrez une ville en effervescence. (...)
», annonce d'une voix forte un sergent de la milice. > Les gens murmurent qu'il s'agit du chevalier Lantennac, un des fidèles ducomtequi aurait poignardé un de ses amis la veille dans une des auberges de la ville. : « On le dit possédé par le démon et s'est sûrement vrai : personne ne s'échappe des geôles ducomteGodefroid ! » Au château : Comment le chevalier Lantennac a-t-il pu s'enfuir ? Il faudrait interroger les gens du château, mais toujours avec discrétion. (...)
Henri, entraîné par Enguerand, s'est lancé dans une chasse à l'homme. Mossan espère que Lantennac, acculé, tuera le jeunecomte. Mais il se tient prêt, au cas où Lantennac hésiterait. Chapitre IV : la chasse à l'homme : Les mortels traversent la ville et se scinde en plusieurs groupes, dont l'un est commandé par Henri et Enguerand. (...)
« Peut-être vaudrait-il mieux rentrer et reprendre les recherches à la lumière du jour ? », suggère le jeunecomte. Mais Enguerand lui rétorque d'un ton presque brutal : « Et risquer de le perdre, mon seigneur. (...)
Les deux adversaires rompent le combat, restant chacun sur leurs gardes, regardant approchant la petite troupe. Henri : « Au nom du ciel, cessez immédiatement cette querelle, chevaliers. Je suis Henri,comtede Namur, et j vous ordonne de poser vos armes. La justice sera rendue en son temps. Lantennac, si c'est encore vous et pas une créature du Malin, remettez votre épée à Enguerand, sans résistance. (...)
» Enguerand : « Assez d'impertinences, lâchez vos armes dans l'instant ou nous vous chargeons ! » Lantennac , s'approchant rapidement ducomteHenri : « Sire, mes armes sont toujours à votre service. Par ma foi, je ne suis pas ce que vous croyez. (...)
Je n'avais pas le choix mais maintenant, même si mon honneur est brisé, je dois parler... » Enguerand tire alors son épée et s'interpose pour protéger lecomte. Lantennac s'arrête net et jette son épée au sol. Lecomteécarte Enguerand et s'approche du chevalier : « Mon ami, j'ai peine à croire que vous ayez tué Philibert de votre plein gré et je suis prêt à vous écouter. » A ce moment, le jeunecomtepousse un cri de douleur et s'effondre, un carreau d'arbalète planté dans l ‘épaule gauche. Enguerand se dresse, faisant un rempart de son corps pour protéger lecomte. D'un mouvement d'épée, il écarte Lantennac qui a reculé, ne comprenant pas encore ce qui se passe. « Nous sommes attaqués. Vite, protégez lecomte». Les hommes d'armes, surpris par cette ordre, dégainent leurs épées et accourent, regardant de tout côté, ne sachant pas où se trouve l'ennemi. (...)
Marcus, oubliant sa vengeance, se porte au côté du chevalier. Ils sont prêts à défendre la vie de leur seigneur jusqu'à la mort. Enguerand se penche sur lecomtequi essaye de se relever, mais garde toujours un oeil sur l'assaillant. L'ennemi, d'une voix sépulcrale, se présente : « Je suis Mossan. (...)
Lantennac commence à faiblir sous les assauts rapides de son adversaire qui le transperce de son regard froid et terrifiant, avant de l'écarter d'un solide coup d'épée. Mossan s'avance alors lentement ducomte. Enguerand se signe et, tenant son épée à bout de bras, défie son adversaire. « Par ma foi, et par la Sainte Coupe, tu n'es pas humain. (...)
Comment peux-tu encore marcher alors qu'à plusieurs reprises j'ai vu la lame te transpercer. C'est impossible. » Derrière lui, le jeunecomtea perdu conscience. Mossan : « Pauvre idiot. Toute ta vie, tu as rêvé de combattre de tes mains les créatures du Malin. (...)
Le chevalier Enguerand, malgré son courage et sa foi, ne tiendra pas longtemps devant les attaques de Mossan. Si les PJ ne sont pas là pour intervenir, Mossan tuera Enguerand et lecomteHenri. Mossan porte sur lui une carte rudimentaire, avec le sceau des Lasombras et celui de Tarpan, indiquant l'emplacement où la jeune paysanne est emprisonnée. (...)
Il révélera avant de mourir (ou de renaître à la nuit) que la jeune paysanne dont il était épris a été enlevée et que le prix pour la revoir en vie était la vie ducomteHenri. Il ignore où elle est mais vous supplie de la sauver. Mossan sait où elle est retenue. Soit, il est maîtrisé et avoue sous la menace l'endroit où la jeune fille est retenue captive, soit il s'enfuit et rejoint cet endroit dans le but sinistre de tuer la jeune fille (il faut alors le suivre). (...)
Mossan Est un sombre assassin du clan orientale des Assamites. Bras armé de Tarpan, le rivale d'Octavius, il oeuvre pour faire mourir le jeunecomteHenri. Son prix est le sang d'Angus lorsque les Lasombras de Liège envahiront les terres de Namur et renverseront le pouvoir des Ventrues. (...)
Il suit la voie du Sang, comme la plupart des membres de son clan. Pour assassiner le jeune Henri, il a choisi d'utiliser Lantennac, un des fidèles chevaliers ducomteGodefroid, en faisant peser sur lui un lourd chantage : il a enlevé une jeune paysanne dont le chevalier s'était épris. Le marché est simple : sa vie contre celle ducomteHenri. Pour faire assassiner le jeunecomte, Lantennac a engagé une bande de mercenaires allemands de passage en ville. Pour s'assurer que le travail serait mené à son terme, Mossan s'est joint au groupe de mercenaires. (...)
Mossan aurait bien fait le travail seul, mais ses ordres sont clairs, il faut un bouc émissaire. Lecomteet encore moins les Ventrues ne doivent soupçonner les Lasombras de Liège. La présence d'un vampire dans le groupe des assassins ne pourra que faire peser les soupçons sur Octavius et les siens, ce qui fait les affaires de Tarpan (pas mal, non ? (...)
Féroce ennemi d'Octavius, il vise aussi à s'emparer des territoires de Namur. Pour cela, il a décidé de faire assassiner le jeunecomteHenri et semer le désordre dans lecomté. Il a engagé Mossan, lui promettant le sang d'Angus, lui se réservant celui d'Octavius. Son plan est simple : faire assassiner Henri de Namur et faire porter la faute sur Octavius, son ancien rival et ennemi. L'héritier ducomtéde Namur mort, les mortels se battront pour posséder les terres de Namur, déstabilisant le pouvoir des Ventrues qui se seront entretués avec les Lasombras d'Octavius. (...)
La Principauté de Liège étant une puissance militaire plus importante même que le Royaume de France, Tarpan mise sur l'annexion ducomtépar les armées du Prince Evêque. Les mortels : Godefroid,comtede Namur : Lecomtede Namur, brillant politicien et guerrier émérite, lecomteest maintenant assez âgé et très malade. Il ne quitte plus guère sa chambre et demeure alité la plupart du temps. Les médecins et les prêtres se relaient à son chevet. Henri,comtede Namur : Le fils ducomteGodefroid est appelé à lui succéder. Pour l'heure, il essaie de se montrer digne de cet honneur en prenant petit à petit en mains les affaires ducomté. Il compte déjà beaucoup d'amis à la cour de son père et tous les chevaliers fidèles à Godefroid lui ont déjà prêter allégeance (surtout les plus connus : Lantennac, Thibault, Enguerand, Eric et Philibert). Il y a aussi les jeunes écuyers et hommes d'armes du château qui ont partagé leur enfance avec le jeunecomte. Bref, il est aimé de tout le monde et assure ou du moins essaie d'assurer du mieux qu'il peut ses fonctions decomte. A la mort de son père, il deviendra officiellementcomtede Namur. Ses vassaux devront alors lui réitérer leurs voeux d'allégeance. Lantennac, chevalier : Fidèle chevalier ducomteGodefroid, il sert son seigneur depuis une dizaine d'années. Il n'est pas très âgé (30 ans) mais possède déjà une grande expérience des armes et des combats. (...)
Il a combattu de nombreuses fois pour le compte de Godefroid tant en tournoi que lors de véritables batailles, notamment contre les comtes de Hainaut, cousins ducomtede Namur et bien entendu contre l'ennemi héréditaire de Namur, la Principauté. Thibault, chevalier : Chevalier plus âgé, il est aussi le sage de la bande. (...)
De ses 50 années (ou plus), il a l'expérience et la sagesse, sous une large barbe grise et un regard perçant. C'est un grand ami de Godefroid et il fonde de grands espoirs sur le jeunecomtedont l'impétuosité l'inquiète un peu (mais il faut que jeunesse se passe). Enguerand, chevalier du Saint Graal : Le chevalier Enguerand est ce que l'on peut appelé le type même du paladin. (...)
Il sert donc Godefroid avec le fer et la foi. Philibert et Marcus : Sont les deux derniers chevaliers de cette main au service ducomté. Marcus est un escrimeur sans pareil tandis que Philibert manie l'arc comme personne. Ils sont frères issus de noble famille et élevé au château comtal où ils sont écuyers respectivement d'Enguerand et de Thibault. (...)
Prochainement, le seigneur doit les adouber (les faire chevalier) mais la cérémonie a dû être retardé à cause de la maladie ducomte. Jean, seigneur de Montaigle et vassal ducomtede Namur : Est un des vassaux les plus fidèles de Godefroid et un allié puissant (surtout au niveau diplomatique). Il connaît les seigneurs de Dinant avec qui ils ont des relations tout à fait cordiales. (...)
De part ces accords, les marchands sillonnent les routes et les bateaux parcourent le fleuve pour le compte des marchands des deux comtés. Il est aussi un des amis personnels ducomteet de sa famille. Il y a d'ailleurs un lien de sang entre eux (un mariage plusieurs générations auparavant). (...)