Les Armes blanches
sur Eric Christ au format (1.1 Mo)
Contient : épée (22), epée (7)(...) II - Pour les ambidextres : Système : La plupart des armes sont prévues pour être utilisées seules. Aucun armurier ou forgeron n'a créé sonépéeen prévoyant que le combattant en tienne une deuxième dans son autre main. Le résultat, c'est qu'il est malaisé de manier les deux en même temps : la longueur des lames gêne les mouvements, et rend le combattant beaucoup moins agile. (...)
Toutes les civilisations ont, à un moment ou un autre, développé une arme du type de celles présentées ici.Epéeromane : Utilisée du 11ème au 15ème siècle, avec une pointe de popularité entre 1050 et 1350, ce type d'épéeétait l'arme privilégiée des corps à corps. Principalement de taille, avec un bout arrondi, l'épéeva finalement obtenir une pointe acérée qui va lui permettre d'attaquer d'estoc et de percer les plates des armures quand celles-ci vont commencer à s'améliorer sensiblement.Epéebâtarde : Elle découle directement de la précédente, après que la poignée ait été rallongée pour pouvoir la tenir avec un gantelet. Appelée au moyen âgeépéelongue, ouépéeà une main et demie (à cause de la longueur de la poignée, d'une main et demie, avec la deuxième main qui vient s'appuyer sur le pommeau). Son appellation de bâtarde vient de ce que pour la tenir à deux mains, le chevalier était contraint d'abandonner son écu, sur lequel était représenté son blason ; on considérait alors qu'il abandonnait sa famille, et ce n'est pas sans un certain dédain que cette arme a été ainsi surnommée. On s'en servait habituellement d'une main à cheval, et à deux mains lorsqu'on était à pied. (...)
Cela confère à l'arme une grande polyvalence, puisqu'elle permet de privilégier au choix l'agilité ou la force. Spécial : lorsque le porteur la tient à deux mains, l'épéebâtarde inflige F+3 de dommages.Epéeviking : Caractérisée par une garde courte, et un gros pommeau multilobé. Lourde pour sa taille, elle confère une force de frappe non négligeable au porteur. Gim : C'est uneépéechinoise dont l'apparition remonte au deuxième siècle av. J.-C. Elle a équipé aussi bien les soldats professionnels que les civils, dans une version légèrement plus courte et moins lourde. (...)
Les épées n'avaient alors plus besoin de transpercer les armures, et se sont donc allégées... Broadsword : En anglais «épéelarge », cette arme est apparue dans les Highlands aux environs du 17ème siècle. Dérivée de la Baskethilt,épéesemblable anglaise, elle se caractérise par une lame large et une garde en panier qui enveloppe la main. La parenté avec la Schiavone semble évidente, mais reste assez énigmatique. (...)
Spécial : sa garde enveloppante gêne les manoeuvres de désarmement. Toute tentative pour désarmer une broadsword a une difficulté de + 1.Epéede cour : Elle vient directement de la rapière. Les gentilshommes trouvaient cetter dernière trop lourde et trop longue, et elle s'est donc peu à peu allégée et raccourcie pour être compatible avec l'élégance des costumes. (...)
Plus légère, plus courte et plus maniable, elle est aussi plus axée défense que sa grande soeur. Spécial : du fait de son poids et de sa taille, l'épéede cour est plus maniable que la moyenne. Elle confère donc à son porteur un bonus de + 1 en Initiative. (...)
En revanche, son poids plume en fait une arme très rapide, et ajoute +2 à l'initiative de son porteur. Enfin, les dégâts causés par le tranchant de la lame sont contondants. Katzbalger :Epéegermanique du 16ème siècle, à lame large et relativement courte, prévue pour être tirée rapidement au corps à corps. (...)
Pourtant, vers la moitié du 16ème, elle devient à la mode et est forgée pour certains nobles. Rapière : Apparue vers le 14ème siècle, elle marque la fin de l'épéemédiévale réservée à la taille. Sa lame, encore large à son apparition, s'est peu à peu affinée, finissant par la bannir des champs de bataille, étant devenue trop fragile. (...)
Sa garde, qui enveloppe la main, permet de se passer du lourd gantelet de fer utilisé auparavant pour manier l'épée. La lame, même fine, reste à double tranchant, et si elle permet encore des attaques de taille, elle privilégie nettement, pour la première fois de l'histoire, l'estoc, rendu plus efficaces encore par la taille conséquente : près d'un mètre d'acier. (...)
Les Japonais, qui la découvrirent à cette époque, en furent très impressionnés, et la considéraient comme l'équivalent européen du katana. Spécial : contre uneépéeà lame large prévue pour des attaques de taille (comme les armes médiévales), la rapière fait le poids, mais n'est pas prévue pour des parades contre des coups trop violents. (...)
Si l'attaquant fait suffisamment de succès, la lame trop fine de la rapière pourrait se briser. En revanche, elle procure un bonus de +1 à l'initiative contre uneépéelourde, surtout à cause des attaques d'estoc, plus rapides que des attaques de taille. Schiavona :Epéevénitienne du 16ème siècle, elle tire son nom des Slavonics, slaves qui composaient la garde rapprochée du Doge. Sa garde particulière, qui enveloppe toute la main, et sa lame large et solide en font une arme polyvalente et efficace, capable de concurrencer des rapières comme des épées bâtardes. (...)
Rangées dans le même fourreau, les deux armes sont encastrées l'une dans l'autre pour prendre moins de place et donner l'impression qu'il n'y a qu'une seuleépée. Dans les mains d'un adepte du kung-fu, qui enseigne l'art de les utiliser, elles sont particulièrement dangereuses, malgré leur lame courte, et leur garde en D caractéristique les rend utiles pour la défense. (...)
Sa lame à simple tranchant, large, courte et courbe en fait une arme de corps à corps réservée aux attaques de taille, bien que son extrémité effilée lui permette des attaques d'estoc malaisées. Sa garde en S le distingue de son équivalent arabe et turc. C'est uneépéequi a connu un franc succès guerrier en Italie et en Allemagne à la Renaissance, dû à sa lame bien plus solide que celle d'une rapière. (...)
Claymore : C'est l'arme de William Wallace dans Braveheart. Lourde, d'origine écossaise, elle apparaît fin 15ème. Son nom signifie «épéeglorieuse », et elle a eu un succès certain au 16ème siècle. Elle se caractérise par une garde en V qui se termine par des trèfles à quatre feuilles. (...)
On ne peut donc frapper qu'une fois tous les deux tours, ou toutes les deux actions pour ceux qui possèdent Célérité. L'utilisateur souffre également d'un malus de -1 à l'initiative. Espadon : C'est l'épéelongue basique à deux mains (littéralement « grandeépée» en italien), principalement utilisée au Moyen-âge. Spécial: l'espadon est une arme lourde, ce qui la rend difficile d'utilisation. (...)
En revanche, sa lame trop fine n'est pas prévue pour contrer des coups violents : la lame peut briser si l'assaillant cumule assez de succès. Enfin, toute tentative de frapper de taille n'infligerait que des dégâts contondants. Flamberge :Epéeà deux mains très particulière, utilisée en Allemagne entre le 15ème et le 17ème siècle. Très appréciée des mercenaires suisses, les Landsknecht, sa lame ondulée est surtout décorative. (...)
Les dagues et armes similaires : Sous le nom général de dagues sont regroupées des armes courtes, généralement le tiers de la longueur d'uneépée. Arme de corps à corps rapproché, destinée surtout à l'estoc, elle a en Europe peu à peu remplacé le bouclier lorsque les armes à feu ont rendu obsolète l'utilisation d'armures et de boucliers. (...)
En cours de combat, on pouvait saisir un pan de la cape et la jeter à la tête de l'adversaire en portant un coup d'épée, ou encore en jeter les pans sur sa propre lame en frappant d'estoc, pour cacher la lame et sa direction. (...)
Cette particularité a fait d'elle un support pour de multiples gravures, et la cinquedea était souvent une véritable oeuvre d'art. A noter qu'il existe quelques rares cinquedea dont la lame atteint la taille de celle d'uneépée- entre 70 et 80 cm. Spécial : la cinquedea n'est en rien une arme de défense classique : sa garde trop petite l'empêche de parer efficacement. (...)I - Les caractéristiques des armes : Prise : désigne la façon dont doit être tenue l'arme, et le nombre de mains qui peuvent être posées sur la poignée. Les armes à deux mains ne peuvent être tenues à une main que si le porteur cumule un score de 5 en Force+Puissance. Attaque : sans incidence sur les jets de dé, cela désigne juste la façon dont est maniée l'arme. Vous pouvez en tenir compte pour la description en jeu des coups portés par le personnage. Ta = Taille. Les attaques sont données ...